The Way It Happened

#02

Nathan

14 janvier 2015

On dit souvent que le secret de notre future se cache dans notre routine. Personnellement, je n'y croyais pas trop voir pas du tout. 

Je fais partie de ces personnes que la routine n'aurait pas tué bien que j'ai toujours cherché un échappatoire à cette dernière, mais vous savez, on connaît que ça quand on a grandi comme moi à Whitelaw, un petit village dans le comté de Manitowoc dans le Wisconsin .

Vous ne connaissez pas ? Sachez que c'est tout à fait normal. C'est juste un autre coin paumé de notre beau pays.

J'ai suivi ma grande sœur à Portland pour mon cursus universitaire, entre autre, pour suivre des études de journalisme. Je fais partie d'une famille à l'abri du besoin, mes deux parents sont médecins, comme tout le reste de ma fratrie. Je suis le dernier d'une famille de quatre enfants. Je sais, à lire comme ça on ressemble à une digne famille qu'on voit dans les cartes postales, croyez-moi c'est loin d'être le cas !

Les portes du métro s'ouvrent, j'en sort, il y a foule sur le quai. Je mis mes écouteurs et fourraient mes mains dans mes poches, toutes les personnes m'étaient étrangères mais il y a une que je reconnaissait tout particulièrement, c'est elle ! 

Cette fille assise sur le banc avec sa guitare, je ne me suis jamais approché d'elle, je ne la voit que de loin. Je suis certain qu'elle ne sait jamais rendue compte que je la contemplait de mon coin, elle est tellement submergée dans sa musique qu'elle en oublie ce qui l'entoure. 

J'aimerais faire de la guitare rien que pour ça, mais malheureusement étant petit ma mère m'avait inscrit à des cours de clarinette, allez savoir qu'est ce qui lui est passée par la tête  ? 

Mais je dois dire que je m'étais bien venger cassant chaque clarinette qu'elle m'achetait, je sais ce n'était pas très sympa de ma part, mais elle ne m'avait pas laisser le choix, non plus. Après ça, elle en a eu assez et elle ne m'obligeait plus à aller à ces stupides cours.

- Hey bonjour mon pote ! Me salua une voix derrière moi, un garçon aux cheveux ébouriffés blond avec des yeux bleus qui intimiderait plus d'une.

C'était Jazz. Mon meilleur pote , et non ! il ne s'appelle pas vraiment comme ça, de son vrai nom James Tiberius McCartney, je vous l'accorde un vrai nom de bourge parce qu'il est tout simplement un.

Jazz était le fils d'un homme d'affaires qui possédait une grande chaîne d'hôtels un peu partout dans le monde et sa mère était une célèbre artiste peintre. Jazz et moi on s'est connu au collège, venu tout droit de Whitelaw comme moi, lorsque je l'ai rencontré pour la première fois je ne m'attendais pas à ce qu'il vienne d'une famille aisée parce qu'il s'en foutait tellement de l'argent de ces parents où de qui il était, il voulait que les gens l'apprécie pour ce qu'il était. J'aimais bien ce concept.

On était tout de suite devenu de très bons amis et dès notre entrée au lycée on s'était promis de faire nos études dans la même université. Les parents de Jazz me détestait actuellement à cause de moi leur fils a refusé d'entrer dans de grandes universités et a choisi de s'inscrire à celle de Portland, la seule qui avait bien voulu de moi. Et ne croyais pas que je n'ai pas essayé de l'en dissuader mais pour Jazz, un pacte était un pacte, on ne laisse pas tomber un frère.

Jazz était un paradoxe à lui tout seul, vous avez l'intello posé quand il est question d'études et de l'autre le timbré, déluré quand on l'éloigne de ces livres de médecine.

Jazz ne tarda pas à suivre mon regard :

- Elle est toujours là, tu crois qu'elle rentre chez elle, parfois ? dit-il en la fixant à son tour, elle était toujours concentré sur sa guitare.

- D'où j'en sais moi ! peut être c'est une SDF qui reste ici.

Ouais, OK, j'avoue ! Elle m'intriguait, je voulais un peu savoir pourquoi elle venait toujours jouer ici et pas dans une autre station de métro, et pas contre de l'argent ? J'ai toujours remarqué qu'elle refusait l'argent qu'on lui donnait, c'était bizarre ! Si c'était réellement une SDF, tout argent serait le bienvenu mais avec elle, c'était tout le contraire.

- On y va ! me tira Jazz de mes pensées, les gars m'attendent pour la répèt' !

Jazz m'avait accompagné jusqu'au Coffee Shop du campus, je ne faisais pas parti de son groupe de musique, j'étais en quelque sorte leur premier fan, je ne serai compter le nombre de fois où Jazz m'avait proposé de rejoindre sa bande, non merci, très peu pour moi ! Pas par manque d'envie mais plutôt par manque de talent.

Je restais toujours à la table du fond qui faisait le coin, m'isolant des gens, je ne me souviens pas exactement du jour où j'ai commencé a fréquenter ce café, mais je sais que j'aime venir ici, pour lire, étudier, pour me vider l'esprit ou écrire bien qu'il y est des bibliothèques pour ça. J'aimais l'ambiance de cet endroit et je suis devenu accro à leur thé glacé que je commandais à chaque fois moi qui parlait d'échapper à la routine, Tu parles !

J'analysais les gens sans qu'ils se soucient de mon regard sur eux, je les observait, je me tournai vers la porte d'entrée et je la vit pénétrait dans le café, "la fille du métro" et voilà la réponse a vos questions .

Pourquoi l'avais-je tellement remarqué ? Il se trouve qu'en plus du métro, elle travaillait ici.

Ce qui me faisais encore plus posé des questions à son sujet, je ne comprenais pas, si elle travaillait, pourquoi elle squattait le métro ? Ce n'était donc pas une SDF comme je le prétendait et comme pensait la plupart des personnes qui prenait le métro chaque matin. Cette fille restait bien un mystère pour moi.