25 : Une mort qui se fait attendre

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Il s'approcha du placard où je me cachais, je vis les poignées bouger. Je fermais alors les yeux souffla et essaya de rester bien droite même si je sentais mes jambes qui se fatiguaient. J'allais mourir mais je devais le faire avec droiture et fierté. Au moins une fois que je serais morte les garçons ne risqueraient plus rien. Finalement, je répétais le sacrifice que ma mère avait fait pour moi il y a plus de dix ans. Il ouvra les portes et moi mes yeux pour le fixer et regarder la mort en face. Je n'avais plus peur, plus maintenant que le moment été arrivé.


*Papa : C'est dingue à quel point tu ressembles à ta mère. Le jour où je l'ai tué, elle aussi me fixait droit dans les yeux avec le même haine.

Il m'attrapa par le bras et me lança dans la couloir. J'étais au sol mais me releva et le fixa droit dans les yeux. Il rigola, chargea son arme et la pointa droit sur moi. J'avais envie de fermer les yeux mais ne le fit pas et continua de le regarder attendant l'impact de la balle au niveau de mon front. Juste quelques secondes et tout serait définitivement terminée. Il souriait et faisait durer l'attente afin de voir si je finirais par flancher et le supplier mais je restais droite, sans faillir. Il changea alors l'endroit de l'impact et tira dans ma jambe. J''étais au sol, le souffle coupé. J'avais mal mais essayais de garder les yeux ouverts. Il s'approcha de moi et me fixa en rigolant.

*Papa : Tu sais, si tu m'avais supplié, je t'aurais tué rapidement. Mais tu m'as donné envie de jouer un peu. On va voir si tu as la même résistance que ta mère. Ton record à battre est cinq heures de torture sans s'évanouir et crois moi, avec les méthodes que j'utilise c'est vraiment dure.

Il me souleva et me posa sur une chaise. Je n'avais pas la force de parlé tellement mes jambes me lançaient. Il m'attacha à la chaise, alla dans la cuisine et ressortit avec des allumettes et un petit couteau qu'il posa sur la table à côté de moi. Il attrapa une autre chaise, s'assit en face de moi et me souri.

*Papa : Alors, je t'explique les règles du jeux. Je vais utiliser ces petites choses et toi tu vas crier à cause de la douleur. Au bout d'un moment, soit à cause de la douleur, soit à cause du sang que tu aura perdu, tu t'évanouiras et là seulement tu auras perdue. Alors j'attendrais patiemment que tu rouvre les yeux et te tuerais pour de bon. Tu as des questions ?

*June : Oui, pourquoi tu ne me tues pas simplement ?

*Papa : Car c'est plus drôle ainsi. Alors, sa ne te fais pas plaisir de t'amuser avec ton père ?

Il me billonna, fit craquer ses doigts et s'installa en face de moi. Je devinais que j'allais souffrir. Moi qui pensais partir rapidement c'était raté. L'heure qui suivi fût longue et douloureuse. Quand il s'arrêta pour sniffer, mes mains était en sang et je commençais à flancher. J'avais perdue pas mal de sang à cause de ma blessure à la jambe et il s'était tellement acharné sur mes mains que je ne pouvais plus bouger mes doigts. Cependant, je tenais le coup. J'aurais sans doute mieux fait de tomber dans les pommes dès le début comme ça je n'aurais pas souffert autant mais mon instinct me disait qu'il fallait que je tienne bon.

Mon père planait complètement mais cela le rendait encore plus fou et brutal. Il se réinstalla, attrapa les allumettes et dirigea la flamme vers ma blessure à la jambes. Je savais que la douleur que j'avais ressentis jusqu'ici n'étais rien en comparaison à ce qui allait se passer. Cette fois, mes larmes coulèrent et la peur me submergea. Je fermais les yeux, serra les dents le plus fort possible et... rien. J'ouvris alors les yeux et mon père n'était plus là. Je levais la tête et vis Jungkook, une bouteille cassé à la main. Mon père gisait au sol, sans connaissance, la tête en sang. Jungkook lâcha la bouteille, se mit au dessus de mon père, l'attrapa par le col et commença à le frapper encore et encore. Je criais, hurlais, mais ne pouvais rien faire étant toujours attachée. Des policiers entrèrent à plusieurs, attrapèrent Jungkook qui me regarda les larmes aux yeux alors que les policiers l'embarquaient. Se fût la dernière image que je vis avant de m'évanouir.



Du noir à la lumièreDonde viven las historias. Descúbrelo ahora