26/ La vérité en suspens

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- Dahlia on ne t'accuse de rien. Je veux juste entendre ta version des faits.

Et voilà que ça recommence de plus belle, et voilà que cette putain d'enquêtrice de mes deux vient encore nous faire chier. Certains parlent de gardiens de la mort, et je commence à me demander si il ne s'agit pas de cette femme. Après tout elle est devenue la définition de tragédie en ce qui me concerne.

- Et bien...j'ai vu Polo tituber, je me suis tournée dans sa direction et j'ai essayé d'aller vers lui. Mais je n'ai pas eu le temps de l'atteindre, il était...déjà entrain de tomber. C'était un accident. murmurais-je les yeux dans le vague

- Ce n'est pas tout à fait vrai. Des témoins disent t'avoir vu te pencher au dessus de la fenêtre brisée, ce qui signifie que tu étais plus à proximité que ce que tu me racontes. Et ce n'était pas un accident non, Polo a perdu l'équilibre car il a été poignardé au cœur...autre chose à me dire ?

***

- T'as baisé Valério ?! Tu te fous de ma gueule j'espère ?

- Mais nan t'écoute rien du tout, j'ai essayé c'est pas la même chose !

- Rebeka et le code des filles alors ? soupirais-je en riant. Tu peux pas prendre mes restes tu mérites mieux que ça.

- Mais je croyais que t'en avais rien à foutre de lui ? rétorque la fille en me donnant un coup de coude. Je t'enlève une épine du pied là, tu devrais me remercier plutôt !

Bras dessus bras dessous avec Rebeka, nous marchons à travers les couloirs du lycée pour rejoindre la salle où se tiendra la présentation de l'Orientation Week. Et bien sûr dans pas très longtemps, je vais devoir aller témoigner au tribunal face à Polo à cause de Carla. J'ai tout fait pour que ma mère annule le rendez-vous, mais apparement c'est impossible. Ne pas y aller serait carrément un délit, c'est n'importe quoi !
En attendant pour calmer ma rage, mon stress et la peur j'essaye de penser à autre chose. Et Rebeka est la personne parfaite pour me distraire, surtout que madame va en boîte tous les soirs. Donc elle en a des choses à dire. Mais pour l'instant ce que j'entends ne me plaît pas trop, et ça ne devrait pas être le cas. Mais impossible pour moi de m'en empêcher, certains vices ne s'en vont pas aussi facilement...

- Et je peux savoir pourquoi est-ce que tu me parles de ça hein ? finis-je par dire alors que l'on arrive à mon casier

- Parce que Valério m'a avoué qu'il vivait dans sa voiture. Il te l'a dit ça ?

- Bien sur que oui. soupirais-je en attrapant quelques cahiers. Je lui ai dit de venir habiter chez moi, mais il a refusé. Il a dit je site, qu'il ne veut pas de ma pitié. Et il a aussi insinué qu'il voulait d'abord « m'avoir » avant d'accepter ma courtoisie.

- Wow, c'est p'têtre pour ça qu'il arrivait pas à bander alors. murmure mon amie

- Quoi ?!

La brune n'a pas le temps de me répondre, car la première cloche annonçant la reprise des cours retentit et telles une seule personne on se dirige vers notre salle au deuxième étage.
Quand on arrive à cette dernière, tout le monde est bien sûr déjà assit. Enfin presque, Valério n'est pas là. Et alors que Rebeka et moi évoluons dans la pièce, je croise le regard de Samuel. Je détourne aussitôt les yeux, pour voir que Rebeka avale difficilement sa salive.

- Me dis pas que tu lui as pas reparlé depuis qu'il est revenu ? demandais-je à mon amie

- Oh que non et ça risque pas de changer. On se fout pas de ma gueule à moi, surtout que je l'aurais aidé si il m'avait demandé ce connard d'Harry Potter. De toute façon j'suis sûr qu'il m'avait jeté un sort. crache la brune

Élite 2 : Here we go again  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant