Chapitre 24.

Depuis le début
                                    

Papa-Tu devrais repartir chez toi.


- Non, j'ai envie de te laisser tout seul.

Papa- J'étais tout seul bien
avant Kaïra.


- Oui mais maintenant c'est plus pareil. Et même si je vais des fois aller chez «moi», je vais dormir aussi ici, parce que t'es ma maison aussi.

Papa- C'est vrai, toute façon tu es libre chérie.

- Je peux prendre ta voiture? Je vais passer l'après avec les filles, je prends le gosse aussi.



Papa- Ouais mais je comptais draguer les petites avec, en sortant de salle de sport.


- Mais papa ! Arrêtes orh et puis la salle est à deux pas, tu peux ne pas prendre ta voiture.


Papa- Mais quel culot ! C'est ma voiture ou la tienne ? Toi, tu n'as qu'à marché.


- Mais moi c'est plus loin, ce n'est pas juste !

Papa- Je fais ce que je veux non mais oh.

- Aller papa, aller s'il te plaît..

Papa- Bon d'accord vas-y.

- Merci papa, t'es le meilleur! lui dis-je en lui faisant un bisou sur la joue.

Franchement. quand je suis chez mon père, la vie est rose hein. Voiture tout ça. On dirait que mon père travaille moins mais je peux vous dire qu'il taffe. Certes il fait moins de voyage à l'étranger mais il dirige une entreprise, il a une base en
France et en Espagne. Il voulait en construire une autre mais son bras droit, l'a déconseillé. Avec la maladie, il peut avoir plus de stresse et donc sûrement développer sa maladie. Seul son bras droit et moi, sommes au courant de la situation.

Mon père était parti voir un médecin qui lui , a trouvé des symptômes de cette maladie incurable : la sclérose en plaques.Mais pour l'instant mon père va très bien donc on verra au fur et à mesure.

Quand mon papa m'avait adopté, il gagnait bien sa vie, mais tout ces biens se sont développés avec le temps. D'ailleurs, il pourrait clairement s'acheter une autre voiture mais il dit que cela ne lui sert à rien de toute façon. Et, je trouve qu'il a raison, il va faire quoi avec 3 voitures ?


Je parie qu'il a quand même commencé à travailler sur l'ouverture d'un nouveau bâtiment. Je le connais très bien.

Il voyageait tellement avant, j'en souffrais même si je ne le montrais pas. Mais après que dire ? Que puis-je lui reprocher ? Il m'a montré le bon côté de la vie. Il m'a montré ce qu'était l'amour. L'amour tu ne l'achètes pas tu le vis, tu le reçois, c'est une sorte d'échange qui procure un bien être voire même du bonheur.

J'étais passé de la rue, à un foyer et encore de nouveau à la rue, à un foyer. La vie est pleine de rebondissements.

Je me suis habillée très simplement, j'ai habillé mon fils et puis go dans la voiture.

- Ammiel, arrêtes de cogner le siège avec tes chaussures, je vais me fâcher.

«Orpheline?»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant