Closer /Griezmann\

47.

Je ris avant de re-connecter nos bouches mais un cognement contre le porte nous interrompit. Antoine embrassa doucement mon front avant de sortir de la chambre non sans un dernier clin d'œil en refermant la porte derrière lui. Je gloussais comme une collégienne parce que j'avais l'impression d'en être une, de ne plus être une adulte de 24 ans, mais une fillette de 12 ans. (Je n'ai rien contre les collégiennes, on est bien d'accord !) Je dis juste que j'ai l'impression d'avoir retrouvé l'insouciance et la folie de moi plus jeune.

Je remis mes vêtements auparavant retirés et rangeais un peu la pièce après avoir appelé un Uber. C'est fou le bordel qu'il peut semer en si peu de temps, j'en reviens pas. Une fois fait, je rassemblais mes affaires de mon sac et sortis de la chambre. Il fallait aussi que je passe à l'hôtel récupérer mon sac de voyage soit disant passant. Je regardais l'heure, 14h26. Il me restait une heure pour tout faire. Je repérais mon Uber garé devant l'hôtel et montais dedans en lui donnant l'adresse de mon hôtel. On y arriva une petite demi-heure plus tard, je récupérais mon sac à la consigne de l'hôtel et repartis à la gare en métro. Je réussis à déplacer mon billet à demain en début d'après-midi, Antoine rentrait en avion avec André à Madrid en début d'après-midi aussi puisque le sportif avait entraînement à 17h. Je reçu un appel au moment où je sortais de la gare, c'était le chauffeur d'Antoine qui me demandait où je me trouvais. Je l'attendais environ 20 minutes devant la gare avant de monter dans le véhicule. Pendant le temps du trajet je fis rapidement le tour des réseaux sociaux. Je vérifiais mes mails et tombais sur un mail de Marie, c'est les photos d'hier ainsi que plusieurs détails comme la date de sortie du magazine et d'autres trucs. Je cliquais directement sur les 3 photos que j'avais reçu.