— Merci pour tout, murmurai-je beaucoup trop émue, en embrassant sa joue.

Un grand sourire vint illuminer son visage, avant qu'il ne me tende son bras, heureux. Je l'attrapai, inspirai un bon coup, puis relâchai tout. Mon père me murmura une dernière parole, rassurante, avant que nous commencions à sortir de la pièce.

Je marchais dans l'allée, en lançant quelques regards à mes amis. Jordan et Clément levèrent leurs pouces en l'air, tandis que Ben et Felicia me souriaient chaleureusement. Je ne pus m'empêcher de sourire, également, en voyant nos trois chiens sur un banc, un noeud de papillon blanc autour de leur cou. Et le meilleur dans ce magnifique spectacle, qui m'était donné, était mes deux petits anges qui se trouvaient sur les genoux de Brice, et de son père.

— Bonne chance ma chérie. Tu as juste à dire oui, rappelle toi. Et n'assomme personne, me chuchota mon père, avant de déposer un long baiser sur mon front et de me laisser aux mains de Loïs.

Il était beau. Terriblement beau dans son costume noir et blanc. Un sourire vint étirer ses lèvres, alors que j'admirais ses châtains parfaitement coiffés. Ses yeux presque noirs ne voulaient plus me lâcher et il s'empressa de déposer un tendre baiser sur mes lèvres.

— Le baiser devait arriver plus tard... intervint soudainement le prêtre, pendant que Loïs et moi soufflions.

— On le sait, nous déclarions en même temps.

Loïs me prit soudainement la main, une douce chaleur venant glisser contre ma peau. J'entrelaçai  mes doigts entre les siens, un petit sourire en coin. Loïs commença à s'amuser à me pincer la peau et je lui lançai un regard complice.

J'écrasai, comme par hasard, mon pied sur le sien, alors qu'il échappait un léger grognement.

— Et si nous sommes ICI... continua le prêtre, en nous lançant soudainement un regard noir.

Oh calme. Faut bien se détendre le jour de son mariage.

Je cachais tant bien que mal mon grand sourire, alors que Loïs commençait encore à me chercher.

Ne jamais chercher Romane, mon très cher et tendre futur mari.

Je plantai mes ongles contre son poignet, mais il se rapprocha de moi pour me pincer le dos. Une robe avec dos nue. Qu'elle brillante idée avais-je eu.

— C'est une blague ! m'exclamai -je d'un coup, beaucoup trop fort, en lui lançant un regard noir.

Il m'a fait mal cet idiot !

Loïs ne se tourna pas, et continuait calmement de regarder devant lui, comme si rien ne c'était passé. Ah oui. Le prêtre. Je me tournai moi aussi, lentement, avant de le voir me fusiller du regard. Oups.

— Ah ah... Hum... dis-je tout bas, en faisant mine de toussoter.

Loïs laissa échapper un rire, alors que je lui donnais une bonne tape sur le torse. Il haussa un sourcil, l'air taquin, avant de me pincer la joue. Les rires des convives commencèrent à bien se faire entendre, alors que je donnais finalement un coup de pied à Loïs, malgré la difficulté avec cette longue robe blanche.

— Faites-le tout seul ce mariage ! Je n'en peux plus ! hurla soudainement le prêtre, me faisant violemment sursauter.

Il plaqua contre le torse de Loïs, tous les papiers, avant de rapidement déguerpir et de nous laisser en plan. Ah bah génial. Super mariage.

— C'est de ta faute, dis-je en même temps que Loïs.

— Oh mon Dieu ! C'est vrai ?! Papa a toujours rêvé de faire cela ! s'exclama soudainement mon père, avant de débouler devant nous, en moins de dix secondes.

Tout le monde explosa de rire et mon stress venait finalement de s'en aller.

Le meilleur mariage au monde !

**

— Oui, soufflai-je émue, avant que Loïs ne m'entoure de ses bras et ne fasse coller amoureusement ses lèvres aux miennes.

— Vive les mariés ! s'écria toute l'assemblée.

— Bienvenue dans la famille, madame Wilson, me murmura mon mari à l'oreille, avant de m'embrasser.

— Je t'aime.

Bon sang mais c'est que c'est stressant ce genre de choses. Me marier une seule fois me suffit bien ! Je dirais non aux prochaines demandes, sûre et certaine !

— Moi aussi Romy... moi aussi.

Tous nos amis nous félicitèrent et mon sourire s'élargit en voyant mes deux bébés remuaient les mains en l'air. Je souriais aussi quand je voyais la chère tante de Loïs lui martyriser les joues... Pauvre petit chou. Loïs leva les yeux au ciel, avant de finalement croiser mon regard. Il laissa en plan sa tante, avant de m'attraper et de me faire tourner dans l'air.

— Je vais vomir ! dis-je, tandis que monsieur riait.

Hum. Je ne blaguais pas, en fait. Heureusement pour moi, pour lui aussi, il m'avait finalement redescendu. Je passai mes mains derrière sa nuque, avant qu'il ne colle son front au mien.

— Merci pour tout. Pour nos enfants, pour ce mariage. Je t'aime tellement, me souffla-t-il, les yeux brillants d'un amour infini.

— Je t'aime beaucoup trop, murmurai-je avec émotion, avant qu'ils ne scellent nos lèvres dans de merveilleuses promesses.


**


( Bonus pour vous remercier des 1M de vus  -quand ils ont été atteints- ! Je tenais vraiment à vous remercier de tous ça : des votes et vos adorables commentaires ! ♥️ Merci énormément à tous, à toutes. Tout cela c'est grâce à vous, comme je le dis toujours) 🤗♥️

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