Chapitre 8

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Le match contre l'Albanie c'est aujourd'hui et je suis très confiante et j'ai même un bon pressentiment concernant Antoine. D'ailleurs on s'est beaucoup rapprocher c'est dernier temps et je ne peux plus me passer de lui, je ne suis pas amoureuse mais...nan je ne le suis pas.

J'ai pu voir Aaron il y a deux jours, je n'ai pas pu rester longtemps avec lui, mais le voir m'a requinqué. Mon fils est ma vie, c'est pour lui que je me bats que je fais tout ça. Je n'ai toujours pas parlé d'Aaron à Antoine, mais je n'ai pas envi de le distraire de ses objectifs surtout que je pense qu'il a le potentiel pour devenir le meilleur joueur de l'Euro.

Le match à lieu au Stade Vélodrome de Marseille. On est arrivé dans cette ville que j'aime tant. Petite, je venais souvent ici avec ma famille. J'ai toujours trouvé que la vie avait l'aire plus simple qu'à Paris. Les gens sont toujours souriant malgré leur problème, toujours de bonne humeur.

Les joueurs sont au stade entrain de s'entraîner, j'admire Antoine, et je réfléchis à un possible futur avec lui. Depuis que j'ai Aaron je n'arrive pas à me projeter, je n'arrive pas à savoir comment je vais finir ma vie, j'essaye mais c'est impossible. Avec Antoine je ne sais pas où tout ça risque de nous mener, mais je me sens bien avec lui. Je me sens vivante avec lui, et je reprend mon rôle de femme que j'ai laissé au profit de celui de maman.

Le match va bientôt commencer donc les garçons sortent des vestiaires. Je les prends dans mes bras parce que je sais que je ne les verrais pas avant la fin du match. Le meilleur pour la fin arrive vers moi, mon Antoine.

-Tu distribue des câlins porte-bonheur ? Me demande t-il un sourire taquin sur les lèvres.

-Mes câlins marche je te signal vous en aurez la preuve aujourd'hui. Vous allez gagner et vous serez qualifié pour les huitième de finale.

Je lui fais un câlin et discrètement je lui fais des petits bisous dans le cou. Il frissone ce qui me fais sourire.

-J'aimerais bien me dit-il.

Je le guide dans un coin d'un couloir pour être sûr que personne nous vois et je l'embrasse. A travers ce baiser je veux qu'il comprenne tout se que je ressens pour lui. On se sépare à bout de souffle après de longues minutes.

-Comme ça tu seras sur de marquer un but... Je chuchote.

Il m'embrasse le front une dernière fois et pars rejoindre les autres au vestiaires.

Je rejoins les coach et l'équipe médicale sur le terrain. Les joueurs entre sur le terrain, et tout le monde se met à chanter la marseillaise. Dans le Stade Vélodrome règne une ambiance de folie. Le match commence enfin, et je suis assez confiante. Antoine ne joue pas maintenant, mais Didier va sûrement le faire rentrer à la deuxième mi-temps.

Après la première mi-temps, il y a toujours 0-0, mais je ne perd pas espoir j'ai confiance en mon instinct.
Le deuxième mi-temps reprend et Paul remplace Anthony, je vois sur le côté qu'Antoine perd patience. Mais à la 68e minute, il rentre enfin sur le terrain à la place de Kingsley. Didier procéde à un dernier changement à la 77e minute, il remplace Olivier par André-Pierre. La fin se rapproche mais je ne perd pas espoir. Quand Antoine s'approche de notre cabine, il me mime un désolé, il doit se sentir coupable de ne pas avoir marqué. Je lui tend mes pouces et lui sort mon plus beau sourire pour l'encourager.

On est à la 89e minute du match, Dimitri tire un corner, Adil fait une passe décisive à Antoine, et il MARQUE !!! Mon copain à marquer, il nous délivré enfin ! Je le savais ! Je suis trop fière de lui. Il mérite ce but, et je sais qu'il y en aura d'autres. Tous les joueurs saute sur lui, tout le monde est soulagé. Il reste seulement le temps additionnel. On patiente jusqu'à la fin du match, quand Dimitri marque un deuxième but ! Le match est enfin terminé, on saute tous de joie. On est qualifié pour les huitième de finale, on est aux anges.

Dans le bus pour retourner à l'hôtel, je m'assois à l'avant du bus pendant que tous les abrutis de services se disputent pour les places du fond. Paul, Patrice, Olivier et Dimitri vienne me voir.

-J'ai vraiment l'impression que tes câlins nous portent bonheur me dit Dimitri.

-Je vous l'avez dit...

-Moi j'y crois pas, c'est juste une coïncidence, lance Paul.

-La dernière fois aussi c'était une coïncidence imbécile, se moque Patrice.

-Je suis votre porte-bonheur, sans moi vous êtes foutus, je lance ironiquement.

-On a qu'à vérifié propose Olivier.

-Comment ? Demande Paul.

-Bah au prochain match elle nous fait pas de câlin et on verra se qu'il se passe.

-Moi ça me va ! Rétorque la voix d'Antoine derrière les garçons.

Les gars se regardent tous et acquiesce.

-Vous allez le regretter les gars... Je lance amusé.

À l'hôtel j'appelle Lydia pour parler avec elle et demander des nouvelles d'Aaron, à cette heure ci il doit être entrain de dormir.

-Hey ! Comment va la plus belle fille de la Terre et de l'univers tout entier ?!

-Je t'ai déjà dis que je ne la connaissais pas, mais moi je vais bien si ça t'intéresse. Les garçons ont gagnés le match !!

-Oui je sais, justement Aaron m'a supplié de le laisser regarder le match. J'ai pas pu résister il était trop mignon.

-C'est pas grave, mais rassure moi il dort là ?

-Oui ! Tu l'aurais vu, il était émerveillé et devine qui est son nouveau super-héros préféré ?

-C'est qui ? je demande amusé.

-Antoine Griezmann ! Il criais partout dans la maison "Grizou" Grizou".

L'entendre me dire ça me fait chaud au coeur, j'aimerais plus que tout qu'Antoine accepte mon fils, mais je sais déjà qu'il ne l'acceptera pas. C'est pour ça que je mettrai fin à cette histoire après l'Euro. Je ne veux pas tomber amoureuse de lui pour souffrir au bout du compte.

Je raccroche avec Lydia et on toque à ma porte. J'ouvre et tombe sur Antoine. Il me pousse à l'intérieur de ma chambre la referme violemment. Il capture violemment mes lèvres et me conduit vers mon lit. On ne m'a jamais embrassé avec autant de passion, je n'ai jamais ressenti autant de désir pour quelqu'un dans ma vie. On s'arrête à bout de souffle.

-Wow ! C'était pourquoi ça ?

-Pour croire autant en moi...

-C'est pas compliqué quand on a le talent... Tu es un excellent joueur et je ne suis pas la seule à le penser, toute la France le pense.

-Tu me rend dingue, je sais pas se que j'ai fais pour mériter quelqu'un comme toi.

-C'est plutôt moi qui devrai me poser cette question. Tu donne beaucoup d'espoir, et d'inspiration. Continue à être toi, ne te met aucune pression et la chance sera toujours de ton côté.

On s'embrasse quelque minute et on rejoins les autres dans une salle de l'hôtel ou une petite fête à été organisé pour fêter la victoire des bleus. Tous les joueurs et l'équipe du staff sont réunis, certains ce sont regroupé en petit groupe un verre à la mains et d'autres sont entrain de danser.

-Tu veux danser ? Me propose Antoine.

-Nan je préfère rester ici à l'écart...

-Pas question invient Paul derrière mon dos. Patrice et lui m'attrappe chacun un bras et m'entraîne sur la piste de danse.

-Les gars j'ai pas envi de danser... Je lance exaspéré.

Antoine nous a suivi, et me fait un sourire moqueur.

-Pourquoi tu sais pas danser ? Se moque Paul.

-Nan c'est pas ça...

-Bah danse alors, insiste Patrice.

Je secoue négativement la tête et Paul et Patrice commence à faire des petits pas de danse en criant comme des gamin "elle sait pas dansé, elle sait pas dansé. Ils se foutent littéralement de ma gueule. Ils pensent vraiment que je sais pas danser. Ils vont voir si je sais pas danser...

Mon Attirance Pour GriezmannOù les histoires vivent. Découvrez maintenant