Partie 12

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PARTIE 12

Lina : Azzy c'est bon, c'est bon bon t'avais raison ! Je kifferai qu'on se marie en même temps Qu'Allah azawajel t'accorde ta subsistance là ou elle se trouve !

Moi : Amine, j'avou sa serais un kiff mais bon je verrais bien ce que me réserve mon destin ... Mais ne m'attend pas depêche toi d'officialiser tout sa, proprement dans le halal ...

Anas était parti dormir, avec Lina on regarda sur son PC le film "Love and Basketball", puis on parla de tout et de rien, jusqu'à l'heure du fajr, on pria tous ensemble puis on se recoucha.

A vrai dire ce soir là je n'avais pas trop dormi, je regardais Lina qui dormais à point fermé, moi j'étais là les yeux rivés au plafond perdue dans mes pensées. Ce n'est qu'à 10h00 que je décida de me lever et de rentrer chez moi, ce matin là je m'en souviens j'avais une boule au ventre, je ne me sentais pas au top de ma forme, 'étais ailleurs. J'aurais pu dire que c'était un jour comme un autre, mais non .. Aujourdh'ui me voilà face à ma mouqabalah, j'appréhendais grave, j'étais en mode stress, moi qui tentais de bouster Lina quand c'était son tour, je me rendais compte que les conseils qu'on donne parfois quand arrive notre tour, quand on se trouve dans la même situation on as bien du mal à les appliquer.. Cette chose il faut la vivre pour la comprendre, je comprenais Lina, tout son stress, je ressentais toutes ces choses là. Mon téléphone se mit à vibrer, ce qui réveilla Lina, miskina la pauvre elle était en train de savourer un rêve. Elle ouvrit les yeux petit à petit et me vit debout prête à partir.

Lina : Tu vas ou comme sa ?

Moi : Je rentre, je vais prendre ma douche chez moi bien poser calmement et je reviens ! En plus j'ai même pas de sappe, je vais me changer en même temps

Lina : Huuumm tu veux etre en mode pour tout à l'heure ouais ! T'es en mode stress ah ouais ? Applique les conseils que tu m'a donner tu verras sa va passer crème !

Moi : Je comprend ton ressenti maintenant, laisse tomber je stress à mort, bon vazy j'y vais a taleur In Cha Allah

Je commençais à me diriger vers la porte, lorsque Lina s'adressa à moi en ces termes :

Lina : So' n'oublie pas ta subsistance t'attend quelque part et elle n'iras à personne d'autre qu'à toi ! Tu mérite d'être bien et avoir ce fameux compagnon dans le dîne que tu attend depuis longtemps.

Je lui fis un clin d'oeil, suivit d'un sourire et m'en alla. Au salon je vis Maryam, on se passa le salam, elle était debout depuis 9h elle nettoyer sa maison de fond en comble, en écoutant du Coran, c'est la que je me suisi dit il n'y a rien de meilleur que le taff d'une femme au foyer. Anas était parti travailler juste après la salat Fajr, il devait revenir vers les coups de 1h. Je lui fis savoir que je rentrais chez moi et que je repasserais toute à l'heure.

Me voilà chez moi, je passa le salam à ma mère, un petit bisous à Luqman puis je posa mes affaires, et sauta sur la douche. Je me dirigea dans ma chambre et enfila une jellaba, je me suis ensuite étalée sur mon lit .. Quelqu'un toqua à ma porte, je lui donna la permission d'entrer et je vis Samir.

Samir : Salam Alaykoum pas trop stresser?

Moi : Walaykoum salam. Non à peine ! T'as eu des nouvelles ?

Samir : Na'am. C'est après salat 'Asr, j'ai vu avec Anas et c'est bon ! Pas la peine de stresser c'est soit sa passe ou soit sa casse. T'inquiète sa va aller. En fait si je suis venu te voir c'est parceque j'étais avec Mayssa là.

Pause histoire que vous vous situez un peu dans le contexte. Lumière sur cette Mayssa, comme vous vous souvenez c'est la cousine à Ishâq, mais aussi une très bonne shab à Samir, d'ailleurs lorsque Samir était à l'étranger il n'as jamais perdu contact avec elle (ce qui au départ m'a froissée, car moi j'étais dans l'ombre) et depuis son retour leur liens s'est renforcés car c'était en quelque sorte son pillier. Qu'on se le dise il n'est pas question d'amourette je tiens à le préciser car comme Samir le dis si bien, Mayssa c'est comme moi, il l'a considère comme sa petite soeur. Revenons au contexte, s'il me parle de Mayssa c'est qu'il y a un lien avec Ishâq, et c'est ce que je redoutais à ce moment là, car Ishâq c'est mon passé et je ne veux plus en entendre parler, mais à croire que tout le monde ne l'entend pas de cette oreille et s'obstine à m'en parler encore et encore.

Moi : Oui ... et ?

Samir : On as parler, et sa a dérivé à ton sujet. Ou devrais je dire au sujet de toi et d'Ishâq.

Moi : Stp Sam...

Samir : (me coupant la parole) : Laisse moi juste finir, tu m'en as parler ce soir où on as pas dormi et qu'on s'est plongé dans la confidence, mais tu m'en as parlé brièvement et tu as ommis de me transmettre certains détail. Sache juste que je t'en veux pas, car tu as tes raisons mais crois moi si j'étais là les choses se seront passé autrement mais mouhim j'ai des bon liens avec le père à Luqman, d'ailleurs c'est lui qui a été là pour raisonner mon père, il m'a jamais laché il m'envoyer de l'argent, il m'a montré qu'il était la pour moi, m'as pris sous son aile comme si j'étais son propre fils. Il sait très bien comment je suis et si je suis ce que je suis aujourd'hui c'est en quelque sorte grâce à l'islam, cette religion qui as fait de moi ce que je suis aujourd"hui ! Maintenant moi je te le dis clairement j'ai parlé avec Ishâq et il m'a tout dit, les démarches qu'il as fait, le rateau que Abdelhamid et son oncle se sont pris, contrairement à toi il as rien laisser sur la table ! Je vais te parler sérieusement Sorayya et répond moi franchement, est ce qu'à l'heure d'aujourd'hui tu éprouve le moindre sentiment pour Ishaq? Est ce qu'au moment ou je te parle, tu as toujours en toi l'envie d'être sa femme? Juste répond à ma question et oublis Abu Luqman ou Yemma ! La c'est toi et moi, répond !

Il avait monté le ton pendant qu'il parlé, il me fixait du regard. J'en voulais à Mayssa à ce moment là car me voilà à nouveau dans ce trou, dans cette spirale. Moi qui croyais en être sortis, et qui pensais avancer coûte que coûte, mais la réalité me rattrape. Je n'ai pas pu m'enpêcher de verser des larmes, je repensais à tout ! Repensais à toutes ces choses auxquelles je voulais faire abstraction, j'avais très mal au coeur, ressentir cette douleur. Je n'arrivais pas à en placer une pour répondre à Samir, je sanglotais de plus belle, le coeur sérré me voilà à mouiller le plancher. Moi qui parlais d'une page qui s'était tourné, c'est ce que je tentais de faire croire aux gens qui m'entouraient. Faire montrer à ma mère, la prunelle de mes yeux que sa fille est forte, et qu'àprès un échec elle se relève, faire montrer à Abu Luqman que malgré son désacord je respectais son choix. Faire semblant d'aller bien : j'arrivais plus ! Mais je me devais d'accepter le destin qu'il soit bon ou mauvais car voilà un des piliers de la foi.

Samir me regardait et avait compris, il avait compris que tout ce temps j'étais face à un combat entre l'être et le paraître. Je souriais à longueur de journée, mais qui étais cette petite fille, qui lorsque tomber la nuit et se retrouvais seule mouillais son oreiller, et qui tentais tant bien que mal de faire taire ses blessures, au milieu de la nuit j'ai lancer des SOS, petite fille en détresse, face à cet appel au secours, les gens fesaient les sourds. Mais les dou'as je ne lachais rien, je priais pour que Celui qui est capable de toute chose, que Celui qui est à l'heure actuelle mon confident, mon meilleur ami, m'accorde une issue, car c'est Lui qui fais basculer les gens des ténèbres à la lumière ...

Samir plein de compassion me prit dans ses bras, mes pleurs ne passaient pas inaperçu, je pleurais comme un bébé et cette fois ci "petite fille" souffre et on l'entend .. Quelqu'un poussa la porte .. Elle se tenait là devant nous, les larmes coulant le long de sa joue, elle etait là, celle que j'ai de plus chère au monde, la prunelle de mes yeux ... Mama se tenait là devant nous, les larmes coulant le long de sa joue, elle avait du entendre Samir qui parlé fort et sa fille qui sanglotait...

To be continued

Chronique de Soraya : des ténèbres a la lumièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant