Chapitre 19

219 8 1
                                    

Nous sommes tous assis sur le canapé, moi dans les bras de Antoine, Aaron lui est endormi sur mes jambes, et mes doigts ne peuvent s'empêcher de caresser son magnifique visage. Je leur ai raconté mon altercation avec la soeur.

-Je comprends pas à pourquoi te réclamer ces parts seulement maintenant, m'explique Lydia.

-Justement c'est ça que je n'ai pas compris. Mon père n'est pas du genre rancunier au point de me retirer mes parts, contrairement à ma mère...

-Mais ces parts vous servent à quoi ? Demande Antoine.

-Mon père contrôle la société, mais ma mère non, elle ne possède rien, elle travaille y juste pour aider mon père mais c'est tout. Et mon père a donc décidé de nous donner des parts à moi, mon frère et ma soeur. Comme ça s'il arrive quelque chose à mon père, la compagnie sera assurée d'avoir un nouveau dirigeant appartenant à la famille.

-C'est comme un héritage enfaite, dis Paul.

-Oui mais ces parts nous permettent aussi de prendre des décisions. Mais moi comme je me suis jamais intéressé à la société je n'ai jamais pris part à ce genre de trucs, donc ces parts ne signifiais rien pour moi.

-Donc pourquoi ne pas leur donner si tu n'en veux pas ? M'interroge Paul.

-Parce que c'est mon droit de naissance ! Et même si je n'en veux pas, elle revienne à mon fils de droit. Mais je comprends pas pourquoi mon père m'a donné les plus grosses si c'est pour me les reprendre. Ça ne peut pas être à cause d'Aaron, il n'est pas aussi mesquin, enfin c'est ce que je croyais. Je réponds en regardant mon fils.

-Tu devrais peut être y aller, t'expliquer avec ton père et comprendre ce qu'il se passe... Me dis Antoine en me caressant la joue.

-Je ne peux pas y aller, je ne suis plus la bienvenue là bas. Je ne veux pas les revoir. Et je n'ai pas envie qu'Aaron se retrouve dans cet ambiance pourri.

-Tu n'as pas à avoir peur, tu y vas seulement pour des explications et tu reviens, rétorque Lydia.

-Je n'ai pas peur... je suis terrifié...

-Je viendrais avec toi, tu ne seras pas seul, me propose Antoine.

-C'est vrai ? je lui demande en le regardant avec des yeux rempli d'espoir.

-Bien sûr, je ne veux pas te laisser seul.

J'allais l'embrasser mais je me suis rappelé du pari, je grimace et me recule. A ce que je vois il a compris vu son sourire en coin. Il me montre sa joue, pour que je lui dépose un baiser, ce que je m'empresse de faire et il me serre dans ses bras.

-Tu veux que je vienne aussi ? Me demande Lydia.

-Non ne t'inquiète pas, en plus de ça tu as ton travail tu ne peux pas tout lâcher.

-Tu es sûr ? Ça ne me dérangerait pas de coller mon poing à la figure de Maria...

Je rigole et me lève pour coucher mon fils sur mon lit. Antoine me demande de le laisser faire, j'accepte avec plaisir. Voir Antoine porter Aaron dans ses bras me réchauffe le coeur, je n'arrive toujours pas à croire qu'il veuille toujours de moi et qu'il accepte mon fils. Je me sens tellement bien, je pourrais m'habituer à cette vision. Je l'aime tellement que je me demade sans arrêt si mon amour peut être plus fort. Mais chaque jour il me donne une raison qui me prouve que mon amour pour lui ne cesse de grandir.

Antoine reviens et m'embrasse le front avant de se rassoir à côté de moi.

-Tu voudrais qu'on parte quand ? Me demande le très bel homme qui se trouve à mes côtés.

Mon Attirance Pour GriezmannOù les histoires vivent. Découvrez maintenant