Quarante neuvième chapitre

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PDV JUSTIN

La sonnerie sonna trois fois dans le vide avant que j'entende le son de la voix de mon interlocuteur.

- Oui ? Fit-il ne sachant pas que c'était moi à l'appareil

- Elle est où ? Lui drmandais-je d'emblée.

Le son de son rire me chauffa encore plus les nerfs, et me fit contracter tous mes muscles ce qui ne m'aida pas pour oublier la douleur à ma côte.
La femme qui était avec moi me regarda parler au téléphone. Son téléphone.

- Ah c'est toi, dit-il enfin après avoir bien eu sa dose de rire. Elle est, pour l'instant, en sécurité

Le "pour l'instant" qu'il avait glissé dans sa phrase me donna juste envie de lui arracher les yeux et de les lui faire manger mais c'est impossible vu que je n'ai aucune idée d'où il est.

- Pourquoi tu me fais ça ? Lui demandais-je par rapport à sa trahison

- Car c'est de ta faute Justin. On allait mal finir par ta faute alors j'ai fait ce que est juste

- Ce qui est.. Juste ? Répétais-je bouche bée de ce que je venais d'entendre de ses lèvres. Tu crois vraiment que ce qui est juste était de devenir leur espion personnel ?!

- Pour sauver mon cul oui ça l'est connard ! Cracha-t-il dans le micro. Tu as foutu tout notre travail en l'air !

- Notre travail était déjà en train de sombrer ! Ce n'est sûrement pas de ma faute si on n'avait pas l'argent nécessaire Julien !

- Tu n'as jamais levé ton cul pour aider en quoique ce soit. La seule raison pour laquelle ils te gardaient dans le clan c'est parce que tu es le fils Bieber, le seul survivant.

Sa remarque sur ma famille me donna un frisson.

- Dis moi où elle est batard

- Tu sais très bien où elle est, me répondit Julien. À toi de chercher
                            ***

Mon aideuse n'avait pas voulu me laisser repartir avec ma voiture dans mon état de blessé. Elle avait insisté pour m'emmener aux urgences, ce que j'avais catégoriquement refusé. Je n'ai pas de temps à perdre aux urgences alors que ma petite amie risque de mourir sans que je puisse faire quelque chose.
Il est hors de questions que je la voie morte, tout comme j'ai vu ma famille morte.

- Tu n'as aucune idée d'où elle pourrait être ? Me redemanda  encore une fois la femme

Je secoua la tête. Comme je lui ai déjà dit je ne sais pas ce que Julien voulait entendre par : tu sais très bien où elle est. Je ne comprends pas ce qu'il veut dire par là, et pour la première fois de ma vie j'ai un mal de crâne atroce dû à la surchauffe de mes neurones.
Ou sinon c'est à cause de la douleur qui à maintenant pris possession de mon corps.

- Je ne sais pas comment je peux t'aider à retrouver ta copine mais je peux t'aider à te soigner, me dit-elle en continuant de conduire

Elle est débile ou quoi ? Je n'irais pas aux urgences, même si ma vie ne tient qu'à un fil

- Je me fous de perdre trop de sang, avouais-je. Ce n'est pas moi la priorité

- Je comprends que tu veuille sauver ta copine à tout prix mais comment tu peux la sauver dans cet état, et en ne sachant pas où elle se trouve ?

J'allais répondre une chose débile mais me tu en comprennant que ce qu'elle venait de dire était tout simplement vrai.
Chelsea à besoin de moi en un bon état pour la sauver, ce que je ne suis pas du tout à cet instant.

La voiture s'arrêta et je me rendis compte que la femme m'avait quand même mené jusqu'aux urgences. Elle a réussi à me leurer.

- Je ne peux pas y aller, dis-je refusant de quitter le siège passager. Vous le savez que je ne peux pas

- Ce sont les seuls qui peuvent t'aider je m'excuse.

Je la vis sortir de la voiture et venir m'ouvrir la portiere. Elle me força à sortir comme si j'étais son fils qui ne veut pas aller à l'école.

- Ils vont te soigner. Je te le jure, me promis-t-elle en avançant jusqu'à la porte

Mon poids du corps tenait totalement sur le sien. Je n'arriva pas à la lâcher pour ne pas rentrer dans la salle destiné aux blessé.

Dès que nous passâmes la porte, une des hôtesses d'accueil eut un hoquet de surprise en voyant ma blessure, et tout le sang qui s'en échappait.
Je passa devant d'autres personnes qui devaient être là depuis longtemps.
La femme me laissa entre les mains d'un infirmier. Je la supplia de ne pas me laisser seul.

                           ***

La perfusion dans mon bras me fit un mal de chien. Je sentis le sang que l'on l'envoyé dans les veines se propager dans mon corps.
Ma blessure était maintenant bandé même si les docteurs n'avaient pas pu me programmer une opération dans la minute.

- Comment vous sentez vous ? Me demanda une infirmière qui venait me voir de temps en temps.

- Mieux, lui répondis-je dans un meilleur état que celui qu'elle m'avait vu avant. Par contre Je dois partir

- Vous ne pouvez pas partir, m'interdit-elle

- Je vais me gêner, rigolais-je en retirant la perfusion de mon bras
En bougeant mon bras j'eus l'impression d'avoir une barre en fer qui me bloqué.

Tout est dans la tête Justin

Je me leva du lit et l'infirmière tenta de me bloquer le passage jusqu'à la porte.

- Vous ne pouvez pas partir comme ça, me dit-elle. J'appelle la sécurité si vous ne retournez pas de suite dans le lit

- Je me sens bien, lui dis-je. Je n'ai pas besoin d'être soigné putain !

La sécurité arriva dès que je passa la limite de la porte. Les deux hommes commencèrent d'abord à me parler, à m'expliquer ce que j'encourais si je m'en vais sans avoir reçu les soins nécessaires mais comme je n'obéis pas à ce qu'ils me demandaient ils m'attrapèrent les bras et me forcèrent à retourner dans ma chambre.
Mon coude arriva à toucher la mâchoire de l'un d'eux, ce qui le fît me lacher le bras gauche et j'en profita pour cogner l'autre homme. Il tomba et se prit la poignée dans la tête.
Je me mis à courir et à sortir à toute vitesse en entendant la sécurité de renfort venir vers moi.
La course me demanda tellement d'énergie et de souffle que je dû prendre sur moi lorsque je sentis ma blessure reprendre le dessus sur mon corps.

Je continua à courir même si je n'entendais plus de bruits derrière moi. Je m'assis par terre contre un poteau et porta mes mains à ma blessure.
Je ferma les yeux en soufflant.

Tu sais très bien où elle est

Je pris un moment pour rouvrir mes paupières et assimiler chaque mots que m'avait dit Julien au téléphone.

Tu sais très bien où elle est

Oh bordel.


WARNING / J.D.B (A.U) fanfic \Où les histoires vivent. Découvrez maintenant