13-Soulèvement et révélations.

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- "Ne t'en fais pas... Ca va bien se passer... Je suis aussi déterminée que le jour où on a dû tuer Gidéon et Bonnie... On va s'en sortir et on va pouvoir enfin vivre comme on l'a toujours voulu, d'accord?"

- "Oui... Je te crois... C'est juste que j'ai peur de ne pas avoir les réponses à mes questions... Ou pire encore... Les chasseurs de canidés sont vraiment trop dangereux...", répondis-je en vérifiant moi aussi les munitions de mon pistolet.

- "Bonnie avait raison pour une chose... Ce n'est pas parce qu'on est une proie qu'on ne sait se défendre ou faire du mal à quelqu'un. Il ne t'arrivera rien.", confirma Judy avec le même regard agressif que les soldats.

Ensuite, le véhicule s'arrêta d'un coup et on sortit tous en direction du bâtiment. Arrivé à l'intérieur, un des soldats ordonna à tout le monde de quitter les lieux pour être en sécurité tandis que les autres défoncèrent la porte de l'escalier de secours pour y aller. Judy et moi, on restait au milieu du groupe pour que notre protection soit optimale tandis qu'on montait d'étage en étage. Soudainement, une alarme se mit à retentir tandis qu'une voix dit dans les haut-parleurs de l'établissement :

- "Attention, de nombreux intrus ont été signalés au premier étage. Nous supposons qu'ils essayent d'atteindre les bureaux politiques à la recherche de quelqu'un d'important. A tous les employés, veuillez vous mettre à l'abri en attendant la sécurité."

Les chasseurs de canidés nous avaient repéré beaucoup plus vite que prévu, on allait devoir redoubler d'efforts pour réussir à trouver Bellwether avant de nous faire intercepter ou encore qu'elle évacue l'immeuble. On pouvait entendre les renforts ennemis monter les escaliers à peine quelques étages plus bas, et ils se rapprochaient de plus en plus. Puis, alors qu'on arrivait au dernière étage et qu'on sortait justement de la cage d'escalier, on vit qu'il y avait déjà plusieurs chasseurs de canidés présents dans la pièce de réception du bureau de Bellwether, à l'intérieur duquel elle se trouvait à coup sûr. Tout le monde sortit son arme avant de viser quelqu'un du camp adverse avec celle-ci. L'un des soldats bloqua la porte qui menait aux escaliers pour empêcher les autres renforts d'arriver tandis qu'un autre se mit à dire :

- "Au nom de la loi, veuillez déposer vos armes et vous rendre! En tant que gardes du corps politiques, vous n'êtes pas censé contester une arrestion par la police de votre propre ville!"

- "Vous n'avez rien à voir avec cette ville! Vous n'êtes rien d'autre que des rebelles!", répondit agressivement l'un des chasseurs de canidés.

A ce moment-là, je vis Judy regarder autour d'elle comme si elle comptait le nombre d'alliés et le nombre d'ennemis. Je commençais à comprendre ses intentions donc je me mis également à compter. Dix alliés contre sept ennemis, le combat pouvait largement être gagné si d'autres renforts n'arrivaient pas, en plus du fait qu'on avait des gilets pare-balles. Et sans même que j'y sois préparé, Judy tira sur l'un des chasseurs de canidés ce qui déclencha une fusillade dont je profitai avec elle pour forcer le passage vers le bureau de Bellwether. Quand on arriva tous les deux à l'intérieur, on ferma à clef la porte avant de nous retourner vers notre cible qui se trouvait effectivement là. On pointa tous les deux notre arme vers elle tandis que Judy prit les reines de l'opération en lui disant :

- "Rendez-vous! Cette histoire de dictature et de génocide est terminée!"

- "Lieutenant Hopps? Judy? C'est bien toi?", demanda Bellwether avec un air à la fois effrayé et à la fois étonné.

- "Oui, c'est moi, le flic que vous avez manipulé et que vous avez tenté de tuer en lui confiant la mission de récolte en dehors des murailles de la ville!", s'écria Judy tout en s'énervant.

- "Pardon? Mais c'est pas vrai! Jamais je n'ai essayé de te tuer! Au contraire, j'ai tout fait pour t'aider! J'ai convaincu les chefs de police d'améliorer ton grade et de te confier des missions plus importantes! En aucun cas je ne voulais ta mort!", se justifia Bellwether d'un air de plus en plus paniqué.

- "Ah oui? Pourtant vous êtes à l'origine du mouvement d'extermination des canidés!", m'écriais-je à mon tour.

- "Tu... Tu es un renard?! Et qui parle en plus?! Mais... Ce n'est pas possible... Tu es le fameux Nick Wilde? C'est toi le canidé qui retenait le Lieutenant Hopps contre son gré?", demanda Bellwether.

- "Quoi? Mais Nick ne m'a pas du tout séquestré! Au contraire, c'est lui qui m'a aidé depuis que je suis dans cette ville! On est... ami et des coéquipiers de la police de Zootopie! On avait tous les deux été exilés à cause de votre mission de récolte! Et depuis ce jour, plus rien n'est normal!", expliqua Judy toujours agressivement.

- "Mon père adoptif, Alexandre Lionheart a été assassiné, il y a énormément de chasseurs de canidés qui ont pris le contrôle de la ville et qui nous ont traqué tandis que vous preniez le pouvoir pour créer une dictature!", précisais-je d'un ton accusateur.

- "Ce n'est pas du tout ce que j'avais demandé! Ce sont les chasseurs de canidés qui m'avaient dit que Nick Wilde retenait le Lieutenant Hopps et qu'il menaçait de la tuer, tout comme il avait tuer Alexandre Lionheart... C'est pour cette raison que je les avais tous engagé... Parce que j'avais peur que tous les canidés deviennent comme toi et qu'ils mettents en péril la vie des citoyens de la ville... A votre avis, pourquoi j'avais spécialement confié la mission de sauvetage vis-à-vis de vous à Bonnie Hopps? Parce que n'importe quel autre chasseur vous aurait tué tous les deux en pensant que vous étiez complices! Alors que ce n'est pas ce que je voulais, donc j'avais envoyé Bonnie partir à votre poursuite parce que je savais qu'elle allait reconnaitre Judy et donc l'épargner! Je vous jure que je ne savais pas que Nick Wilde c'était toi... Sinon, je n'aurai jamais fait ça! J'ai toujours su qu'un renard intelligent et civilisé vivait dans la ville, mais je ne connaissais pas son nom... Maintenant, je le sais...", continua à se justifier Bellwether.

- "Sérieusement?... Les chasseurs de canidés vous ont clairement menti pour que vous les aidiez à prendre du pouvoir... Je suppose qu'en échange de leur protection de la ville, ils vous ont demandé l'immunité face à la justice et le droit de diriger la population?", questionna Judy en se calmant.

Au même moment, avant même que Bellwether puisse répondre, un bruit assourdissant se fit entendre et la vitre qui se trouvait derrière elle se brisa. Son regard devint vide tandis qu'une tache rouge apparut et se mit à grossir sur sa poitrine. Puis, elle s'écroula par terre dans une flaque de sang. Le temps que Judy et moi, on arriva près d'elle, il était déjà trop tard, son pouls ne se faisait plus ressentir. Ensuite, le téléphone sur le bureau se mit à sonner et, pusique personne ne décrocha, la messagerie vocale s'activa et une voix masculine dit à travers celui-ci :

- "Nick Wilde et Judy Hopps, je viens de mettre fin aux jours de la personnes qui avait transformé cette ville en prison et qui avait ordonné l'extermination des chiens, des loups et des renards. Manipulation ou pas, je m'en fiche puisqu'elle était dans tous les cas coupable. Je pouvais entendre tout ce qui se passait dans cette pièce grâce à un micro. Je dois bien avouer que vous êtes plutôt lents à agir... J'ai quand même été obligé de vous faire croire que vous étiez en danger pour que vous vous en prenniez à Bellwether. L'autre jour, le sniper qui vous tirait dessus mais qui n'arrivait pas à vous toucher, c'était moi. Mais je l'avais fait exprès, car je ne manque jamais ma cible... La preuve est juste devant vous. Je suis votre nouvel allié face aux chasseurs de canidés et vous pouvez m'appeler Jack Savage."

Quand il eut fini de dire ça, le téléphone s'éteignit et en tournant la tête vers l'extérieur de l'immeuble, je vis le même lapin étrange que plutôt dans la journée, qui se trouvait sur le toit d'un autre bâtiment. Je n'avais aucune confiance en ce qu'il venait de nous dire mais s'il avait voulu nous tuer, il l'aurait fait depuis longtemps. Tout à coup, les soldats enfoncèrent la porte du bureau et entrèrent, ce qui nous laissait penser qu'ils venaient de gagner le combat contre les chasseurs de canidés. Face à la mort de Bellwether, on allait falloir tout leur expliquer ainsi que faire un rapport auprès du Chef Bogo et de Leodore. De plus, les médias allaient se faire un plaisir de parler de ça. Malgrè tout, il y avait un point positif à ce qui venait d'arriver : cette histoire était enfin terminée, et pour de bon.

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Zootopie : Deux drôles de flics - Tome 2 [FR]Where stories live. Discover now