Chapitre 17. "-Tu es vraiment intéressante."

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"L'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur. Les êtres s'attachent et deviennent dépendants les uns les autres à tel point que lorsque l'un vient à partir, le monde s'écroule autour de l'autre."

17 mai 850.
Terrain d'entraînement.

Je ne sais pas combien de temps j'ai regardé ses yeux. Ni à quel point je me suis perdu dedans, le temps n'existait plus, le vent avait arrêté de souffler, mon coeur c'était arrêté de battre, plus rien n'avait d'importance à part mon regard plongé dans le siens. Il semblait vouloir me dire tellement de choses que ça revenait à ne rien vouloir me dire du tout.. j'étais comme appée par ses deux iris qui m'hypnotisaient et qui me fascinaient depuis la première fois. Et j'avais terriblement mal en les regardant, je ne savais pas ce qu'avait vécu cet homme pour autant souffrir, un voile plus sombre que le crépuscule recouvrait ses yeux afin de camouflé une douleur bien plus grande que ce que je pouvais imaginer. Et ça me faisait étrangement mal. Que c'était - il passé pour qu'il est le regard aussi vide mais remplis en même temps ? Comment fait - il pour contenir quelques choses dont il ne veut même pas lui même faire face ? Pourquoi a-t-il sans arrêt l'air d'être anéanti mais si nonchalant en même temps ?  Ou trouvait - il la force de faire comme si rien ne l'attaignait alors que ça semblait le touchait plus que n'importe qui ?

Que t'est - il arrivé Livaï Ackerman ?

Sa main se ressera brusquement autour de mon bras et me tira en arrière, comme j'étais ailleurs je perdis l'équilibre mais il me redressa presque aussi vite sans aucun mot. Une grimace naissa sur mon visage alors que sa main serra un peut plus fort mon avant bras.
Ma tête était soudainement lourde.

- Vous savez, elle ne vous appartient pas Caporal-Chef. Commença Will les mains croiser derrière la tête.

Mon visage se releva vivement vers la sienne, il me jeta un sourire rassurant et repporta ses yeux sur le caporal. Celui ci le regardait sans intérêt comme si les paroles de Will ne l'atteignait pas. J'avais mal à la tête. Sûrement à cause du coup de poing d'Auruo.

- Quelqu'un est vraiment impatient de la revoir, continua soudainement Will, mais... J'ai l'impression que ça va être plus compliqué à cause de vous.

Mes yeux c'étaient écarquillés alors que j'avais peur de comprendre. Mon coeur s'accélèra soudainement et Will se contenta de me sourire moquesement. Se pourrait-il... qu'il connaisse Owen ?  Connaît-il un des survivants de Gaira ?  Es ce que c'est de ça qu'il parle ? Je me mord violemment la lèvre ne voulant pas le dire devant le caporal. Celui ci semblait à bout de nerf et me ramena encore un peut à lui.

- J'en ai rien à foutre. Elle reste avec moi maintenant. Il trancha sévèrement.

Soudainement le sol se pencha en avant et je fus prise d'un vertige fabuleux qui me fit perdre l'équilibre. Livaï me rattrapa de justesse alors que ma vue s'assombrissait peut à peut et je fus prise de bouffée de chaleur.

- Je ne me sens pas très bien... Je murmure difficilement avant de sentir mes jambes se dérobées sous mon poids et ma tête tombait en arrière.

Puis plus rien.

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La lumière que filtraient les épais rideaux bleu réussirent à m'aveugler, faisant apparaître une multitude de tâche colorés devant mes pupilles, ceux-ci disparaissèrent au fur et à mesure que je m'habituais à lumière. Lorsque ce fut totalement le cas je maperçu que je me trouvais dans l'infirmerie, j'étais déjà venu ici après mon test quand Livaï m'avait complètement retamer, du coup il n'était pas trop difficile pour moi de me repérer. Sans plus de ménagement je sortis de l'épaisse couverture qui me tenait terriblement chaud et me leva du lit sur lequel j'étais allongée. Je m'étais évanouie ?  J'étais vraiment tomber dans les pommes à cause du coup d'Auruo ?

LivaïxOc : Presque tout.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant