Chapitre 8. "- MAMAN..!"

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"Souris même à travers tes larmes. Reste fort même à travers tes peurs."

Sept ans plus tôt.

24 juin 843, District Gaïra.

- Maman.. !

La petite blonde boudait toujours sur la table de la cuisine, fixant sa mère d'un air agacé. Elle tapa nerveusement ses doigts sur le bois souple de la table, tandis que sa mère avait toujours le dos tourner, le dos courbé au dessus d'une vieille machine à coudre qu'elle peinait à faire fonctionner.

Mais l'enfant ne s'en soucier guère. D'ailleurs elle était plutôt énervée, son devoir était vraiment trop difficile et ça l'ennuyer beaucoup. La blonde voulait aller jouer dehors et grimper sur la colline en face du clocher. Il y avait toujours une si belle vue de là-haut.. Haydée souffla en croisant ses bras sur sa poitrine et en s'enfonçant dans sa chaise, elle laissa vagabonder son regard sur la fenêtre qui trônait au beau milieu du mur de la cuisine. C'était une belle journée d'été, cela annonçait bientôt les vacances. Haydée avait hâte de ne plus avoir écoles et de partir comme chaques années quelques semaines au sein du mur Rose. La-bas ses parents avaient acheter une petite maison, et c'était toujours super. Et après avoir rêvasser quelques minutes sans rien dire elle jeta un nouveau coup d'oeil à sa mère.

- Je peux aller dehors, s'il te plaît maman ?

Haydée entendit nettement sa mère soufflait agacer. Puis la femme se retourna pour observée l'enfant, alors que son visage était tiré par la fatigue elle lui offrit quand même un sourire. D'un geste de la tête elle montra les feuilles qui étaient sur la table.

- Tu as finis ?
- Oui ! S'empressa de dire la blonde.

Sa mère lui jeta un regard en diagonale.

- Ne me mens pas Haydée.. Tu n'as même pas commencer. Elle souffla.

La blonde se renfrogna immédiatement.

- Mais maman..

La femme se retourna afin de continuer son travail sans prendre le soin de répondre à sa fille adoptive. Elle était épuisée. Son travail lui prenait beaucoup de temps, mais Haydée l'épuiser encore plus. C'était une enfant très turbulente et qui ne tenait pas en place, très désobéissante aussi. Elle ne savait pas si c'était la crise d'adolescence ou tout simplement si c'était son caractère mais la blonde aux yeux pervenches avaient l'habitude de leur en faire voir de toutes les couleurs à son mari et à elle. Malgré tout, elle l'aimait plus que tout au monde et chaque jour passait à côté d'elle était un véritable cadeau.

Soudain elle entendit la porte d'entrée claquer et elle n'eut pas besoin de se retourner pour savoir : Haydée était partie.

La jeune blonde se trouvait enfin dans la rue. Elle sourie heureuse. Tant pis si elle se faisait gronder après tout, elle avait l'habitude. Haydée se mit à courir jusqu'au grand clocher il annoncer quinze heures de l'après midi. Haydée croisa au détour d'une rue le vieux boulanger qu'elle salua poliment. Elle connaissait tout le monde dans le district et tout le monde la connaissait. C'était un peut comme une grande famille. Et Haydée adorait ce sentiment. Le sentiment d'être vraiment à sa place.

Elle marcha encore quelques minutes jusqu'à atteindre le sommet de la colline qui était à présent remplis de fleurs. Haydée se laissa tomber dans l'herbe fraîche et observa lentement le ciel. Il n'y avait aucun nuage, le ciel était bleu et le soleil brillait encore fort. Haydée laissa son esprit vagabonder lentement, elle réfléchissait d'abord à sa mère, enfin ce n'était pas sa maman biologique mais c'était tout comme et Haydée n'avait jamais chercher à savoir qui étaient ses véritables parents. Sûrement étaient-ils morts ? Sinon pourquoi ne serait - elle pas encore avec eux ?

LivaïxOc : Presque tout.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant