Cinquième piqûre

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On a atteint les 100 votes ! Je suis très contente, merci beaucoup de suivre ma fiction *^* Bref, bonne lecture !

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Je rougis violemment à sa demande. Merde, ça voulait dire qu'il allait encore me violer mentalement ?! Mais je ne voulais pas de ça moi ! Il ne pouvait pas trouver un autre moyen pour se calmer ?

Il se mit à califourchon sur moi, et me vola un baiser. Je ne savais pas comment réagir. Devrais-je lui répondre positivement ou le rejeter ? Je ne voulais pas m'attirer ses foudres mais en même temps, je n'avais aucune envie de l'embrasser... Même s'il était beau et qu'il avait peut-être certains côtés que j'aimais bien, je ne voulais pas de lui ! Je ne voulais pas d'un tueur qui ne voulait que me manipuler pour assouvir ses propres désirs... En plus, c'était un mec et moi j'étais hétéro ! C'était bien trop bizarre, je ne pouvais pas aimer quelqu'un du même sexe que moi ! Je ne pouvais pas accepter d'embrasser un homme.

Il mit fin au baiser, et j'allais lui demander d'arrêter quand il captura mes lèvres à nouveau. Non... Je ne voulais pas... Je ne voulais pas faire ça... Mais... Je n'avais pas le choix... Mon cœur se serra. Je n'appréciais pas ce baiser. Non, je ne pouvais pas l'apprécier. Parce que c'était un baiser avec un homme, et en plus, je ne voulais pas embrasser quelqu'un que je n'aime pas. Je ne voulais pas...

Il se retira, puis me sourit. Mes joues s'enflammèrent tandis que je sentais des frissons parcourir mon échine. Et pourtant, mon cœur me serrait et j'étais à deux doigts de pleurer. Non, en fait, j'étais en train de pleurer, non ? C'était même sûr et certain.

"- Les hommes, c'est définitivement plus drôle que les filles... Pourquoi ?"

Il commença à rire tout seul tandis qu'une larme coulait sur ma joue et que je tremblais énormément.

"- Parce que leur expression est encore plus amusante que celle des filles..." répondit-il en souriant sadiquement.

Il passa ses doigts sur ses lèvres puis se les lécha avant de me poser un baiser sur le cou. La sensation m'était désagréable. C'était même horrible. Quelque part en moi, ça me faisait plaisir mais... Le dégoût était bel et bien présent. J'avais envie de vomir à nouveau. Ma vision se faisait floue car non seulement je pleurais, mais en plus je me sentais terriblement mal. Je voulais le repousser. Je voulais m'enfuir. Je voulais quitter cet endroit, et retrouver ma maison, mes parents, mon entourage, ma vie quotidienne. Je voulais réaliser que ce n'était qu'un rêve, et soupirer de soulagement pour ensuite aller en cours. Je voulais me dire que ce n'était qu'un cauchemar, et que ça allait prendre fin. Qu'un jour, je serais libéré, et que je retrouvais ma famille. Hélas... Ça me semblait être impossible.

Je sentis tout à coup ma peau me faire horriblement mal, alors avec terreur, je compris que le tueur me suçait la peau du cou. Je me mordis la lèvre pour supporter la douleur, mais ça ne partait pas. J'avais toujours aussi mal. Ça me tirait, et j'étais presque sûr de sentir ma peau brûler sous sa bouche. C'était un véritable supplice.

Quelque chose se faufila sous mon t-shirt. Je compris rapidement que c'était sa main, alors je rougis violemment sans que je ne le veuille. Mais c'était la première fois que je subissais ça... C'était un cauchemar. Un vrai cauchemar où j'étais éveillé. Un cauchemar que je voulais quitter. Un mauvais rêve que je voulais oublier au plus vite.


J'étais sûr que je pleurais depuis plus d'une heure. Même plus. Mais ses marques ne voulaient pas s'enlever. Ses contacts tous aussi affreux les uns que les autres ne se dissipaient pas de ma peau. Ses soupirs presque inaudibles au creux de mon oreille ne voulaient pas partir non plus. J'avais encore l'impression d'entendre ses soupirs repoussants dans mon oreille, et qu'un vent chaud soufflait légèrement dessus. Le contact de sa langue humide contre mon torse m'écœurait encore, et son odeur exécrable ne voulaient pas s'échapper de mes poumons. La vue du reflet aveuglant de ses cheveux ne s'effaçaient pas de mon champ de vision. Et surtout, son visage ciselé de son sourire malicieux restait dans ma mémoire. Il était pourtant parti depuis un bon bout de temps, mais j'avais encore toutes ces sensations. Il m'avait laissé nu, sous la couette, me disant qu'il s'était lassé de jouer avec moi. Il avait ajouté qu'il ne voulait pas coucher avec un homme, parce qu'il n'était nullement intéressé par le sexe des hommes et que cela ne lui procurerait aucun plaisir. Ses dires m'avaient confirmé que ce tueur ne suivait que ses désirs. Et ça me répugnait totalement.

"Vampire"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant