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Samedi 4 Juin 2016, 8h15.

Chatenoy Le Royal

- Virgile descends on va finir par être en retard et le bus va partir sans nous, criais-je depuis la salle à manger.

Je me dépêchais d'enfiler mes sandales et de ré-ajuster mon short (tenue en média). J'entendis mon frère descendre les escaliers en courant.

- T'as tout ce qu'il faut ? Ton maillot ? Ton short ? Tes crampons et tout ? Ta carte d'identité ?

Virgile hocha la tête à chacune de mes questions mais à l'annonce de la dernière il fit demi-tour et partit en courant vers le bureau de papa. Je répondis rapidement au message de Thierry, l'entraîneur de Virgile et ami de mes parents, avant de me retourner vers mes parents qui buvaient tranquillement leurs cafés sur la table de la cuisine.

- Heureusement que je me suis occupé de tout le reste hier parce que Virgile a failli oublier sa carte d'identité, leur dis-je

- Tu diras à Thierry qu'on viendra en milieu d'après-midi puisqu'on aimerait passer voir Papi à l'hôpital. Mamie nous a dit qu'il n'avait pas trop le moral, me répondit mon père.

- Je fais passer le message. Vous ferez un gros bisou à Papi et vous lui direz que je passerais le voir cette semaine ou la semaine prochaine.

- D'ailleurs tu nous enverras un message quand vous êtes arrivé, précisa à son tour ma mère.

- C'est bon Mathy j'ai tout, cria mon frère depuis les escaliers.

- Génial, on y va !

- Aller à tout à l'heure champion !

Mon grand-père est en ce moment à l'hôpital. Il y a maintenant 1 an, on a découvert une masse, qui s'avère être cancéreuse, sur son colon. Il s'est fait opérer la semaine dernière pour retirer cette masse mais il y a eu quelques complications puisque la masse était plus grosse que ce qu'ils pensaient enlever à la base. Mon grand-père est le genre de personne qui est toujours dehors, il n'est pas du genre à rester à l'intérieur trop longtemps à ne rien faire. Alors vous vous doutez bien que rester coincé dans un lit pendant un long moment le fait un peu déprimé. De plus, les médecins lui avaient dit qu'il sortirait au bout d'une semaine. Mais son état ne s'est pas remis comme il faut.

Je pris les clés de la voiture de mon père avant d'ouvrir la porte d'entrée et de faire passer Virgile avec son sac de sport sur l'épaule. Je choppais le mien sur la table et refermais la porte derrière moi en appuyant sur le bouton d'ouverture de la voiture. J'ouvris la portière arrière de la voiture et y déposa mon sac sur le siège avant la refermer et d'ouvrir celle du conducteur. Je réglais le siège à ma hauteur et fis tous les réglages nécessaires avant de boucler ma ceinture.

- T'es prêt à montrer ce que tu vaux ?

- Toujours, me répondit mon frère avec enthousiasme.

- Je me demande qui va être le capitaine aujourd'hui puisque Paul n'est pas là, dis-je ne passant une vitesse.

- On verra, surprise !

On arriva au parking du supermarché quelques instants plus tard. Le bus était déjà là et Thierry faisait un petit discours aux enfants et parents présents. Je me garais rapidement et descendis de la voiture en prenant toutes les affaires dont j'avais besoin avant de verrouiller le véhicule et de m'avancer vers le groupe. Je souris à quelques parents que j'avais déjà vu et m'insérais dans la foule.

Closer /Griezmann\Où les histoires vivent. Découvrez maintenant