Closer /Griezmann\

24.

Mercredi 20 Juillet 01h15.

- Encore merci de nous avoir invité, remerciais-je Beatriz en la serrant dans mes bras.

- Merci à toi d'être venu, dit-elle en me faisant un clin d'œil.

Je me retournais vers Koke et le prit une dernière fois dans mes bras en lui souhaitant un bon anniversaire. Je sortis de la maison, suivis de près par Antoine. On rejoignit sa voiture, garé le long de l'allée. Il déverrouilla son véhicule pour qu'on puisse rentrer. Je bouclais ma ceinture quand Antoine démarra.

- C'était une bonne soirée, je les aimes bien tes co-équipiers, lui dis-je doucement.

- Tu vois je te l'avais dit, souri le brun en passant sa vitesse.

Il tourna le regard vers moi tandis que je posais ma tête sur la vitre à ma droite sentant la fatigue me gagner.

- Tu dors à la maison, me demande Antoine.

Je relève la tête surprise de cette question.

- Non, Anto, j'ai pas d'affaire avec moi, lui répondis-je en le regardant.

- Mais ça c'est pas grave, je te passe un de me tee-shirt pour dormir et puis tu as déjà une brosse à dent !

- Et puis Julie et ton frère m'attendent, continuais-je.

- C'est pas des gamins, ni tes parents, tu sais, ria-t-il, tu leur envoies un message comme quoi tu dors chez moi et le tour est joué. Cherches pas j'ai encore pleins d'arguments et puis le plus important, c'est moi qui conduit donc bon.

- T'es pas possible, riais-je en attrapant mon portable.

- Oui mais ça marche.

Je lui mis un coup dans l'épaule nous faisant rire avant que je tape le message pour ma brune.

A Joulie 💩 :

Ne m'attendez pas, Antoine m'a proposé de dormir chez lui, bonne nuit mon chat. 😘

Elle ne mit que quelques secondes pour répondre. Je souris d'ailleurs à sa réponse.

De Joulie 💩 :

Alors qu'est-ce que je disais ? 😏 Tu me raconteras tout, bonne nuit bébé.

Je reposais mon portable sur ma cuisse et regarda les paysages défiler. On arriva quelques minutes plus tard devant chez Antoine. Il ouvrit son garage à l'aide de sa petite manette et entra la véhicule à l'intérieur. Dès qu'il coupa le moteur je défis ma ceinture et ouvris la portière. Je refermais doucement la portière en regardant Antoine en riant.

- C'est bien, tu as tout compris, ria-t-il.

Je riais à mon tour avant de me diriger vers la porte. Antoine l'ouvrit et j'avançais dans le couloir qui mena directement sur le salon. Je posais ma pochette sur le petit meuble avant de m'étendre.

- Je suis crevé, fis-je en baillant.

- Pareil, montes j'arrive, dit-il en allant je ne sais où.

Je hochais la tête et montais les marches pour rejoindre la chambre d'Antoine. J'ouvris la porte, allumais la lumière et me dirigeais directement vers la salle de bain attenante en baillant. Je choppais la brosse à dent qu'Antoine avait déposé sur le meuble à côté de l'évier et me brossais les dents. Je ne m'étais pas beaucoup maquillé donc le démaquillage à l'eau marche relativement vite. Quand je retournais dans la chambre, je vis Antoine contre sa tête de lit, concentré sur son téléphone. Je le bousculais volontairement quand je passais près de lui.