14-Epilogue.

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Depuis l'assassina de Bellwether, plusieurs semaines s'étaient écoulées durant lesquelles ma vie, ainsi que celle de Judy, redevint enfin calme. Leodore Lionheart retourna au poste de maire de Zootopie et instaura toutes sortes de nouvelles règlemetations pour stopper le phénomène des chasseurs de canidés. Désormais, pour protéger la ville de ceux-ci, il y avait des militaires et des policers à tous les coins de rue avec l'objectif de les traquer pour les faire changer de camp, les bannir ou les tuer s'ils résistaient. Evidemment, cette façon d'arranger le problème effrayait certaines personnes qui ne se sentaient plus vraiment en sécurité, mais ce système avait déjà prouvé son efficacité. De plus, un programme pour l'intégration des canidés dans la société avait été lancé, même si ça allait mettre énormément de temps pour y arriver. Dans un premier temps, une loi avait été créée pour interdire le meurtre de canidés pour en faire de la nourriture et donc appaiser les tensions entre les animaux civilisés et les animaux sauvages. D'ailleurs, plus personne n'avait le droit de considérer les canidés comme des sous-êtres ce qui allait faciliter une bonne entente et une égalité correcte. Pendant que tous ces changements se faisaient appliquer, Judy et moi, on était dispensé de travail pour nous reposer mais aussi pour être sûr d'être en sécurité jusqu'à la fin de l'opération de nettoyage. Les premiers jours, on était retourné dans l'appartement de Judy pour nous y cacher parce que c'était trop voyant d'emménager directement dans ma nouvelle maison. Ensuite, quand on fut averti par Bogo que les environs commençaient à être sécurisés, on se mit à sortir tous les jours pour enfin profiter de notre vie à deux. Pour une raison de nostalgie et d'amusement, on avait décidé de retracer notre petite aventure qui nous avait permit de nous rencontrer jusqu'au moment où on avait été banni de la ville. On se souvenait encore de tout, ma tentative de vol dans la ruelle du centre ville, nos retrouvailles devant le repère de Mister Big dans la banquise, nos chamailleries un peu partout pour nous taquiner l'un l'autre, mon intégration dans la police, notre première enquête et tout le reste... On prit la voiture pour refaire ce parcours et, sur le chemin, Judy se tourna vers moi tout en conduisant avant de me dire :

- "Je te remercie infiniment, Nick..."

- "Heu... Ca va Judy? Pourquoi tu me dis ça soudainement?", demandais-je avec un sourire interrogateur.

- " Pour tout... Grâce à toi, j'ai pu vivre des choses incroyables et ce, même si ce n'était pas toujours joyeux... En fait, tu m'as tout simplement permis de réaliser mon rêve!", me répondit-elle en souriant à son tour.

- "Ce n'est rien, Judy... Et moi aussi je te remercie... Grâce à toi, j'ai réussi à avoir une vie normale et les canidés ne sont plus en danger de mort permanent! Tien, en parlant de ça, il y a une promesse que j'ai fait à quelqu'un et je vais bientôt devoir la tenir.", répondis-je à mon tour en me sentant soulagé d'un immense poids après toute cette histoire.

- "Ah bon? J'ai raté quelque chose? Parce que je ne me souviens pas que tu ais promis quoi que ce soit à quelqu'un.", me dit-elle d'un air intrigué.

- "Oh, c'est vrai, tu étais encore retenue prisonnière chez Bonnie... En fait, pendant que je préparais avec Bogo le plan pour te sauver, j'ai eu le temps de discuter avec lui et j'ai appris qu'il rêvait de voir la réelle nature à l'extérieure de la ville. Je lui ai donc promis que, un jour, j'allais l'y emmener... En plus, ça pourrait être pour moi l'occasion de lui présenter ma famille, ainsi qu'à toi, comme ça vous pourrez voir que certains canidés sont quand même civilisés, contrairement à ce qu'on pense.", expliquais-je en regardant la route par la fenêtre tout en ayant l'air perdu dans mes pensées.

Au moment où j'eus terminé de dire ça, on vit une autre voiture qui roulait très lentement, comme si elle avait un problème. On s'arrêta à côté et, une fois sorti de notre voiture, on toqua sur la vitre de celle en difficulté avant de voir, à ma grande surprise, Flash qui ouvrit la porte. Judy ne le connaissait pas, mais il me reconnu et se tourna donc vers moi avant de dire très lentement et d'un air perdu :

Zootopie : Deux drôles de flics - Tome 2 [FR]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant