Chapitre 2.

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                               « Elle est revêtue de force et de gloire, Et elle se rit de l'avenir.»
                                            Proverbes 31:25

Le lendemain matin, je me lève avec le sourire aux lèvres. Descendant, en chantonnant pour prendre le petit déjeuner avec les autres enfants. J'arrive à la cafétéria avec un sourire, un très grand sourire que tout le monde a remarqué bien sûr. Je prends mon plateau et je décide de me mettre sur une table, seule dans mon coin comme d'habitude. Au menu, on avait du pain au lait avec des carottes râpées. Je mange vite fait, je fais ma vaisselle, puis je remonte dans ma chambre pour aller faire ma valise.

Arrivée dans la chambre les deux filles n'étaient pas là. Je range donc mes affaires à une vitesse extraordinaire. Je n'ai pas beaucoup d'affaires, donc ma valise était assez simple à faire. J'ai deux chaussures, un jean, une robe et deux t-shirts et deux pyjamas. On fait nos machines régulièrement, donc je n'ai jamais eu besoin de plus. Le stricte minimum me convient très bien. Je boucle ma valise et je vais voir la directrice.

Je toque à la porte de son bureau.
- Entrez !

- Bonjour madame, je voulais savoir à quelle heure, ils allaient arriver...dis-je en baissant la tête

- Ils viennent dans 30 minutes, tu ne t'es pas encore lavée?

-N..non

- Bah vas-y, qu'attends tu ? Le déluge ?

Je ferme sa porte sans répondre à son commentaire sarcastique. Je file me laver. Je habille, lorsque la porte s'ouvre sur les deux autres filles

- Où vas tu comme  ça avec ta valise ?

L'autre fille m'arrache ma valise des mains. Elles se mettent à rigoler toutes les deux. Mais elles sont quel âge sérieusement ?

- Donnes moi ma valise

- Ah tu parles maintenant (l'une d'entre elle )

- Eh j'ai pas le temps pour vos conneries. Donnes moi ça tout de suite, avant que j'informe la directrice que vous vous tapez les garçons de la chambre d'en face

- Qu'est ce que t'as dit ? ( l'une d'entre elle )

- T'as très bien entendu. Je suis pressée.J'ai pas le temps.

J'arrache la valise de sa main, elle commence à me tirer les cheveux. Je lui ai foutu une bonne gifle et je suis sortie de la chambre, en les laissant ça entre folles.

Je commence à avoir la boule au ventre quand je croise le regard de la directrice. Elle me fait le geste de venir dans son bureau. J'ai pris un grand souffle avant d'entrer. Je vis une femme et un homme, ils étaient noirs comme moi quoi. L'homme   m'avait l'air tellement gentille. La femme, elle était là, juste là quoi. On a fait connaissance, ils se sont mis à parler de signature de papiers avec la directrice. Deux heures après, j'ai dis au revoir à la directrice, et je suis entrée dans leur voiture. Un nouveau départ s'annonce.

La route était longue, on allait en direction de Paris. C'est à 5 heures de routes de l'établissement où j'étais.  Pendant la route, il y'a avait de la musique. Ils m'ont commandé du KFC, je ne savais pas du tout ce que c'était. Quand, j'ai ouvert la boîte j'ai vu du poulet. Ce poulet était tellement bon.

On est arrivé en face d'une maison. Je suppose que c'était la leur. Elle était belle et simple. Je sors de la voiture. Le monsieur qui s'appelait Adrien a pris ma valise . Sa femme, Raquelle, se chargea elle d'ouvrir la porte de la maison.

J'entre dans la maison, ils m'ont fait visiter, et ils m'ont montré ma chambre. Elle était vide et meublée à la fois. Je pose ma valise quand Adrien entra dans ma chambre.

- T'es venue avec toutes tes affaires? me demande t-il

- Oui monsieur, dis-je la tête baissée

- Pas de monsieur ici, appelle moi papa

- Papa ?

- Oui, maintenant je suis ton père. On va aller t'acheter des vêtements tout à l'heure.Ranges tes affaires puis viens manger.

- D'accord

J'ai mangé avec eux. On a bien rigolé et discuté ensemble. Je suis partie faire du shopping avec Adrien. J'étais tellement choquée et fatiguée avec tout ce qu'il m'avait acheté. Je n'étais tellement pas habituée à un tel luxe. On sort du centre commercial et on se dirige vers la voiture. Adrien m'a fait visiter les alentours pour que je puisse me repérer. Une fois arrivée devant la maison, j'allais sortir quand Adrien me stoppe. Il ouvre une boîte.

- Tiens c'est pour toi, me dit-il

- C'est quoi ?Et puis c'est..c'est beaucoup trop.Je ne peux pas.

- Ne me fatigues pas, t'es ma fille maintenant. Tu as le droit à ce que tu veux. Tiens.

J'ouvre la boîte, je vois que c'est un iphone. J'avais déjà vu ce téléphone passé dans les pubs à l'établissement. J'étais choquée.

- Il faut qu'on puisse te contacter quand tu sortiras.Donnes je te montre comment on l'utilise.

Il m'a montré, il a mis son numéro de téléphone et celui de Raquelle.

- Merci beaucoup..P..Papa

On s'est fait un câlin et on est rentré à la maison. Au fil du temps je me rapprochais beaucoup de Adrien. Lui et moi, on avait vraiment une relation père fille, fusionnel. Je remercierai jamais autant le seigneur de l'avoir mis sur ma route. Mon papa. Mon seul et unique papa.



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                                             Pamola05

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«Orpheline?»Where stories live. Discover now