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La nuit avait été pleine d'espoir pour Eva. Pleine d'espoir pour le future. Pleine d'espoir pour son coeur, et cette envie de se détacher de ce monde bien trop obscure pour elle.

La jolie blonde venait de terminer sa préparation. Une robe simple, une paire de converse et une chemise ample par dessus.
Prouvant une fois de plus que dans n'importe quelle tenue, la jolie institutrice rayonnait toujours aussi fortement.

Isandro l'attendait patiemment dans le couloir de leur étage. Et quand il l'aperçut enfin, son coeur s'emballa.

Était-ce normal de ressentir cela? Comment avait-elle pu lui manquer ? Ne l'avait-il pas vu la veille?

Sans pouvoir sans empêcher, le milliardaire s'approcha avec comme intention de lui voler un baiser.
Les joues rouges, Eva bafouilla des phrases invraisemblables, puis quand Isandro se trouva devant elle, près à l'embrasser, elle se figea.

— Comment était la nuit? Se précipita t-elle à prononcer en reculant légèrement la tête.

Un sourire aux lèvres, Isandro s'immobilisa, fixant ces lèvres douces et addictives.

— Et la tienne? Répondit-il en s'amusant de son embarras.

— Parfaite ! Lacha t-elle avec trop d'engouement pour que cela paresse naturel.

Le milliardaire carressa lentement sa joue, prenant plaisir à la contempler.

— N'oublie pas que je suis censée être à la gare pour 9h. Ajouta Eva.

Isandro fixa la montre suspendue à son poignet. Il était 8h. Ils avaient largement le temps de l'embrasser avant de prendre la route.
Mais Eva se dégagea en pressant le pas.

— Allons-y Isandro ! Dirigea la jolie blonde en avançant vers la sortie.

Le beau milliardaire arqua un sourcil. Si elle pensait l'éviter de cette façon alors elle faisait fausse route et il ne tarderait pas à le lui faire remarquer.



Le trajet vers Almeria fut rapide. Une poignée de minutes, durant laquelle Eva n'avait eut cesse de fixer son portable dans l'attente d'un message d'Alfredo.

Elle se tordait les doigts, et soupirer inlassablement pour essayer de se détendre.
Isandro gara finalement sa Mercedes luxueuse sur l'un des parking jouxtant la gare avant de se tourner vers celle qui accaparait son esprit.

— Tout se passera bien Eva. Dicta t-il pour la rassurer.

— Je le sais. Dit-elle avec peu d'assurance.

Isandro n'en croyait pas un mot alors délicatement il plaça ses deux mains sur les épaules d'Eva pour l'inciter à lui faire face.

— Je ne te lacherai pas. Je roulerai derrière vous quoi qu'il arrive. Et nous serons constamment connectés grace à ceci.

Isandro sortit une petite boite de la poche de sa veste.

— Tiens. C'est un micro. Je veux que tu le portes sur toi. De cette façon j'entendrais tout ce qu'il se dit autour de toi.

Eva fut surprise par cette attention. Elle laissa Isandro l'équiper, frissonnant légérement quand les doigts du beau brun caressa sa peau parfumé.

— Voici aussi une oreillette. Elle est suffisalement discrète pour que tu la camoufle en lachant tes cheveux.

La jolie blonde avait les cheveux attachés et Isandro l'incita à défaire cette natte dorée. Eva s'exécuta, permettant au bel Ortega d'observer ce merveilleux spectacle.

— Tu es superbe ! Lacha t-il spontanément.

L'institutrice perdit une fois de plus tout ses moyens.
Le regard brulant qu'Isandro lui adressait, était sans nulle doute, le regard le plus enivrant qu'on ne lui avait jamais adressé.

Éva - Toi, l'imprévu. [Les frères Ortega 2]Where stories live. Discover now