Chapitre 35

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De ma suite d'hôtel, j'observais avec émerveillement les imposants gratte-ciels de New York, qui s'élevaient majestueusement vers le ciel étoilé. Leur silhouette dominait le paysage urbain, scintillant de mille feux dans la nuit tombante. Les lumières chatoyantes de la ville créaient une symphonie visuelle captivante, illuminant les rues animées et les avenues bondées.

La vue depuis ma chambre était tout simplement époustouflante, offrant un panorama à couper le souffle sur la métropole en constante effervescence. Chaque bâtiment semblait raconter une histoire, témoignant du dynamisme et de la diversité culturelle de New York.

Les rues fourmillaient d'activité, les klaxons résonnaient à travers les artères de la ville, et le bourdonnement incessant de l'activité urbaine créait une ambiance unique, vibrante d'énergie et de vie.

Dans cet instant de contemplation, j'avais l'impression d'être transportée au cœur même de l'agitation urbaine, immergée dans le pouls palpitant de la ville qui ne dormait jamais. C'était un spectacle enivrant, une expérience sensorielle qui capturait l'essence même de New York, cette ville mythique où les rêves se réalisent et les possibilités semblent infinies.

La soirée orchestrée par la Commission avait été avancée à la dernière minute, une décision surprenante dont j'avais été informé la veille seulement. Ce changement de plan avait entraîné pour moi une course contre la montre, nécessitant une réorganisation précipitée de mes affaires afin d'être prêt à partir dans les délais impartis.

Notre arrivée à New York s'était faite tôt ce matin, à bord d'un jet privé appartenant, bien entendu, à Clive. Ce voyage exclusif ne faisait que souligner davantage l'étendue de ses ressources et de son pouvoir.

Les suites somptueuses où nous avions élu domicile nous ont immédiatement éblouis : des espaces spacieux et luxueux, agrémentés d'un décor raffiné, offraient des vues panoramiques saisissantes sur la ville qui ne dort jamais. Chaque détail, des équipements dernier cri au service impeccable, témoignait du souci du détail et du confort absolu offert par Clive.

Il était clair que Clive avait dépensé sans compter pour nous assurer un séjour aussi extravagant que confortable à New York. Cette démonstration de sa générosité et de son influence soulignait encore davantage le contrôle et l'autorité qu'il exerçait sur notre entourage.

Je m'éloignai lentement de la fenêtre, abandonnant le spectacle éblouissant des lumières urbaines de New York derrière moi. Mes pas résonnaient sur le parquet de ma somptueuse suite d'hôtel alors que je me dirigeais vers mon lit pour récupérer mon sac à main.

Chaque pas résonnait comme le tempo de mes pensées alors que je m'arrêtais devant le vaste miroir qui trônait en face de mon lit. Mon reflet me renvoyait l'image d'une femme drapée dans une longue robe noire, qui épousait gracieusement chacune de mes courbes. Les manches longues ajoutaient une note de sophistication, tandis que mon dos dénudé, jusqu'au creux des reins, révélait subtilement le tatouage ornant ma nuque.

Je pris une profonde inspiration, scrutant chaque détail de mon apparence dans le miroir. La robe noire mettait en valeur mes traits, créant un contraste saisissant avec la couleur de ma peau, tandis que mes cheveux blonds étaient relevés en un chignon élégant. Quelques mèches encadraient délicatement mon visage, ajoutant une touche de douceur à mes traits sculpturaux.

Dans le reflet, je voyais une femme qui semblait à la fois déterminée et vulnérable, prête à affronter les défis qui se dressaient devant elle, tout en portant en elle une part de fragilité dissimulée derrière un masque d'assurance.

Dans le miroir, je vois plus qu'une simple image. C'est le reflet d'une femme sur le point de pénétrer dans un monde d'intrigues et de dangers, où chaque détail compte et chaque mouvement est scruté.

Au bord du videWhere stories live. Discover now