Chapitre 12 : Lunah

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" Rester c'est exister mais voyager c'est vivre "

** Zara :

Il est 15 heures quand nous arrivons en avion jusqu'à Lunah. Je n'ai pas le temps de découvrir l'environnement que deja, nous sommes entouré de soldats en uniforme qui nous mène à une voiture noir. Tout me paraît si protocolaire. La voiture noir avec les vitres tintées, ces hommes sans sourire, les Cheikh et princesses ...

Au bout de 30 minutes, nous arrivons face à une immense bâtisse. Je suis ébahie par sa grandeur quand je sors de la voiture. La bâtisse est majestueuse, grande voire même immense. Mais je n'ai à peine le temps d'observer les alentours que déjà, nous sommes pressès par un homme. Nous sommes accueillis par Salim. Il nous ouvre grands les bras et nous déclare :

- Je suis enchanté de vous accueillir dans le palais de Lunah. Palais datant du 19ieme siècle et rénové par le prince régnant.

Je lui souris chaleureusement. Amar lui reste en retrait. Je pose ma main sur son bras, il me sourit doucement. Je ne le sens pas très bien mais j'ai l'impression qu'il fait de son mieux. Durant le trajet nous avons parler de tout et de rien, lui permettant de penser à autre chose qu'à la tâche qui l'attend dès aujourd'hui.

Salim nous guide dans un hall digne de la série Downton abbey. Tout en marbre avec des voûtes hautes et claires. J'en resté bouche baie. Le salon est dans le même genre, chaleureux mais tout en marbre et en luxe.

Nous arrivons dans un bureau qui contraste avec le reste. Tout en bois et majestueux, il resserre des milliers de livres en tout genre. Un homme est assis sur un grand siège, il semble tout petit mais encore rebuste. Il s'approche de nous et tend la main vers son neveu. Amar le regarde mais ne bouge pas. Je lui tend donc la mienne qu'il serre poliment. Puis nous fais signe de nous assoir. Amar ne bougeant pas, je lui prend la main et le fais assoir sur le canapé près de moi. Il me serre la main comme s'il avait besoin de se retenir a quelque chose.

Le cheikh commence :

- Je suis heureux de vous avoir près de moi aujourd'hui pour les derniers jours.
- Nous sommes aussi heureux d'être ici, cheikh.
- Oh mais appelez moi, Zayn, princesse Zara.
- Comment allez vous ?

Il sourit tristement :
- Il y a des jours avec et des jours sans. Mais c'est la vie, ça. Je ne suis plus aussi jeune que vous !

Je lui souris gentiment. Amar prit la parole :
- Que veux-tu ?
- Ce que je veux mon neveu, c'est une personne honnête qui sera aider mon peuple. Ce peuple que ton grand père et moi avons chéri pendant des années. Je sais que tu en ai capable, fiston.
- Je ne sais pas si je vais en etre capable en vérité Zayn.
- Je suis là pour ca mon fils. Dieu nous laisse du temps pour nous retrouver et t'accompagner.

Amar hoche la tête, les yeux de l'homme brillent.

Puis Salim nous fais visiter les lieux puis nous dirige vers nos appartements. Il est composé d'un salon de la taille de l'appartement d'Aisha.  Puis d'une grande salle de bain-spa et d'une chambre immense composé d'un très grand lit. Amar et moi sommes fixé sur le lit et nous regardons sans rien dire avant d'éclater d'un rire neveux mais bienfaiteur.

Quand nous nous sommes calmé, je le regarde fixement :
- Tu vois ce canapé ? Tu vas dormir dedans Amar !
- Pourquoi n'est-ce pas toi qui dort dedans ?
- Peut-être parce que je suis une femme !
- Je croyais que tu étais pour l'égalité des sexes ?

A la quête du bonheur partie 2Where stories live. Discover now