𝐒𝐨𝐫𝐚𝐲𝐚 : « 𝐭𝐞𝐬 𝐛𝐫𝐚𝐬, 𝐦𝐨𝐧 𝐫𝐞𝐟𝐮𝐠𝐞 »

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- Soraya

Finalement je n'est pas passer la journée avec Jibril parce qu'il est partie sans me réveiller. J'étais un peu triste aujourd'hui donc ça tombe bien, je voulais être seule donc j'ai dormi toute la journée, je me sens pas très bien.

Je sais que je ne retrouvais plus la moi d'avant c'est normale.

Mais je commence à retrouver mon sourire, je me reconstruit doucement mais sûrement, j'oublierais jamais mes frères de cœur mais il est temps pour moi d'avancer.

Ils me manquent tout les jours mais comme Aïssa m'a répété de nombreuse fois, ils sont plus là et le temps avance sans m'attendre.

Je ne prend personne pour être mon pansement ou quoi.

Je souhaite pas combler se vide, je souhaite juste vivre avec en espérant que ce vide se dissipe avec le temps.

Je décide de ne pas faire mon deuil parce que je veux pas accepter qu'ils soient plus là, mais je décide d'avancer sans eux même si ça fait mal.

Mais je ne sais pas pourquoi je me sens triste, j'ai l'impression que c'est encore trop tôt pour exprimer de la joie ou quoi que ce soit.

Enfin bref, j'étais toute seul tout le monde est sorti, je prend mon téléphone et fronce les sourcils en voyant un ajout mais je ne connais pas cette personne, j'ajoute la personne et attend qu'elle m'envoie un message.

Je me suis endormie très rapidement en attendant, il me manque beaucoup de sommeil dans le corps donc bon, quand il fait jour chaque opportunité est bonne pour taper une petite sieste.

Mon téléphone ne fait que de sonner donc ça a fini par me réveiller, j'ai pas chercher à regarder c'est qui que j'ai répondu en pensant que c'est Aïssa.

... - Soraya ?

J'ouvre directement les yeux et retire mon téléphone de mon oreille, c'est la personne qui m'a ajouté sur snap ! Je suis super choquée, je reconnais sa voix et c'est pas très compliqué d'ailleurs.

- Ayden ?

Ayden - ouais c'est moi, ça va ?

- ...Mais comment t'a eu mon snap ?

Ayden - c'est une longue histoire, tu vas bien ?

Pendant trente minutes il me faisait la discussion, il me parlait de « nous » deux et je m'efforçais à lui expliquer que y'aura jamais de nous deux mais je pense que l'information est trop dure à accepter pour lui.

Je pensais vraiment être seul donc j'ai mis haut parleur et mon son était à fond, je suis plongé dans le noir et je regarde le vide.

Je déteste les personnes qui forcent, si je ne veux pas, c'est pas en forçant que je vais vouloir. Je commence limite à le trouver chiant.

La porte de ma chambre s'ouvre brutalement, j'ai paniqué donc j'ai directement raccrocher, je regarde Jibril un peu perdu, je savais pas qu'il était là.

Jibril - c'était qui ?

- De quoi ? Dit-je en me redressant.