Les petits Princes || Larry Stylinson

XXXI

J'embarque Louis à la maison d'un pas pressant.

Je le plaque contre la porte à peine celle-ci fermé, et l'embrasse durement. Il se laisse emporter dans le baiser et glisse ses mains sous mon haut. Les miennes enlèvent son short et se posent sur ses fesses nus. Je le porte à la salle à manger et le plaque sur la table à plat ventre les jambes écartés, sans préparation.

□

-Alors dis moi.
-Son infections provient d'un cancer de longue date qui était passé inaperçu jusqu'à ma naissance.
-Donc elle a un cancer?
-Oui un cancer qui se propage et qui fait s'infecter ce qu'y l'entoure. Elle va prendre l'avion dès se soir pour New York ou elle va tester un programme expérimental qui pourrait la guérir, c'est la seule solution.
-Et toi ça va?
-Je crois ouai... je me sens étrange, le fait qu'elle m'en veuille pour quelque chose que je n'ai pas fais et qu'elle ne s'excuse pas c'est... je ne sais pas en fait. Mais je ne suis pas triste, juste... perdus ou c'est ça je suis perdus.
-Je suis là Lou si t'as besoin tu le sais et même si t'as pas besoin d'ailleurs.
-Je sais babe merci.

On s'est endormit épuisés après nos ébats et le père de Louis l'a appelé pour lui donner les dernières nouvelles sur l'état de santé de sa mère. On est donc réveillé et je vais faire décongeler une pizza pour se soir.

□

J'ai une nouvelle visite caritative aujourd'hui et j'ai vraiment peur que la même chose ne se reproduise, il est deux heure du matin et je n'arrive toujours pas à dormir. Je suis assis et regarde Louis qui lui est en plein rêve, je ne veux pas le réveiller alors je descend au salon. Je ne veux pas revivre ses événements, j'ai encore mal à ma jambe du à la coupure qui n'est pas totalement guéri. J'ai presque envie de leur dire que je suis malade pour ne pas avoir à me déplacer.

-Babe pourquoi tu ne dors pas?

Je le vois arriver en se frottant les yeux, il s'approche de moi et me prend dans ses bras. Je ne peux pas empêcher mon cœur de battre plus fort dans ma poitrine mais très vite la journée qui m'attend me revient et je sers Louis comme une bouée de sauvetage.

-J'ai peur.
-De quoi tu as peur chou?
-De demain..
-Harry.. ça va bien se passer je t'assure.
-...
-Harry pourquoi tu pleures!? J'ai dis quelque chose de mal?
-Tu comprends pas.. je veux pas revivre ça, je veux pas te perdre..
-Babe tu ne me perdras pas je te le promet. Tu veux que je vienne avec toi?
-Tu ne peux pas..
-Bien sûr que je peux, je ferais tout pour toi mon ange. Aller viens te coucher, tu vas être fatigué après.
-Louis?
-Oui?
-Je t'aime. Je t'aime tellement.
-Je t'aime aussi haz, plus que tu ne peux l'imaginer.

Il me donne un doux et long baiser avant de nous amener à la chambre et je m'endors dans ses bras comme si sa seul étreinte suffisait.

□

Comme promis, Lou est venu avec moi et on a passé une journée superbe. Les enfants que nous avons rencontrés sont tous tellement courageux, ils ne méritent pas leur maladie, c'est très dur et triste de les voir ici plutôt que dehors à jouer avec les autres enfants.

Louis a joué au foot avec des petits qui étaient heureux de partager ce moment privilégié, et moi je suis resté avec ceux qui ne pouvaient malheureusement pas bouger librement. On a fait plein de jeux de sociétés, des blagues et je remarque que malgré leur maladies et handicaps, ses enfants ont plus de joie de vivre et d'espoir que beaucoup d'entre nous réunis, et cela me fait chaud au cœur.

Le moment le plus redouté arrive et même si je suis avec Louis, je suis complètement paniqué et malgré ces tentatives pour le calmer, j'ai toujours ce mauvais pré-sentiment. J'ai l'impression que le trajet dure des heures, mon cœur tambourine contre ma poitrine et c'est comme si je manquais d'air. Mes mains sont moites, Lou est à côté de moi, j'ai la tête sur son épaule et mon bras encercle sa taille.

On arrive finalement saint et sauf à la maison et je peux enfin respirer normalement. Louis m'enlace longuement en chuchotant qu'il est fière de moi et qu'on est en sécurité, je me laisse aller dans ses bras et tous mes muscles se détendent.