Chapitre 14. "- Tu saignes du nez"

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"On dit que le temps change les choses, mais en faites le temps ne fait que passer et nous devons changer les choses nous-mêmes"

2 mai 850
14.23 pm

Terrain d'entraînement QG d'investigation.

La chaleur écrasante me poussait à courir encore plus vite pour finir les dix tours de terrains que le caporal chef nous avait ordonné de faire. Les soldats n'avaient pas l'air épuisés à part quelques exceptions. J'en faisais partie. Même si je continuais à courir à une allure plus que raisonnable je sentais tout mes muscles tiraient au maximum et je les entendaient même hurler de douleur. Même si j'aurais voulu m'arrêter je ne l'aurais pas fait car ceux qui s'arrêter avant d'avoir finit les dix tours devront affronter en duel Livai Ackerman. Autant dire que je préférais mourir sur le terrain plutôt que de me battre une nouvelle fois contre lui. Aussi, quand j'appris que nous devrions faire des entraînements de combat j'ai regretté d'être née. J'avais peur tomber sur le type hyper baraqué devant moi et qui avait au moins deux tours d'avance. Je pleurais intérieurement car jusqu'à présent les seuls entraînements auxquels j'avais assister étaient ceux de tridimentionalité ou encore le maniement des lames, ou juste des exercices physiques que nous avions chaque matin avant le petit déjeuner. Ils consistaient à faire quelques tours de terrain, puis ensuite des étirements et un peut de musculation. "Histoire de réveiller le corps", comme le dirait Hanji. Ensuite nous allions déjeuner, du pain, de la confiture et un bol de lait. La reste de la matinée était consacré à l'avancement des recherche des bases avancés entre le mur Maria et le mur Rose... Après ça il y avait le déjeuner et l'après midi nous avions des entraînements afin de ne pas perdre le main. Les entraînement étaient intensifs et ne nous laisser pas le temps de penser à autre chose. Et en bientôt un mois j'avais pris l'habitude de cette petite routine. Me faisant toujours aussi minuscule et parlant le moins possible afin d'être ignoré de tous. Malheureusement je n'échappais pas à la curiosité mal placé et à l'extraversion de Hanji qui tenait toujours à venir me voir et qui ne manquait pas une occasion pour me faire la discussion et même si parfois il n'y avait qu'elle qui parlait ça ne semblait pas la déranger. Petra Ral était sûrement l'une des personnes que j'avais du mal à éviter, depuis que j'étais aller porter sa stupide lettre au caporal elle me collait pour savoir si il l'avait enfin lu. Évidement je n'avais pas osé lui dire que Livaï avait tout simplement déchiré le papier sans aucune once d'hésitation, et que finalement, il en avait vraiment rien à faire de la rousse. Je lui avais donc menti en lui racontant qu'il l'avait accepter volontiers et qu'il l'avait poser sur son bureau.

Maintenant, que Petra se tenait au côté de l'homme aux cheveux noir je ne pouvais m'empêcher d'être inquiéte qu'elle puisse lui demander si il avait lu. Parce que à ce moment là elle comprendrait que je lui ai menti mais en plus de ça le caporal chef me traiterait encore plus mal. Je souffle désespérément en pensant à ça car je viens de me mettre un énième ennui sur le dos. Alors que je cours toujours je pense au fait que je devrais répondre à Owen. Il m'a écrit plusieurs lettre et je n'y ai encore pas répondu. Le fait de savoir qu'Erwin les avaient toutes lu me dégoûter et me mettait mal à l'aise. Heureusement qu'Owen ne mentionnait jamais personne dans ses écrits. Sinon le Major se serait fait une joie de ne jamais me dire que je recevais du courrier. Ahhh. Il y avait aussi le problème du soldat des brigades spéciale qui était venue me chercher l'autre jour. Je n'avais plus eu aucune nouvelle, à croire que ce passage n'avait jamais exister. Et pourtant je me souviens très bien du geste que Ackerman avait eu envers moi ce jour là. Sa main sur mon crâne et ses doigts entre mes cheveux. A ce moment là, j'avais vraiment eu l'impression de voir une autre personne. C'était si bizarre. Mais comme il n'avait jamais fait allusion à ça et qu'il se comportait avec moi comme si rien de tout ça ne c'était produit. J'allais aussi finir par croire que ça n'était pas arriver.

LivaïxOc : Presque tout.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant