Partie 12

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PARTIE 12 MERCiii DE NE PAS COMMENTER CETTE PARTiiiE ...

Me voilà dans ma chambre, la relation avec mon beau père et ma mère s'était rétablis Al hamdoulilah. J'aime beaucoup ces moment où je me retrouve seule avec ma conscience, me retirer un peu du monde qui m'entoure afin d'établir un contact avec mes pensées. La mélancolie me tient, je me noie dans mes pensées je pense à Ishaq mais plus de la même façon, je ne me vois plus dans cette robe avec les mains pleine de henna, à vrai dire mon avenir je le vois flou.

C'est fou comme une phrase peut provoquer, c'est un changement totale au niveau de l'esprit on se surprend à douter sur tout, parce que l'être aimé à un moment nous à abandonné quand il nous a promis sa présence pour l'éternité.

Je prend peu à peu conscience que j'étais prisonnière du fameux "rêve bleue" me voilà trahie par mon coté trop fleur bleue. Bien qu'il allait patienter je ne cessais de douter, de plus la situation n'était pas à mon avantage et du fait aussi que nos contacts étaient rompus c'était carrément le défilé de questions dans ma tête. Le plus dure c'est que dans ce genre de situation si une question ou un doute me pèse j'avais beau lui en parlé mais je savais pertinnement qu'il n'allait pas me répondre.

Les jours passent et se ressemblent, toujours pleines de questions, j'en fais part à Ishâq à travers des messages qui je sais n'auront pas de réponse, car il ne rechargeait plus son téléphone depuis qu'on avait rompus contact. Je lui écrivais sans trop espérer de réponse, mais le principal c'est qu'il me lisait. Je lui faisait part de ma souffrance, des questions qui me troublaient et des doutes qui peu à peu me rongeait mais il ne me répondait toujours pas.

J'étais donc seule face à mes questions, à tous les coup j'espérais qu'il me fasse un signe par le bias d'Anas mais en vain. Les messages se succédaient a tous les coups je lui reprochais de ne meme pas se soucier de ce que je pouvais ressentir, des questions et des doutes que je me posaient, en gros je lui reprochais de s'en foutre de moi et que ce n'était pas un comportement .. Je n'avais pas pousser la barre jusqu'au insultes je me suis limité aux reproches incessantes etant dans ma phase de doute et d'incompréhension. Avec du recul j'aurais agis autrement, j'aurais laisser mes doutes s'évaporer et continuer d'avancer sans trop y penser .. Mais la situation, le désir de me marier et son indifférence pesait trop en moi.

Je me souviens avoir croisé Salih dans le quartier, Salih me considère comme sa soeur il ne fais pas de différence avec Fatou et moi, donc je savais qu'il cotoyait Ishaq vu qu'ils allaient ensemble à la mosquée, je savais aussi que si quelque chose me dérangeait Salih serait prêt à m'aider à trouver une solution. C'est alors que je lui fis part de la situation, que je commençais à péter un plomb à cause de son indifférence et qu'il aurait au moins pu passer par Anas pour me répondre .. C'est alors que Salih me répondit : " Il m'a dit qu'il n'avait rien à ajouter il t'a tout dit ce jour ou vous vous êtes parlé au téléphone"

Je me souviens de ce jour comme si c'était hier, la voix de Salih raisonne dans ma tête. Certes on s'était parlé mais depuis cet épisode les doutes me rongeait encore .. J'étais tiraillé entre le fait qu'il passe du "a quoi bon espérer" au "je vais patienter" et qu'il ne passe plus par intermédiaire pour me parler comme à l'ancienne, non la il se contentait de l'indifférence . Suite à quoi les messages se succédaient toujours sans réponse c'est alors que vendredi je lui envoya un message, je m'étais promis que ce serais alors le dernier :

Message : " Salam alaykoum, je comprend bien le fait que tui ne veuille pas entrer en contact avec moi. Mais tu n'a même pas chercher à passer par intermédiaire quand bien même tu savais que j'étais rongé par le doute, l'incompréhension. Bien sur tu n'a aucune idée de ce qu'es le fait de s'endormir le coeur lourd en se posant pas mal de question ! Tu te souviens de cette fois ou je t'ai dis que je laissais mon coeur entre tes mains et tache d'en prendre soin. A l'heure qu'il es tu n'a fais que le piétinné, ton comportement me fais beaucoup de mal car je n'arrive pas à savoir où je me dirige. Comment tu agis avec moi, tu n'aimerais pas qu'on le fasse à ta propre soeur. Je suis fatiguée de courir et d'espérer un signe donc honnêtement agis comme bon te semble, blesse comme tu le fais si bien ! Bslama" .

Quelques heures après je reçut un message d'un numéro que je ne connaissais pas, j'ouvris et remarqua que c'était lui :

Message : " Slm c'est Ishaq, tu m'excuse mais j'ai voulu te parler depuis mais j'ai pas eu l'occasion. J'ai toujours été sincère avec toi je t'ai dit que tu avais baissé dans mon estime avec toute ces reproches mais kheir inchaAllah c'est oublié ... ta étais la première avec qui je voulais me poser dans le dine, a qui j'ai demandé la main et j'ai espérer depuis le début mais au jour d'aujourdh'ui je constate beaucoup de chose. Deja le fait que tes parents ne veulent pas et nos embrouilles faut etre réaliste on a fais les causes parce que j'tavou que je ne supporte plus la situation surtout les embrouilles, encore sa serait la première fois j'aurais zapé mais la c'est trop. C'est des accumulations et je vx qu'on arrete parce qu'on se fais du mal wallah fo accepté le destin et t'inquiete pas que sa me fais mal" .

Voila le message qui mit fin à notre histoire, c'est fou comme il est si difficile de construire mais si facile de détruire, par de simples mots. Autant dire que j'étais abasourdie, je n'y m'attendais pas. Moi qui pensais que ce qu'on avais construit était tellement fort qu'il pouvait affronter toutes sortes de choses.

A la suite de ce message, je lui es répondu, je me souviens des mots que j'ai utilisé mais je ne souhaite pas revivre la chose en me remémorant la scène et chaque messages. Cependant la phrase qui m'a le plus touchée et bléssé de sa part est lorsqu'il m'a gentillement dit " Tu n'es pas celle avec qui je me vois marié" . Cela avait le mérite d'être clair, j'avais balayé tous mes rêves et tous les espoirs que j'avais batis à travers lui se sont envolé le temps d'un message.

Vendredi soir, je décidais de descendre et d'aller voir Lina pour lui faire lire les messages, lui parler car c'est moi qui cette fois ci avait besoin d'une épaule sur laquelle je pourais me reposer et y déposer quelques larmes ...

To be continued

Chronique de Soraya : des ténèbres a la lumièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant