«Orpheline?»

Chapitre 7.

«Je veux de ton corps jusqu'à l'overdose »
Tayc

Point de vue de Harry

Je me réveille. Je sens un poids sur mon épaule, je tourne la tête et je vois Aïda. Elle est telle moche quand elle dort celle là. En plus, elle dort mal. Je me penche et je prends mon téléphone pour regarder l'heure. Il est 17h. On a beaucoup dormir. Je décide de me lever et de la réveiller, elle aussi. Il faut qu'on aille prendre Kaïra à l'hôpital.

Je la secoue mais elle veut pas se réveiller. Mais elle joue avec qui elle ? Je vais prendre une bouteille d'eau et je lui en mets plein le visage.

- MAIS T'ES MALADE OU QUOI ?, dit-elle criant

Je ne lui réponds pas. Elle commence à me courir après. Ça se transforme en jeu. On a bien rigolé mais la réalité nous a vite rattrapé. On devait prendre Kaka à l'hôpital.Son visage est vraiment comme un caca très dur. Bref, on se met en route pour l'hôpital.

Lorsqu'on arrive à destination, le médecin nous annonce que Kaïra est partie de l'hôpital depuis 14h. Mon coeur commence à battre. Je croise le regard paniqué de Aïda.

- Mais elle n'est pas rentrée à la maison Harry!, me dit-elle apeurée

Je ne réponds pas. Je crois que j'ai pris cette mauvaise habitude chez Kaïra. J'essayais de réfléchir mais Aïda n'était pas du même avis. Elle me tapait sur le torse en pleurant.

- Aïda, arrêtes de pleurer, lui dis-je sèchement

Elle s'en va un peu plus loin en essayant de reprendre ses esprits. Kaïra n'a pas son téléphone sur elle. J'ai pris mon téléphone en essayant d'appeler le groupe ( Isayah, Bilel, Sophiane, Riad et Cyriame). Mais personne ne la vu. C'est incroyable ça, où est-elle allée ?

Je dis à Aïda, de venir et on part en direction de l'appartement de Bilel.

Point de vue de Kaïra

C'est pas vrai ? Je commence à me mettre à accélérer.Je courais à une vitesse, mais il a réussi à me rattraper. Je rêve?Je suis aussi lente ?Un vieux comme lui cours aussi vite ? Je commence à trembler, je lui ai mis un coup dans les bijoux de familles mais il n'a même pas flenché.Je savais que j'avais vu plus d'issue.

Il m'a balancé dans sa voiture. Après 2 heures de routes, on arrive devant une maison abandonnée.Mon cœur saignait. Mes jambes couvertes de chair de poule, tremblaient.
On est sorti de la voiture. Il m'a tiré à l'intérieur de cette maison. La maison sentait le renfermé, il y'avait très peu de meubles, justes des tableaux et une table en verre pour préciser. Ce porc n'a même pas attendu, il m'a fait tomber au sol. Il se mit sur moi, il a descendu son pantalon et son boxer.Une odeur nauséabonde envahit la pièce suite à son geste. Il enlève mon bas de pyjama. Oui, j'étais encore en pyjama.Le même pyjama avec lequel, je suis tombée de mon lit. Il m'a pénétré d'une force. Je criais, je pleurais. Il voulait vraiment m'enceinter ce malade. Même après 1 an, il m'a reconnu. J'essayais de me débatte mais rien. Il prenait son pied à ce que je vois. Il me disait que j'avais le meilleur corps qu'il n'avait jamais vu. Il me tirait les cheveux, il mettait tout son poids sur moi. Je sentais son souffle sur mon cou, j'avais envie de me tirer une balle en pleine tête. La vie veut vraiment m'enseigner que je ne vaut rien. Il me viol à même le sol. Encore ce sol, lui et moi on est fait pour être ensemble. Je suis faite pour être en bas de l'échelle. Je suis faite pour être écrasée.
Je me dégoûte.
dégoûte.