40.

9.8K 339 103
                                    

Jeudi 25 Aout, 16h30

Monaco.

Nous sommes arrivés à Monaco en fin de matinée et nous avons visité un peu la ville. Là j'étais assise sur le lit en train de changer de chaine afin de trouver quelque chose à regarder pendant qu'Antoine était sous la douche. Cette après-midi il s'était acheté une paire de chaussures tellement drôle. En fait elles sont entièrement avec des paillettes. Je sens que ça va faire des vagues, mais il les aimait beaucoup donc il les a prises.

J'avais enfilé mon short en coton et je mangeais des cracottes à la framboise. Antoine sort de la salle de bain quelques minutes plus tard simplement vêtu de son caleçon.

- Tu dois être là-bas à quelle heure, lui demandais-je.

- Un chauffeur vient me chercher à 18h, donc j'ai le time, dit-il en s'allongeant à côté de moi.

Antoine me prit la télécommande des mains et zappa à ma place tandis que je prenais mon téléphone et faisais le tour des réseaux sociaux.

- T'es sûr que ça va aller les chaussures, me dit-il soudainement Antoine.

Je relevais les yeux vers Antoine et passais ma main dans ses cheveux mouillés.

- Mais oui Antoine, ça va aller tu sais, lui dis-je.

- Ouais je sais.

- Oh tu stresses, riais-je.

- Non !

- Aller arrête je vois bien que tu stresses, tu arrêtes pas de passer ta main dans tes cheveux et tu ronges tes ongles.

- Ouais bon peut-être un peu. Mais c'est important aussi.

Je lui souris doucement en le rassurant le plus possible. Vers 17h30 Antoine se releva et enfila son smoking noir et sa cravate.

- Non, je pense que tu ne devrais pas mettre de cravate en vrai, avec les chaussures ça fera trop, lui dis-je.

Il baissa la tête vers sa cravate et imagine avec les chaussures.

- Ouais t'as raison, me dit-il en retirant sa cravate.

Je lui souris doucement avant qu'il ne reparte vers la salle de bain.

- Mathilde ? Je fais quoi avec mes cheveux, crit-il depuis la salle de bain.

Je ris avant de me lever pour le rejoindre. Je me plaçais entre lui et le lavabo avec son pot de gel dans les mains. Antoine posa ses mains des deux côtés de mon corps tandis que je passais mes mains dans ses cheveux.

- Je te préviens, je ne suis pas coiffeuse hein, c'est à tes risques et périls, le prévenais-je.

- Je prends le risque, je te fais confiance, avoue-t-il en me regardant droit dans les yeux.

Je le regardais en baissant mes mains tandis qu'il passait une de ses mains dans le creux de mes reins. Antoine me regardait tellement intensément que je sentis mes joues rougir. Je ris avant de poser ma main sèche sur les yeux d'Antoine ce qui le fit rire.

- Aller arrête, riais-je.

- J'arrive toujours à te déstabiliser, j'aime bien, dit Antoine en retirant ma main de son visage.

- Ouais bah arrêtes, riais-je. Aller on va finir par être en retard là.

Antoine rit avant que je frotte mes mains entre elles pour avoir du gel sur les deux. Et je me dépêchais de coiffer Antoine pour faire au plus joli possible. Antoine se regarda dans le miroir pendant que je me lavais les mains pleines de gel.

Closer /Griezmann\Where stories live. Discover now