Chapitre 9 : Confèrence de presse

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"Silence, ça tourne "

**Zara :

La nuit a été très longue. Je n'ai cesser de ressassé les paroles,l'histoire d'Amar. Savoir tout ça m'a mis un coup de pression. Cela m'a fait prendre conscience que derrière, l'associé de mon père,il y a un homme, un petit garçon qui a grandit dans une famillepeut-être aisé mais aussi fragilisé. Leur histoire est semé d'embûches et sans doute plus difficile que la mienne.

Peut-être qu'Amar n'est-il pas simplement un Pion mais un homme bien tout simplement. Toujours est-il qu'aujourd'hui, Amar doit annoncé ses fiançailles avec moi mais aussi que son oncle va se retirer du regne.Chose pas facile pour un seul homme. Je dois donc être à la hauteur de ses espérances et même plus. Il le merite, son peuple lemerite.

Alors me voilà, debout sur mon lit à écouter "Barman" de Soprano a fond pour enlever la pression qui s'est abbatu sur mesépaules. Amar fait de la meditation ? très bien ! Moi je danse, je cri, je me bouge sur mes titres favoris, seules choses qui me reste depuis mon arrivé à Zahir.

A10h, je vais me preparer afin d'être prête pour 11h30, heure de la conférence de presse. Je decide de porter une robe beige, droite mais original avec des talons pour me donner du courage. Je descends dans la salle adjacente à celle de la confèrence. J'y retrouve Amar et Salim :

-Bonjour Messieurs.

Ils relèvent la tête surpris de me voir :

-Bonjour Mademoiselle Zara.

-Bonjour Zara !

-Suis-je presentable.

Amar sourit :

-Tu es très belle.

Salimse lève, nous laissant seul :

-Tu es prête ?

-Oui mais toi l'es-tu ? Tu signes jusqu'à ta mort ?

-Je sais, j'en suis conscient...

-N'ai-ce pas ce que tu souhiate ?

-Tu sais Zara, je n'ai jamais imaginé être prince regnant. Jamais.J'ai toujours été plus discret que les autres de ma famille, plus renferme aussi. Sage, attentif, instruit. J'ai même decidé de faire des études et même avec plaisir. J'ai souffert de la mort de mes cousins dont j'était très proche. J'ai donc voulu être avocat pour défendre les personnes qui souffres comme ma tante. Je suis heureux dans mon metier et j'aime travailler à Zahir non loin de ceux que j'aime. Je n'ai jamais eu l'idée de devenir la personne qui devra contrôler, aimer, aider mon peuple en tant que cheikh.

-Alors pourquoi le faire ?

-Je veux pas que mon cousin le soit. Et lui, il acceptera mais si c'est pour faire du mal ... ça ne sert a rien. Alors je le fais,pour mon peuple, par amour pour toutes ses personnes qui n'ont rien demandé sauf de vivre décemment.

-C'est une noble cause Maitre BenArfi !

Il me sourit :

-Alors je suis là, paniqué à cette idée mais sûr de moi.

Je pose ma main sur la sienne :

-Et moi je suis là avec toi !

Il sourit. J'entends les journalistes s'intaller et les gardes du corpss'affairer autour de nous. ça va commencer. Amar se lève, lisse sa chemise et me tend la main :

"Battons le fer tant qu'il est chaud." me dit-il !

En France, on dit : " En avant Guingamp !"

Nous rentrons main dans la main dans la salle de presse. Nous nousassayons fasse à une marrè de personne avec des blocs notes ou descameras. Le silence s'abbat sur la salle quand nous sommes installés.Je ne m'attendais pas à avoir tant de monde, dans des yeux qui mescrutent. Une boule se place dans ma gorge seule preuve de monstress. Un homme avec une énorme caméra crit : "Silence et ...ça tourne !! " Salim prend la parole :

A la quête du bonheur partie 2Where stories live. Discover now