Dans les cercles privés et glamour de la Formule 1, Lewis Hamilton est une icône : un septuple champion du monde, une star médiatique, un homme de passion, de principe et d'engagement.
Mais derrière les projecteurs, se cache une âme sensible en quêt...
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- On s'en va. Maintenant, ordonnais-je sur un ton sanglant.
À cet instant précis, il n'y avait que la peur qui s'exprimait. Aucune de nos rencontres n'avait été de bon augure, cette fois n'en fera pas exception. Tous les voyants viraient au rouge parce que plus d'une chose pouvait mal tourner. Dans l'urgence, j'ai engloutie mon shot d'une traite, en accrochant mon sac à l'épaule.
- Diane les priorités, me gronda mon acolyte qui était déjà sur le départ.
C'est vrai que je perdais le nord. J'avais besoin d'un dernier regain de courage avant de fuir comme une suspecte qui avait des choses à se reprocher. Du moment où je pouvais m'éviter une situation incontrôlée, je prenais le risque.
C'était en semaine, l'endroit était donc presque vide. Nous avons réussi à nous faufiler sans problème.
J'ai furtivement tourné la tête une fois proche de la sortie pour voir le danger que je fuyais. C'était bien lui, le redoutable Joshua O'Brien. Un groupe s'était formé autour de lui, des rires et des accolades, lui arborant ce sourire malicieux qui ne le quittait jamais. Comme s'il avait senti une attention étrange sur sa personne, il balayait la salle des yeux et nos regards se sont croisés avant que je n'ai eu le temps de le détourner.
Merde !
J'ai accéléré aussi vite que mon étourdissement me le permettait, en me disant qu'il ne me suivrait pas. Il n'était pas assez fou pour me suivre en public, après tout ce qui c'était passé (et se passait encore) alors j'avais juste à avancer pour sortir d'ici.
Sabrina a quelques pas devant moi venait de franchir la porte de sortie, j'y étais presque quand j'ai entendu mon nom. Je me persuadais avoir hallucinée. Il n'était pas assez fou, je continuais à me dire. Je devais l'avoir imaginé tout simplement. Mon esprit apeuré me jouait des tours.
J'étais sur le point de pousser la porte quand une main m'a effleuré le bras. Je me suis retourné subitement. Eh ben oui, il avait été bien assez fou après tout. Faut croire que j'avais surestimé son bon sens.
- Diane.
C'était la première fois qu'il m'appelait par mon prénom et pas Lady D. J'imagine qu'il avait aussi eu le plaisir de lire l'article.
- On a rien à se dire, criai-je avant de franchir à mon tour la porte.
J'étais dans l'espèce de lobby entre la porte de la salle qui venait de se refermer derrière moi et la porte à 5 mètres qui menait à l'extérieur. Bri s'était arrêté là pour m'attendre. Elle a soulevé les sourcils en regardant par dessus mon épaule, j'ai compris à son expression qu'il avait continué à me suivre, je sentais sa présence tout près de moi.
- Diane attend s'il te plaît, en revenant à la charge.
« S'il te plaît ? » Depuis quand il était poli lui ?
