Chapitre 30

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Il était déjà onze heures passés et je venais de finir de prendre ma douche. J'enfilai mes habits ; je coiffai vite fait mes cheveux bruns et me maquillai légèrement. Je rejoignis ensuite Loïs qui était posé sur un canapé, avec mon petit Eden. Je m'avançais vers eux puis me posai à côté de Loïs. Ah. Il était en train de regarder un documentaire animalier sur les girafes.

— Change de chaîne, dis-je en regardant la télé.

– Nop. J'aime bien les girafes moi.

— Vraiment ?

Loïs arrêta de regarder la télé pour me répondre :

— Vraiment.

Je soupirai, mais me rapprochai de lui afin d'attraper la télécommande. Bien-sûr, il n'arrêtait pas de tendre le bras hyper haut, pour que je ne puisse pas la récupérer.

— Allez Loïs !

Il remua la tête pour signifier que non. Je grognai légèrement et me jetai sur lui. Je n'arrêtais pas de lui faire des chatouilles, mais ça ne fonctionnait pas, hélas. Ok deuxième technique. Je m'avançai près de lui puis posai mon front contre le sien.

— S'il te plait Loïs, dis-je d'une toute petite voix.

— Non j'adore les girafes moi, répondit-il, en m'embrassant la joue.

Je poussai un râle et tentais encore d'attraper cette maudite télécommande. Loïs me poussa, mais n'ayant pas contrôlé sa force, je tombai. Enfin. Je m'agrippai à lui, nous faisant donc tomber tous les deux. Ma chute se passa très bien puisque je me retrouvais sur Loïs. Bon je pense que lui un peu moins bien, mais bon on fait avec.

— Ça va ? demandai-je avec un sourire narquois.

– Non. Une girafe s'est échouée sur moi.

— D'abord baleine puis girafe. C'est quoi après ?

— Hum je sais pas encore. Par contre tu peux bouger là. T'es lourde.

Je m'aplatis davantage sur lui, le laissant pousser un petit gémissement.

— Romane !

— Oui c'est moi, répondis-je, toujours collée contre lui.

– Allez, t'es lourde ! pesta-t-il.

— Roh lala c'est bon, soufflai-je, avant de me lever.

Je secouai mes vêtements et entendus directement quelques rires. Oula. Je me tournai aussitôt pour apercevoir mon père et Martine. Ils étaient derrière le canapé, un énorme sourire scotché sur leurs visages.

— Ça avance bien, ricana mon père, en me faisant un clin d'œil.

— Plus que bien, continua Martine en lançant un clin d'œil à Loïs, qui s'était relevé entre-temps.

— Plus que très bien, même, rétorqua Loïs.

Je lui donnai une tape sur l'épaule, pendant que Martine et mon père riaient.

— Bon le diner est prêt, vous venez ? reprit Martine, un grand sourire aux lèvres.

Nous nous dirigions vers la cuisine, et le diner débuta donc. Nous parlions de tout et de rien, quand mon père s'aventura sur un sujet plus intime. Un sujet très gênant, d'ailleurs. Dès que Martine partit dans la cuisine, il en profita pour demander si nous avions de quoi nous protéger. Oui. Il parlait bien de ce que vous pensez.

— Papa ! dis-je, gênée.

— Oh ne vous inquiétez pas coach. Nous n'avons toujours rien fait, avoua soudainement Loïs. Mais j'espère cependant que ce sera pour bientôt !

Je rêve ou il se fiche de moi là ? Il compte noter une date sur le calendrier et hop c'est parti ? Non mais je rêve. Énervée, je me levai de la table pour me rendre dans ma chambre.

Cet homme ne connaît vraiment pas le terme d'intimité.

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