Loup Garou

JOUR 3

LÉO

Léo se leva discrètement durant la nuit. Il entra sans frapper dans la cabane d'Elsa.
Il posa sa main sur la bouche de la jeune fille et lui fit signe de se taire.

—Chut.

—Qu'est ce que tu veux? murmura Elsa un peu surprise du sourire carnassier que Leo affichait.

—Ce midi on élimine quelqu'un.

—Ce n'est pas une raison pour me réveiller au beau milieu de la nuit. Explique toi.

—Nous qui sommes des loups, on doit voter ensemble, pour la même personne.

—Jusque là, je suis d'accord.

—Il faut que les autres Loups nous suivent aussi.

—Non, non, pas tous, se serai trop suspect. Nous sommes neuf Loups, il faudrait prévenir trois autre Loups ainsi nous serions cinq voire plus si d'autre personnes votent avec nous. D'ailleurs contre qui veux-tu voter ?

—D'accord. Et je pense éliminer Johanna.

—Argumente...

—C'est une peste cette fille, elle a réussi à devenir maire, elle va nous mettre des putains de bâtons dans les roues. En plus elle est mauvaise, je le sens dès qu'elle m'approche. Elle veut éliminer les Loups.

—Tout le monde veut éliminer les Loups.

—Elle va nous éliminer un par un cette connasse, je ne la sens pas.

—Pourquoi tu ne la supportes pas?

—Je viens de te le dire, s'énerva Leo.

—Mouai..., la blonde ne semblait pas convaincue.

—Quoi! Il faut se méfier d'elle, c'est tout!

Elsa le regarda un peu suspicieuse.

—Et si on ne vote pas pour elle on vote contre qui?

—Florian ou Amandine.

—Non, pas eux non plus. Je pense que Florian peut être un allié, ne l'élimine pas et puis Amandine nourrit le camp, c'est pratique pour l'instant.

—Ok.

***

Quand Leo retourna dans sa maisonnette, l'aube pointait déjà son nez et sa minuscule cheminée s'était éteinte durant son absence. Il se rendormit dans le froid, se qui acheva de le mettre de mauvaise humeur.

***

Toc toc toc

Toc toc toc

Leo se retourna en grognant sur son lit.

Toc toc toc

—Quoi!

—Je peux entrer?

—C'est qui?

—Anastasia.

Leo se redressa sur son matelas et vit la jeune fille entrer dans la pièce, ses cheveux roux volants avec le vent.

—J'apporte le petit déjeuner.

Le jeune homme se radoucit quelques peu.

—C'est quoi?

—Il y a une pommes, quelques mûres et des noix.

—Merci.

—Bon, je vais y aller.

—Non, attends un peu, fallait que je te parles.