Chapitre 16

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Je le regarde entrain de donner le biberon à Noa, des tas de questions se bousculent dans ma tête: es-ce que Cameron l'aurait fait s'il aurait accepté de reconnaître son fils ? Que serait ma vie si Cameron et moi n'avions pas eu Noa ? Serais-je partie à Londres un jour ou l'autre ? Ou serais-je restée avec lui, même si mes sentiments pour lui commençais à s'estomper pour le bien de mon fils ? Suis-je une bonne mère ? Niall partira lorsque je lui dirai pour Noa et je resterais seule. Il ne me reste plus que quelques minutes pour le lui dire mais je n'en ai pas la force dans une heure ma mère rentre. Je vais attendre que Noa s'endorme pour le lui dire. Niall pose le biberon de Noa sur la table base et le met confortable sur son torse pour qu'il puisse faire son rot. Nous entendons un énorme bruit venant de la bouche de Noa peut de temps après, un petit rictus apparaît sur le beau visage de Niall. Il le berce un peu avant de le mettre dans son lit parapluie et de venir devant moi, ses mains se posent sur mes hanches et son visage n'est qu'à quelques centimètres du miens.

- Niall, il faut que je te dise quelque chose. Lui dis-je nerveuse.
- Vas'y, je t'écoute. M'informe t-il en replaçant une mèches rebelle qui s'était mise devant mes yeux.
- C'est assez dur à dire.
Il me regarde de ses grands yeux bleus, j'ai tellement peur de sa réaction, mon coeur bat à une vitesse anormal, mes mains sont moites et une boule s'est formé dans mon ventre. J'inspire un bon coup avant de tout déballer.

- Je suis venue ici par ce que je suis tombé enceinte et qu'il ne voulait pas reconnaître son enfant. Je venais de fêter mes seize ans, on a trop bu, on ne savaient pas ce qu'on faisaient. Quand ma mère l'a appris elle a tout de suite quitté son travaille pour qu'on puisse déménager ici... Et son père c'est Cameron Dallas....
- Attend, attend tu veux dire que Noa est ton fils ? Me demande t'il en me lâchant les hanches, acquiesce d'un hochement de tête. Pourquoi tu ne me l'as pas dis avant ?
- Parce que j'avais peur que tu ne veuilles pas de moi.

Il passe ses mains dans sa nuque avant de les passer sur son beau visage.

- Je crois que je vais y aller. Dit-il en prenant sa veste et ses affaires.

Il ouvre la porte d'entrée et il l'a referme derrière lui sans le laisser parler. Quelques perles salées roulent le long de mes joues rougis, mon corps entier tremble. Mes jambes tremblantes lâchent et je glisse le long du mur de la cuisine, je me recroqueville sur moi-même le cœur serré. Mes larmes se multiplient par dizaines, je pleure comme je ne l'avais pas fait depuis six mois.

Je me lève après une bonne dizaine de minutes, j'ai mal à la tête. Je m'assis dans le canapé et je met " Légende d'Automne " avec Brad Pitt à la télé pour au cas où ma mère rentrerait. Je sais que ma mère met ce film lorsqu'elle est triste pour ne pas que je m'inquiète mais moi je ne l'ai jamais vu alors j'ai une bonne raison de le regarder. Au fur et à mesure que le film joue mes larmes s'intensifient, ce film est tellement triste. La porte d'entrée claque signe que ma mère est entrée, je l'entend poser ses clefs sur le meuble du couloirs et ses chaussures à talons rouges sur le sol de l'entrée. Elle va dans la cuisine se servir un verre de rosé comme à son habitude avant de venir s'asseoir près de moi, lorsque ses yeux atterrisse sur la télé ma mère tourne la tête vers moi pour me regarder.

- Tu pleures ? Me demande t'elle inquiète.
- Oui, non c'est le film.
- Ah bon... Tu as fais quoi pendant c'est trois jours ?... Tu es sur que ça va ?
- Oui, je vais bien maman ne t'inquiète pas. Je n'ai rien fait pendant trois jour à part préparé des biberons et j'ai regardé la télé.

Elle me souris avant de m'embrasser le haut du crâne.

- Je vais me coucher, tu peut t'occuper de Noa ?

- Bien sûr, ça fais trois jours que je ne l'ai pas vu il m'as manqué mon petit crottin des îles.

Je me force à lui sourire pour la remercier avant de monter les escaliers en courant. Lorsque j'ouvre la porte de ma chambre me larmes se remettent à couler. C'est pour ça que j'ai mis du temps avant de lui dire, c'était pour évider ça. J'avais peut qu'il m'abandonne, peur qu'il me rejette. Tout ça est arrivé, il est partie. J'aurai du tout lui dire depuis le début comme ça rien ne se serais passé, je ne serai pas tombé amoureuse de lui, je ne serais pas entrain de pleurer de douleurs à l'heure qu'il est. Je m'écroule sur mon lit, je n'ai même pas la force de laisser mes yeux ouverts. Un mal de tête s'abat sur moi comme la foudre et je m'endort épuisée.

16 AnsWhere stories live. Discover now