9-Attaque en territoire ennemi.

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- "Tu m'as tellement manqué... J'étais perdu sans toi... J'ai tout fait, j'ai traversé tellement d'épreuves pour te retrouver... Et enfin, tu te trouves là, devant moi... Je t'aime..."

- "Tu n'imagines pas à quel point je suis heureuse que tu sois encore vivant... J'ai cru que jamais j'allais te revoir... Moi aussi je t'aime...", me répondit-elle en mettant sa main contre la mienne à travers le verre de sa prison.

Puis, brusquement, j'entendis un coup de feu et, par réflexe, je me retournai pour voir le Chef Bogo s'écrouler par terre, laissant ainsi appercevoir derrière lui Bonnie qui pointait son arme dans ma direction. Bizarrement, j'étais paralysé par la peur tandis que Judy hurlait et suppliait Bonnie de me laisser en vie tout en fondant en larmes. La seule chose que je trouvai à faire était de lever mes mains comme pour me rendre, alors que Bonnie se rapprochait de moi en disant agressivement :

- "Enfin... J'attendais ce moment avec impatience! Le jour où j'allais rencontrer à nouveau ce crétin de Nick Wilde après qu'il soit débilement tombé dans mon piège. Vous, les canidés, vous êtes tellement prévisibles! Oh, et puis vous me dégoutez avec vos histoires de relations! Sérieusement, faites-vous vos adieux une bonne fois pour toutes!"

- "Hey, Bonnie! Dis-moi, tu n'aurais pas envie de retourner cultiver tes carottes et nous laisser tranquille? Je veux bien que la couleur de ma fourrure soit la même mais au point que tu ais attrapé une addiction envers moi...", répliquais-je avec un sourire moqueur.

- "Tu ne devrais pas te moquer de moi... J'ai l'avantage! Je viens de tuer le Chef Bogo et maintenant je m'apprête à vous tuer tous les deux! Parce que oui, Judy, j'abandonne l'idée de te faire changer de camp. Sur ce, c'était amusant d'avoir fait ta connaissance, au revoir.", expliqua Bonnie avec un air supérieur.

Sur ces mots, elle tira avec son arme mais je réussis à avoir le réflexion de me baisser et ce fut à cet instant que la chance me sourit car elle n'avait plus de balles dans son chargeur. Elle sortit donc une machette d'une des poches de sa tenue mais je dégainai à mon tour mon arme à feu avant de viser dans sa direction ce qui la figea dans ses mouvements. C'était la première fois que je vis de la peur dans son regard, comme si elle avait compris son erreur fatale. Le sourire s'effaça sur mon visage qui s'enragea avant que je lui hurle :

- "Je jure que je vais te tuer! Je ne vais avoir aucune pitié pour toi! Pour tout le mal que tu nous as fait, à Judy et à moi! Je ne te laisserai pas recommencer, que ce soit pour nous ou pour n'importe qui d'autre! J'ai vécu beaucoup trop de choses pour être touché par ça... Un cadavre de plus ou de moins, qu'est-ce que ça change?! HEIN?! REGARDE-MOI! Regarde le monstre que tu as créé..."

- "Nick! Ne fais pas ça! Pitié! Je... Je... Je suis désolée!", tenta-t-elle de se racheter.

Malgré le fait qu'elle me suppliait de l'épargner, j'avais bel et bien l'intention de l'assassiner pour tout ce qu'elle nous avait fait vivre. Mais alors que je m'apprêtais à appuier sur la détente, quelque chose me donna un coup par l'arrière et me piqua mon arme. En relevant la tête, je vis que c'était Gidéon qui m'avait fait ça. Il se tenait à deux pattes et portait une tenue de chasse très similaire à celle de Bonnie. Désormais, c'était lui qui me pointait avec l'arme à feu mais son regard se tourna vers Bonnie pour lui dire :

- "Tu n'es qu'une lâche! Te rendre face à l'ennemi et implorer son pardon pour qu'il te laisse en vie, ça me dégoute! Va-t-en! Je vais finir le boulot moi-même."

- "Tu n'as pas d'ordre à me donner, Gidéon! Après tout, même si tu es un chasseur de canidés, tu restes une saleté de renard! Je n'arrive pas à croire que Bellwether m'ait forcé à faire équipe avec toi.", rétorqua Bonnie en détournant le regard.

- "Tu veux peut-être que je te considère comme une ennemie?", demanda Gidéon en visant cette fois-ci Bonnie avec son arme.

Je n'en croyais pas mes oreilles et j'étais sûr que Judy ressentait la même chose. Bellwether était donc derrière tout ça? C'était incroyable... Mais il fallait que je reprenne mes esprits et, quand j'y parvenus, j'attrapai le bras de Gidéon avec lequel il tenait l'arme. Bonnie en profita pour faire quelque chose dont je ne m'y attendais pas du tout. Elle se dirigea vers la prison en verre de Judy et l'ouvrit avant de s'enfuir avec elle de force par l'ascenseur, me laissant ainsi seul avec Gidéon. Etrangement, j'eus le temps de voir le visage de Bonnie qui me laissa croire que, pour une fois, ses intentions étaient bonnes. Tout à coup, je perdis le contrôle des choses et Gidéon me frappa violement ce qui m'éjecta plusieus mètres plus loin alors que l'arme avait volé dans l'autre direction. Je me relevai pour foncer vers lui mais il était toujours beaucoup plus fort que moi donc il me frappa à plusieurs reprises jusqu'à ce que je m'écroule par terre de douleur. Je me mis à tousser du sang tandis que Gidéon se rapprocha de moi en disant avec mépris :

- "Je t'ai laissé une chance de devenir plus fort mais tu ne l'as pas saisie. Pfff, tu es toujours aussi pathétique! Tu ne mérites pas que je te laisse vivant plus longtemps."

En ouvrant les yeux et en le regardant, je remarquai qu'il avait à nouveau l'arme à feu en main et qu'il s'apprêtait à tirer. Cette fois-ci, des larmes se mirent à couler de mes yeux tandis qu'un sourire nerveux et stressé se dessina sur mon visage. Je n'avais plus aucun moyen de m'échapper, il fallait bien que ma chance s'en aille un jour ou l'autre... Une chose me permit d'accepter la mort plus facilement, le fait que j'avais réussi à sauver Judy. Notre sacrifice, au Chef Bogo et à moi, n'avait pas été en vein. J'avais juste énormément de peine parce que je lui avais promis des choses que jamais je pourrai lui offrir... Etrangement, ma propre mort ne m'attristait pas plus que celle du Chef... Il était mort par ma faute. Je fermis les yeux en détournant le regard en attendant patiemment la mort quand, soudainement, quelque chose explosa dans la pièce créant un bruit très strident et assomant. Je compris qu'on nous avait jeté une grenade paralysante et, quand je repris mes esprits, j'étais à l'extérieur de l'usine en présence des ours polaires, de Judy et de Bonnie. J'avais énormément de mal à bouger mais Judy m'aida à me lever tandis que Bonnie nous expliqua avec un regard mitigé entre le regret et la haine :

- "Je viens de vous sauver tous les deux mais je ne sais pas si j'ai bien fait... Je crois que je ne pouvais pas supporter l'idée que Gidéon te tue, Judy... Mais pour toi, Nick Wilde, j'en ai rien à faire! Je t'ai sauvé pour que tu protèges Judy et aussi parce que je compte te tuer moi-même. Alors, maintenant, vous et votre armé, dégagez. On en a pas fini avec cette histoire."

Je n'étais pas vraiment en état de décider de quoi que ce soit donc Judy me força à monter dans une des voitures et les ours en firent de même. Je me trouvais à l'arrière avec ma tête posé sur les jambes de Judy qui me prit dans ses bras comme pour me protéger. Je me sentais vraiment bien avec elle... Et je finis par m'endormir alors qu'on s'éloignait petit à petit de l'usine.

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Zootopie : Deux drôles de flics - Tome 2 [FR]Where stories live. Discover now