Tome 2 // Chapitre 22.

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×× Tout va bien ~ Orelsan ××

Mercredi 22 Février

17h43

Je passais mes mains sur mon visage en entendant l'annonce du médecin avant de le remercier dans le vague, avant qu'il ne laisse sa place à Morgane. Elle me prit dans ses bras en soufflant.

- Je suis soulagé que ça aille, me souffle-t-elle en resserrant sa prise autour de moi.

- Ça va Morgane, je n'ai que des égratignures et un petit traumatisme, ça va toi ?

- Oui, oui, ça va moi ne t'inquiète pas, un peu mal au cou mais ça va !

- Putain, Antoine va me haïr j'ai niqué sa voiture, commençais-je à angoisser.

- Je pense qu'il s'en fout de sa voiture, vraiment. Le principal c'est qu'on aille bien les deux.

Je soufflais encore sous le choc de ce petit accrochage que nous avions eu. Un mec nous était rentré dedans au moment où nous sortions du parking. J'avais été inconsciente un petit moment mais ça allait maintenant. Je me relevais du lit surement un peu trop vite puisque je vacillais à peine debout, Morgane me retient de justesse.

- Je... je vais vomir, préviens-je.

Morgane sauta sur la bassine qui était resté sur la petite table et me la tendit. Je rendis ce que je n'avais pas encore vomis tandis que Morgane me caressait doucement le dos.

- Je vais chercher un médecin, me prévient Morgane.

- Non, non, laisses c'est à cause de ma commotion, ça va passer dans quelques jours.

Morgane ne parut pas vraiment sereine mais prit mes affaires tandis que je prenais appuie sur elle pour me remettre debout.

- Antoine a dû partir à l'entrainement mais Sofie est là, m'annonce mon amie.

Je souffle une nouvelle fois avant de lui demander de s'arrêter deux minutes en sentant ma tête se remettre à tourner. Une fois que ça se calmait, je captais le regard inquiet de la brune.

- Ça va vraiment, je vais aller me coucher et prendre mes médicaments et ça va passer, la rassurais-je.

On passe la porte de ma chambre provisoire et avançons dans le couloir pour tomber sur une Sofie qui faisait les 100 pas dans le couloir. Elle nous sauta dessus quand elle nous vit arriver ;

- Merde, comment ça va vous deux, s'exclame-t-elle en nous examinant.

- Ça va quand Mathilde ne vomit pas, glisse Morgane.

- Comment ça ne vomit pas ? Qu'est-ce que tu as ?

- Rien, juste une petite commotion mais ça va passer avec le repos et les médicaments, essayais-je de sourire.

- Mais pourquoi ils ne te gardent pas, demande l'espagnole.

- Ah oui, tiens pourquoi ils ne te gardent pas hein Mathilde, me lance Morgane.

Je me renfrognais en entendant la remarque de la française. J'avoue avoir un peu forcé la main au médecin pour rentrer, je lui avais promis que je resterais couché et que si ça ne passait pas ou si ça empirait, je reviendrai. Morgane expliqua à Sofie que j'avais un peu forcé la main au médecin. L'espagnol me lança un regard noir tout en prenant les affaires que tenaient Morgane.

- Oui, c'est bon, grognais-je, on y va, j'aimerais me coucher...

Sofie souffle et me prend l'autre bras pour me soutenir jusqu'au parking. Morgane me tendit mes lunettes de soleil quand on passa dehors à cause du soleil qui me foudroya la tête, empirant mon mal de tête déjà présent et on attend Sofie qui avança sa voiture devant le hall pour qu'on puisse monter à l'intérieur et me tendit un petit sac au cas où.

Closer /Griezmann\Où les histoires vivent. Découvrez maintenant