Chapitre 12

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"La colère est pareille à un cheval fougueux ; si on lui lâche la bride, son trop d'ardeur l'a bientôt épuisé. "De William Shakespeare dans Henri VIII

Lorsque que j'arrive devant chez moi, il est là avec mon fils dans ses bras. Je bouillonne de l'intérieure, comment peut-il oser aller chercher Noa en disant qu'il est le père ? Je monte les escaliers les poings serrés.

- Qu'es ce que tu fais là ? Lui demandais-je sèchement en prenant mon fils dans mes bras.

- Je suis venu voir mon fils.

Je ris d'un rire sarcastique, la bonne blague il voulait voir son fils, il est venu pour me faire chier, oui.

- Tu voulais voir Noa, bon dieu Cameron tu n'as jamais voulus de lui.

- Les gens changent Ynaia-Lou. Chuchota t-il en s'approchant de on visage.

Je met une de mes mains libre sur son torse pour ne pas qu'il s'approche de moi davantage. Il me souris amusé avant de reprendre la parole.

- Tu as quelqu'un ?

Je ne lui répond rien, je ne sais même pas si Niall est vraiment avec moi et puis pourquoi lui dirais-je ? S'il veut voir son fils ok, je veux bien mais ça sera juste pour le petit et rien d'autre, je en lui parlerais pas, ne le regarderais pas, même s'il m'attire encore ses cheveux brun toujours bien coiffé, ses yeux noisettes que j'ai tant aimé regarder, ses lèvres pulpeuses et son... Stop, Ynaia-Lou ! Je ne dois pas oublier qu'il n'a jamais voulus reconnaître son fils.

- Ton silence en dit long Ynaia-Lou, je le saurais demain ne t'inquiète pas.
- Comment ça tu le sauras demain ? Demandais-je en fronçant les sourcils.
- Je me suis inscris au même lycée que toi.
- Attend, tu vas rester ici à Londres ?
- L'Amérique c'est bien mais quand tu n'y est pas ça sert à rien d'y habiter.

Je baisse la tête gênée par ses mots, non mais n'importe quoi, moi depuis quand il me fait rougir ce mec non mais il fait que j'aille me calmer moi ça urge. J'ouvre la porte en bois de la maison et je vais m'asseoir dans le canapé.

- Maman, elle est bête, bah oui maman est bête. Dis-je en levant Noa devant moi.

Il sourit comme s'il comprenais ce que je lui dis, je lui fais un gros bisou. Qu'es ce que je l'aime mon petit bébé. Il se met à faire la moue en fronçant les sourcils.

- Bah qu'es ce qui y a mon bébé ? Demandais-je inquiète en regardant l'heure sur ma montre. Bah non ses pas l'heure du biberon.

Je monte dans ma salle de bain pour regarder s'il n'a pas fait caca ou pipi mais non y a rien du tout. Je redescends avec Noa toujours entrain de pleurer dans mes bras. Mais qu'es ce qu'il a ? J'entend un bruit sourd qui vient de dehors et une éclaire illumine toute la salle à manger pendant un millièmes de secondes. Noa a peur de l'orage et moi aussi d'ailleurs, je m'assis dans le canapé avec mon petit cœur bien serré contre moi. J'allume la télé pour oublier un peu ce qui se passe dehors, même pas deux minutes se passe avant que tout s'éteigne pour me plonger dans le noir.
Je sursaute de surprise, je déteste ça. Je prend mon téléphone pour appeler ma mère même si je sais qu'elle ne rentrera pas tout de suite, elle a une réunion parents professeurs à préparer pour demain, lorsque je l'allume je vois que n'ai pas de réseaux, je déteste l'orage. Noa pleure de plus en plus à grosse larme et il finit par se pâmer. L'inquiéter prend emprise de mon corps, il revient à lui au bout de quelques minutes qui m'on semblé être des heures, il recommence à pleurer de plus belle. J'espère que Niall est rentrer chez lui parce qu'il quitter à cinq heures et demie et qui est cinq heures cinquante sept.

- Chute, ça va aller mon cœur. Murmurais-je doucement.

A ce moment précis, j'aimerais que Noa est un vrai père et non un géniteur qui est revenu au bout de dix mois. Je voudrais que lors de chaque orage un homme qui considère Noa comme son fils le rassure pendant un orage en le berçant devant la fenêtre en lui susurrant dans mots rassurant. Mais je peu toujours rêver jamais ça n'arrivera, lorsque j'aurais dis toute la vérité à Niall il partira et ne voudra plus de moi, c'est pour ça que je ne lui dis pas tout de suite, je suis beaucoup trop attachée à lui pour le voir sortir de ma vie. Noa se calme peu à peu, je continue de le bercer en regardant les éclairs pour qu'il s'endorme. Le courant n'est toujours pas revenu et ça comment à me faire peur d'être toute seule dans cette maison dans noir. Je soupire de soulagement en voyant qu'il c'est endormit la tutute dans le bec, j'aime le regarder dormir, il semble si paisible, je me demande de quoi il peut bien rêver, il rêve peut-être de son Coco - son doudou lapin blanc préféré ou de bons petits biberons. Je souris lorsque toute les lumières se rallument, les électroménager de ma mère se rallument en faisant un bruit qui réveille Noa, il se remet à pleurer. Je soupire et je vais lui préparer son biberon en faisant attention à ne pas lui cogner la tête à la porte. Je lui prépare le plus rapidement possible n'en pouvant plus de ses pleurs, j'attend devant le micro-onde pendant trente secondes, il sonne enfin, je l'ouvre et je lui met la tétine dans le bec et le silence règne enfin. Je m'assis sur une chaîne en bois de la cuisine et j'attend qu'il le termine pour lui faire faire le rot, j'entend des clefs et la porte d'entrer s'ouvrir ma mère entre enfin, je lui saute presque dessus.

- Maman, comment tu as osé inscrire Cameron dans ma classe ? Demandais-je en chuchotant assez fort.

Elle pose son manteau sur une chaise et elle va dans la cuisine pour mettre de l'eau dans une casserole, super ce soir nous allons encore avoir le droit à des pâtes collée. Elle fait bouillir l'eau et elle se prépare un verre de rosé pamplemousse.

- Maman !
- Je n'avais pas le choix Ynaia-Lou, c'est mon travaille.
- Mais quand même pourquoi l'avoir mis dans les même cours que moi ?
- Car il a prit les mêmes options que toi.

J'aurai du m'en douter qu'il allait faire ça celui là.

16 AnsWhere stories live. Discover now