Les petits Princes || Larry Stylinson

VI

Il ne répond pas et se reconcentre sur le paysage avant de fermer les yeux.

Il dort profondément lorsque je gare la voiture devant la maison, je ne peux simplement pas me résigner à le réveiller alors je le porte jusqu'à sa chambre. Malgré sa musculature il reste très léger. Je le transporte donc facilement et au moment de quitter la pièce il me retient et me murmure faiblement de rester alors sans hésitations je le rejoins sous les couvertures après m'être mis en boxer.

□

Le lit est froid et vide quand je me réveil et une odeur de brûler me fait courir jusqu'à la cuisine. Louis secoue un torchon pour chasser la fumé et à l'air complètement paniqué. J'éteins le four et allume le hotte aspirante, il se jette dans mes bras et cache son visage contre mon torse.

-Je suis désolé, je voulais juste le faire le petit déjeuné comme toi hier..
-C'est rien, tu vas bien c'est le plus important. Ce n'est rien, prend un verre d'eau t'es tout rouge.

Il s'exécute et regagne mes bras que je serre en retour autour de son petit corps de longues minutes. On est bien, juste bien. Un confort incomparable et une certaine sécurité qui nous entoure tous les deux quand nous sommes dans les bras l'un de l'autre.

Après cet incident et vue l'heure avancé de la matinée, on décide d'aller au restaurant et finir notre journée à la plage où l'on prend quelques photos avec des admirateurs et joue au beach volley avec d'autres.

  □  

Beaucoup de regards se sont échangés entre eux cet après midi là, ainsi que des sourires. De petits signes qui ne trompent personnes mais que seuls eux ne voient pas. La mère de Louis essaya de contacter se dernier qui la bloqua simplement, ne voulant pas en entendre parler.

Un sentiment de liberté planait autour des deux jeunes gens, leurs téléphones coupés et sans les caméras habituels, ensemble ils en oubliaient leurs statues et devenaient des adolescents normaux qui profitent de la vie, deux meilleurs amis, une relation fusionnelle qui leur permettait de se comprendre en un seul regard. Après la plage, ils prirent une glace au fast food du coin et Louis apprit à Harry à faire du skate. La scène fut tel qu'il filma le cadet tomber mainte et maintes fois avant de finalement réussir à tenir debout sur la planche et avancer tout seul. Un sentiment de fierté envahissait Louis qui ne pouvait s'empêcher de sourire lorsque son apprenti réussissait mais surtout de paniquer lorsqu'il rencontrait le sol. Il était heureux, depuis qu'Harry était revenu, il suffit d'un regard pour faire chavirer son cœur, et aussi niais que cela puis paraître il n'avait plus de problème quand Harry le prenait dans ses bras musclés. C'était juste Harry et Louis.
Il ne pouvait pas empêcher ses sentiments naissant de se dévoiler petit à petit et prendre le dessus sur ses mots et sur ces actions, il voyait bien que Harry aussi avait changé depuis son arrivé mais ne voulait pas ce rendre à l'évidence, parce que ces vrai, ils se connaissent depuis petits et une amitié fraternelle ne peut pas être plus, sinon moins. Alors il chassait simplement ses pensés au plus loin dans son cerveau et tentait avec beaucoup de peine de contrôler son corps qui ne répondait plus dès lors que Harry était proche.

Ce dernier aussi était heureux, il était heureux parce qu'il n'avait plus mal comme quelques jours auparavant, sa seule douleur était celle de ses fossettes tellement il souriait et voir Louis aussi bien le rendait fou de joie. Alors il profitait de chaque moments et n'en perdait pas une miette. Il avait finalement compris ce qu'il éprouvait pour Louis, il l'avait compris lors de sa soirée chez sa famille et surtout quand il s'est endormi à ses côtés. Il n'avait jamais aussi bien dormis de toute sa vie et voulait au plus profond de son cœur que celui-ci éprouve la même chose. Après tout on dit souvent que l'amour le plus fort est celui qui naît de l'amitié. C'est leur destin, ils sont nés pour être ensemble. C'est écrit quelques pars, c'est écrit depuis plus de vingt ans, depuis leur première rencontre.