Chapitre 18

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-Quoi ?!

-C'est mon fils... Je répéte avec un peu plus d'assurance dans la voix.

Le visage d'Antoine est devenu blanc, j'y est pu lire la surprise, l'incompréhension, la tristesse, la colère et le mépris. Je vois rien qu'à son regard qu'il me déteste.

-Antoine je peux tout expliqué...

-J'ai pas envi de t'écouter, répond t-il durement mais calmement sûrement pour ne pas effrayer Aaron qui est dans ses bras.

Je me penche vers lui pour prendre mon fils, mais celui ci me rejette et se niche dans les bras d'Antoine.

-Aaron viens là.

-Non ! Je veux rester avec monsieur Grizouu !

-Je dois parlé avec ta maman bonhomme, je reviendrai te voir quand on aura fini, lui explique Antoine.

Aaron hoche la tête, et Antoine le repose.

-Ne vous inquiétez pas je vais m'occuper de lui, nous dit Paul.

Je fais un geste de la tête à Antoine, pour lui demander de me suivre. Quand on arrive dans ma chambre, je nous enferme et je n'ose même pas affronter son regard rempli de haine. Surtout venant de lui, je ne le supporterai pas.

-Tu m'as menti !

-Je ne t'ai pas menti, je t'ai juste caché cette partie de ma vie.

-C'est la même chose, tu m'as caché le plus important de ta vie !

-Je sais mais je n'en parle à personne, il n'y a que ma famille et Lydia qui sont au courant.

-Donc je ne suis pas assez important pour toi pour que tu m'en parle !

-Si je t'en ai pas parlé c'est parce que je savais que tout se qu'il se passait entre nous s'arrêterait.

Je laisse les larmes couler, je me sens complètement désarmé, je redoutais tellement ce jour, j'espérais qu'il n'arrive jamais.

-Putain, donc enfaite t'as pas confiance en moi. T'as vraiment cru que j'allais te lâcher parce que t'as un gosse. Je m'en contrefiche, ça n'aurais rien changer pour moi.

-C'est ce que toute les personnes que j'ai connu m'ont répété sans cesses.

-Tu devrais savoir que je ne suis pas comme tout le monde.

-Il n'y a pas que pour ça que je t'en ai pas parlé, c'est à cause de tout se qui s'en suit. Je suis sur à l'heure qu'il est, que tu te pose plein de question, du genre quand, comment, pourquoi, qui.

-Je crois que même si je n'étais pas une tête à l'école je sais comme même comment on fait un bébé. Et à vrai dire je m'en fiche, la personne que tu étais autrefois je m'en fiche, ou même se que ta pu faire. C'est la personne que tu es au jour d'aujourd'hui qui me plais.

-Tu...tu dis ça maintenant mais quand tu sauras tout tu ne penseras plus pareil.

-Bah explique moi.

Je m'assois sur mon lit en triturant, mes doigts, toujours avec les larmes qui me coulent le longs des joues.

-D'abord promet moi de ne pas en vouloir à Aaron, s'il te plaît.

-Je ne vois pas pourquoi tu veux que je le déteste, me répond t-il toujours debout.

-Promet !

-C'est bon je te promet.

-C'est arrivé il y a 3 ans, j'étais encore à Londres, je vivais toujours avec mes parents. Un soir je suis sorti avec une ancienne amie...

-Laisse moi deviné tu t'es bourré la gueule et t'as eu un coup d'un soir, me lance sarcastiquement Antoine.

Mon Attirance Pour GriezmannOù les histoires vivent. Découvrez maintenant