Chapitre XV

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Le garçon entra dans la salle d'opération. Mon corps avait disparu...

J'entendais le garçon à la capuche souffler et partir dans une autre direction. Je ne connaissais pas bien l'hôpital mais lui par contre ! Il semblait le connaitre sur le bout des doigts !

Nous traversâmes plusieurs couloirs, nous montâmes plusieurs escaliers, nous ouvrîmes beaucoup de portes... Le garçon s'arrêta net devant une porte cellée. Sur celle-ci y était écrit : MORGUE. Ça avait l'air très joyeux ! (Ironie)

Le garçon arracha la serrure et ouvrit la porte, sans difficulté. Évidemment, j'avais un peu peur de ce qu'il y avait dans cette salle mais je le suivis, malgré l'angoisse qui s'installait en moi.

Il n'eut pas besoin de tirer un des tiroirs fermés car mon corps était là, au milieu de la salle, dans l'obscurité la plus totale. Le garçon enleva enfin sa capuche. C'était Alex ! Encore.

Ses yeux étaient rouges et brillaient dans le noir. Ses crocs étaient sortis, dans chaque coin de sa bouche. Il vînt déposer un baiser sur mes lèvres. Pourquoi avait-il fait ça ? C'était incensé ! C'est alors que je ne vis plus rien. J'avais l'impression d'être allongée sur une table qui me faisait mal au dos, je sentis soudain quelque chose se décoller de ma bouche. Je n'arrivais pas à ouvrir les yeux, je n'arrivais pas non plus à bouger mon corps... je n'en avais pas la force. Je sentis, d'un coup quelque chose me mordre le bras violemment. Je ne pus m'empêcher de crier. Mais, évidemment, aucun son ne sortit de ma bouche.

Chaques secondes qui passaient rendaient la douleur insupportable, elle paraissait grandir de plus en plus.

***

Mes paupières s'ouvrirent lentement. Il faisait noir. Un silence dominait la salle étroite dans laquelle je me trouvais. Je n'arrivais pas à tendre mes bras complètement, quelque chose m'en empêchait. Une sorte de porte ou de mur. Où étais-je et pourquoi avais-je l'impression d'être seule ? Peut-être parce que c'était le cas...

Un petit bruit résonna alors dans la salle où je me trouvais. Une voix grave se laissait entendre mais je ne distinguais pas d'où elle provenait car elle résonnait.

J'entendis des bruits de clés, j'espérais que la personne qui passait là viendrait m'aider à y voir plus clair. Dans les deux sens du therme.

La personne s'arrêta devant moi. Et par chance, elle me sortit de la petite pièce où j'étais. Enfin ! Je me trouvais à présent dans un couloir avec, au fond, un escalier de pierre. Le garçon qui m'avait sauver portait des vêtements en mauvais états, décousus et déchirés. Je ne lui dis rien et je me contentais de le suivre. Nous montâmes par l'escalier et nous traversâmes différents couloir aux allures identiques. Au bout de quelques minutes, l'homme ouvrit une porte et me fit entrer dans la salle lugubre. Dès que je fus entrée, un violent claquement retentit. En avançant, j'aperçus de plus en plus une lueure. Il s'agissait en faite d'une bougie. Elle avait été déposée sur un magnifique petit bureau.

Un lycée, une humaine... Ou pasDonde viven las historias. Descúbrelo ahora