Chapitre 8. "- MAMAN..!"

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Même si Haydée ne pensait pas souvent à ses origines, parfois quand elle regarder sa mère et son père ensemble elle ne pouvait s'empêcher de se dire qu'elle ne leur ressemblait vraiment pas. Ses deux parents étaient bruns aux yeux marrons et Haydée était tout l'inverse. Elle n'avait aucun air de famille, pas les mêmes yeux, pas le même nez ni la même bouche. Elle ne leur ressemblait pas. Absolument pas. Et de temps en temps ça la rendait triste.

Elle se mit soudainement à réfléchir à son devoir qu'elle avait laisser en plan sur la table et à sa mère qui devait à cet heure ci, préparer une punition digne de ce nom pour lui avoir faussé compagnie. Haydée fit une grimace. L'idée de nettoyer la maison ne lui plaisait vraiment pas, mais elle ne voulait pas rentrer. Elle en avait marre d'être enfermer à l'intérieur toute la journée. Haydée fermit les yeux et sans vraiment s'en rendre compte s'endormit.

Lorsque enfin elle se réveilla une boule d'angoisse c'était former au coin de son ventre. Presque imperceptiblement Haydée savait déjà. Mais elle c'est levée comme si tout allait bien, elle a regarder le ciel quelques secondes et elle jugea bon de rentrer. Elle ne savait pas combien de temps elle venait de passer allonger dans l'herbe. Alors elle descendit la colline et plus elle s'approcha de la ville plus elle sentait cette odeur répugnante de mort.

Quand elle réussie à atteindre le clocher et que ses yeux attrapèrent un instant les silhouettes d'hommes paniqués, Haydée remarque tout de suite qu'ils couraient tous vers le même direction: La porte du mur Maria. Il n'y avait pas vraiment d'explication logique ou rationnel à ce mouvement de foule. Haydée était rester figée un instant. Comprenant lentement sous les cries horrifié des habitants.

La district Gaïra venait de tomber.

Quand l'information fit le tour de son cerveau et de ses terminaisons nerveuses Haydée n'avait qu'une seule idée en tête fuir. Le plus vite et le plus loin possible. Mais quelque chose l'empêcher de bouger. Elle était paralysée par la peur, une angoisse terrible qui lui rongeait tout les organes vitaux et qui la figée sur place. Les yeux de la blonde croisèrent ceux d'une femme, plus jeune, mais pas assez pour être une enfant. Celle-ci les larmes aux yeux s'approcha en courant vers Haydée et posa ses mains sur ses épaules.

Ce contact réveilla l'enfant de sa torpeur et Haydée sentit ses lèvres tressoter elle avait vraiment envie de pleurer.

- Pitié.. Tu n'aurais pas vu Daniel ?

Haydée n'arrivait plus à ouvrir la bouche, aucun son ne sortait elle ne faisait que fixer la femme sans dire un mot. Daniel. La blonde réfléchissait à toute allure. Daniel était le boulanger et elle l'avait croisé un peut plus tôt mais.. Il se dirigeait vers le fond de la ville. Sûrement là où le mur avait cèder.. Es ce que Daniel avait réussi à s'échapper ? .. ou alors ?..

La femme secoua brutalement Haydée. Cette fois elle pleurer vraiment.

- Bon sang ! DIS moi ou est mon mari ! Merde ! HAYDÉE !

La jeune fille ouvrit la bouche pour parler mais un fracas immense lui coupa la parole. Elle tourna la tête en même temps que la femme, il y en avait un là. Juste au bout de la rue. Haydée se figea. Elle ne comprenait pas. Pourquoi.. Comment était-ce possible ? Depuis combien de temps les titans avaient réussis à pénétrer la ville ? Pourquoi était-il déjà à ce niveau du district alors que l'évacuation n'avait pas encore eu lieu ? .. Es ce que le bataillon aurait oublier d'en tuer un ? Ce titans avait-il réussi à passer à l'insu du bataillon et pénétrer encore plus loin dans la ville ?

Les yeux du monstre croisèrent ceux de Haydée et la femme qui l'a tenait encore  par les épaules se mit à hurler et à courir pour échapper au titan qui s'approcher d'elles. Haydée sentit son estomac se retourner. Et enfin, elle se mit, elle aussi, à courir. Elle courrait à en s'en arracher les poumons. Elle avait toujours courus vite. Mais aujourd'hui c'était très différent. Jamais au grand jamais elle n'avait déjà couru pour sauver sa vie. Elle ne ressentait même pas la fatigue. Elle ne sentait même pas ses pieds taper contre le sol. Elle n'entendait même pas les cris des villageois sur son chemin. Elle ne voyait rien, à part sa destination. Sa maison.

LivaïxOc : Presque tout.Where stories live. Discover now