LivaïxOc : Presque tout.

Chapitre 10. "- Fait gaffe à c'que tu dis. "

"Tôt ou tard arrivera le moment où chacun aura ce qu'il mérite."

14 avril 850
18.37 pm

Quartier général d'investigation.
Bureau du Major Erwin Smith.

Je n'avais jamais trouver mes pieds aussi fascinant. Rien ne me semblait plus merveilleux que les deux bottes de cuirs qui couvrait mes orteils. Je ne comprenais pas tout, ça allait beaucoup trop vite pour moi. J'avais eu peur. Et je n'avais plus eu peur depuis si longtemps... Que ça m'avait encore plus effrayée. Je n'étais pas sur d'être capable de refaire face à des titans, non, je m'en sentais incapable, je n'étais pas prête.  Je ne voulais pas. Je ne voudrais jamais. Mes paupières se ferment subitement refoulant les images qui voulaient passaient la barrière de mes pensées. Je n'entendais pas ce que Smith disait.  Je n'écoutais pas ce que le caporal répondait et la discussion ne m'intéresser pas. Pourquoi je devais rester là ?  Pourquoi c'est moi qu'on convoque toujours dans les bureaux ?  Je ne suis pas chef d'escouade !  Je ne suis pas un caporal ! Je veux retourner dans ma chambre, et attendre l'heure du dîner comme tout les autres soldats.

Je souffle par le nez et ouvrant les yeux, je jette un coup d'oeil vers Mike et Hanji qui viennent de se joindre à la conversation, et à ma gauche Livaï adossé au mur. J'ai sommeil. Je repose mes yeux sur mes pieds. Moi aussi je veux m'accouder au mur, mais je n'ose pas. Je ne suis pas folle. Je n'arrive pas à croire que le caporal soit aussi... Aussi.... nonchalant. Il agit toujours comme si rien n'était grave, comme si rien ne le touchait et comme si il n'avait jamais rien à perdre. Mais on a tous quelque chose à perdre non ?. Je tripote mes doigts nerveusement, priant pour que cette sorte de "mise au point" se termine vite. J'ai mal à la tête.

- Bien. L'affaire est close à présent.

Sans vraiment comprendre pourquoi je sens mon coeur se serrer et je lève subitement la tête. Mon regard capture immédiatement celui du Major comme si il avait prédit que j'allais le regarder. Je déglutit difficilement,  mal à l'aise. L'affaire est close ? Comment ça ?  Depuis quand ?  Je cherche une réponse dans ses yeux mais il n'y a rien.

- L'affaire est close ? Je demande faiblement.

Un silence s'abattit sur la pièce. C'est impossible, il ne peut pas arrêter l'affaire maintenant !  Il ne sait rien passer, il y a encore tant à faire pour trouver les membres de ce trafic d'humains ! Voyant qu'il ne répond pas et que son visage est toujours aussi fermer je fronce les sourcils sentant la colère monter un peut plus en moi. Je fais un pas en avant.

- Vous ne pouvez pas arrêtez les recherche maintenant ! Je m'exclame. Ce n'est pas parce que Agil a été tué que le trafic cessera ! Il faut démembrer le groupe et les mettre en prison ! 

Le blond me fixe surpris puis s'enfonce de nouveau dans son siège. Il joint ses mains et recommence à me détailler minutieusement. Comme la première fois que nous nous étions vu.

- Haydée ce n'est plus de notre ressort. Nous avons fait la part de notre boulot. Me répondit Mike.

Je tournais mon visage vers lui. Je ne comprenais pas.

- Mike à raison. Siffle Erwin. L'affaire appartient à la Milice à présent. Nous avons remplis la part du marché, et bien plus que nécessaire.

Je sens mon coeur se serrer un peut plus. Sont-ils aussi stupides ?

- La milice ? Je crache. Vous savez très bien comme moi qu'ils ne n'ont rien à faire, des marchands d'esclaves dans les bas Fonds ça court les rues ! Ne me faites pas croire qu'ils reprendront l'affaire !  Je m'écris complètement abasourdie.