WARNING / J.D.B (A.U) fanfic \

Trente neuvième chapitre

PDV CHELSEA

Cela faisait un moment que Justin était descendu et je commença sérieusement à imaginer le pire. Et s'il est parti ? Il s'est peut-être rendu compte de l'erreur qu'il venait de faire en couchant avec moi. Il veut sûrement une fille plus expérimenté dans ce domaine, une fille comme.. Sabrina.

Je me leva du lit et baissa les yeux sur mon corps. Je vis les suçons que m'avait fait Justin, et y passa mes doigts. Mon contact me fit frissonner.
Je retomba mes mains sur mon corps et me pencha pour attraper ma culotte. Je l'enfila et pris aussi le t-shirt de Justin.
Il m'est vraiment grand mais au moins ça me couvre presque tout le corps. Mes fesses sont couvertes.

En ouvrant la porte de sa chambre, j'entendis des voix dans le salon. J'hésita à descendre mais vaincu par ma curiosité je m'élança dans les escaliers.
Mes pieds évitèrent de faire tout bruit et je me cacha afin d'écouter la conversation qui était en plein cours dans le salon.

- Donc Chelsea est en haut ? Entendis-je provenant d'une voix qui n'était pas celle de Justin. Dans ta chambre ?

- Oui, dans ma chambre, répondit Justin. Pourquoi ?

- Non c'est juste que je me demandais ce qui faisait ce bruit, rigola l'autre garçon. Maintenant je sais

- Oh ouais.. Y'avait pas mal d'ambiance

Je pris ma tête dans mes mains et tenta de ne pas fuir à toutes jambes. On a fait trop de bruit. Plutôt moi.

- Qu'est-ce que tu fais ici princesse ?

Mes yeux se levèrent et je vis Justin en face de moi, l'ordinateur dans une main. Son sourire me congela.

- Moi ? Fis-je incrédule, toujours assise sur les marches. Rien du tout. Je... Passe le temps

Le rire de Justin me rendit rouge comme une pivoine. Il ne peut pas me voir vu la luminosité, enfin je l'espère.

Il passa à côté de moi et m'attendis au bout des escaliers. Je me leva de ma marche et alla le rejoindre en tirant sur le t-shirt de Justin que j'avais sur moi.
Les yeux de Justin me devisagerent de haut en bas quand je lui passa devant. Sa main claqua mes fesses.

- Hé ! M'écriais-je en effectuant un demi-tour. Fais pas ça !

- Quoi ? Rigola-t-il en posant l'ordinateur sur son lit. J'ai pas le droit de toucher les fesses de ma copine ?

Ses bras m'entourerent en m'entrainant dans une étreinte.
J'ai bien entendu ? Il m'a bien appelé sa..copine ? Genre comme petite amie ? La chose, enfin le nom que l'on obtient lorsque deux personnes se mettent en couple ?

- Co... Copine ? Répétais-je dans ses bras. Je suis ta.. Copine ?

Ma question parut tellement débile dite à voix haute que si j'aurais pu je me serais fracassé le crâne contre la barre en fer de son lit.
Le garçon mit mon visage en recul et, délicatement, posa ses lèvres sur les miennes.

- Oui. À part si tu ne veux pas, ajouta Justin avec les yeux cherchant désespérément les miens. Tu ne veux pas Chels ?

- Si ! Mais je.. Hmm.. Tu es sur de vouloir être avec.. Moi ?

Il me regarda comme si j'avais allumé un projecteur en plein dans sa figure.

- C'est quoi cette question ? Fini par pouffer Justin. Bien sur que je veux être avec toi !

La porte de sa chambre s'ouvrit à la volée, laissant apparaître Julien essoufflé et les cheveux complètement en bataille.

- Mec on a un.. Léger problème, dit Julien à l'attention de Justin.

Les mains de Justin me lâchèrent et il me tourna le dos pour se concentrer sur son ami.

PDV JUSTIN

Julien m'entraîna avec lui à l'extérieur de ma chambre. Je fis un signé à Chelsea d'attendre ici sans bouger.

Une fois la porte fermé, Julien me plaqua contre le mur violemment en bloquant ma respiration de son avant bras.

- Qu'est-ce que t'as fait connard ?! Me cracha mon ami à la gueule. Dis moi ce que t'as fait pour que cette merde arrive !

Ma pomme d'adam eut du mal à bouger sous la pression de son bras qu'il ne lâcha pas.

- N'essaie pas de me dire que tu n'y est pour rien car là je sais que tu es le fautif ! Cria Julien à en réveiller la population Asiatique situé à l'opposé du monde. Tu te rends compte de ce que tu provoques ?!

Si il ne me laisse pas parler ça va être dur de le comprendre.
Il me crit dessus sans me dire la raison, même si min subconscient m'envoie une raison.

- Ils sont prêts à tout dévoiler sur nous connard !

Julien retira son bras de ma gorge et je pris une grande inspiration pour retrouver les battements normaux qu'un coeur doit avoir.

- Qu'est-ce que tu chies ? Finis-je par balancer

- Ce que je chies ? Rigola-t-il en se pinçant l'arrête du nez. Ce que je chies c'est que tu as fait un truc qui as foutu la merde ! Je te jure t'as intérêt à faire ce qu'ils attendent de toi sinon on est bon à être enfermés !

Julien serra ses doigts en boule pour former un poing. Je m'attendis à la recevoir donc je ferma les yeux à m'en exploser l'orbite mais rien ne m'attint.

- Si tu règles pas cette affaire je te tue de mes propres mains, conclu Julien en s'éloignant de moi.

Il descendit énervé, prêt à craquer. Moi je resta contre le mur et ferma les yeux. Mon corps glissa contre le mur et je me retrouva assis par terre.
La porte de ma chambre grinça et j'entendis Chelsea s'approcher de moi. Sans un mots elle assit aussi par terre et posa sa tête sur mon épaule.
Ses cheveux me chatouillerent l'oreille.

- Je.. Je dois appeler quelqu'un, la previns-je en me remettant debout sur mes deux pieds. Vas en bas s'il te plaît

- Mais non, rétorqua-t-elle. J'ai pas envie de te laisser !

Je jeta mon regard sur elle et m'accroupit à son niveau. Je mis mes paumes sur ses genoux remontés à sa poitrine, la regarda droit dans les yeux. Mes paroles tombèrent sur elle.

- Moi j'ai envie que tu me laisses, compris ?

Sur ça, je fis mon chemin jusqu'à ma chambre et ferma la porte en la claquant.
Ma colère m'envahit tout entier, je la retins tellement fort que je me mordis la langue. Le sang noya ma langue.
J'avala ma salive ensanglanté.

- PUTAIN !! Criais-je à gorge déployé

Ma main alla se plaquer contre la porte, mes phalanges craquèrent sous le coup. Une douleur immense traversa mon bras, puis mon épaule.
Je continua à taper ma porte tel un punching-ball, sauf que celui-ci n'est pas comme ceux sur lesquels je me défoule dans la salle de sport. Il est plus dur et
fait plus mal.

Les larmes sur mes jours me forcèrent à arrêter de taper sur la porte. Ma vision se troubla.

- J'ai besoin de quelqu'un

Ma voix craqua.