- ...J'suis trop triste, j'avais pas la meilleure des relations avec mon père c'est vrai mais ça fait des années que ses paroles ne m'avait pas autant toucher, il m'a insulté de pute, de traîner, de salope,  dis-je en ayant la voix qui se brise je suis pas sa fille, que je ne valais pas plus qu'une pute...

Je baisse les yeux parce que soutenir son regard en sachant que mes yeux sont remplis de larmes c'est impossible, ses parole mon plus fait mal que ses coups...

Jibril - regarde moi, dit-il en relevant ma tête à l'aide de mon menton baisse pas la tête devant moi, pourquoi t'as honte ? Tout ça pour un trou au ventre ? Il t'insulte de pute juste parce que tu portes un piercing ? C'est lui qui doit avoir honte, c'est lui qui doit baissé la tête et pas toi.

- J'aurais pas dû le faire...

Jibril - c'est déjà fait, il fait mal son rôle de père c'est tout. Ma fille demain je vois qu'elle a un piercing au nombril, ouais elle va se prendre une leçon de moral mais jamais je la frapperai ou l'insulterai comme si elle avait fait un truc de fou, je serai énervé contre elle mais il est parti trop loin.

- ...C'est toujours comme ça avec lui t'façon.

Jibril - te rends pas triste s'te plaît, oublie tout ce qu'il a dit, t'es une petite perle et je te dis même pas ça parce qu'on est ensemble mais parce que c'est vrai. Il a décrit tout le contraire de toi, avant moi t'as jamais parler à personne, t'es dans ton coin, tu demandes rien à personne et continue comme ça, un jour il se rendra compte de ses erreurs et ça sera peut être trop tard mais tant pis. Dit-il en me faisait un bisou sur le front.

- Tu le penses vraiment ?

Jibril - ouais, mets le sur le côté et prends seulement les gens sincères avec toi, garde les personnes qui t'aiment et qui te rabaissent pas, c'est comme ça que t'avanceras dans ta vie regarde, j'ai que Lamine, mes parents et ma famille le reste c'est pas important, Ceylan c'est plus ton père que l'autre en vrai, donc on s'en fou.

J'hoche la tête et pose ma tête sur son torse, encore une fois, heureusement qu'il est là. Il retire l'une de ses mains de mon haut et il essuie mes larmes.

On est pas rester très longtemps parce que je commençais à fatigué et fallait que je rentre, il m'a déposé devant chez moi, je détache ma ceinture mais je descends pas pour autant.

Jibril - oublie pas ce que je t'ai dis.

- Oui.

Jibril - t'es mieux quand tu me rends fou que quand t'es comme ça.

- Tu dis ça que maintenant hein.

Jibril - ouais prend pas la confiance, t'as mangé ?

- Je monte et je mange.

Jibril - demain je suis occupé toute la journée et la nuit, si tu m'envoies un message et que je réponds pas, c'est normal.

- C'est pas grave, je serais avec Aïssa et vue qu'on s'est pas vu depuis quelques jours, on va pas s'arrêter de parler, par contre un jour faudra qu'on parle de ce que tu fais, parce que tu m'as jamais dis.

Jibril - si tu veux.

- T'as passé une bonne journée toi ?

𝐒𝐨𝐫𝐚𝐲𝐚 : « 𝐭𝐞𝐬 𝐛𝐫𝐚𝐬, 𝐦𝐨𝐧 𝐫𝐞𝐟𝐮𝐠𝐞 »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant