Chapitre XXXII

14 7 0
                                    

Point de vue d'Iris

J'ouvre les yeux, un mal de tête énorme me prend.

Autour de moi personne n'est là, Damien doit sûrement travailler.

La pendule en face de moi indique 7 h 30. 7 h30, trop tôt, en plus il n'y a personne, je peux bien m'autoriser à dormir un petit peu plus longtemps malgré le fait que le lit soit peu confortable et que les tuyaux reliés à mon bras me gênent un peu.

Je prends la maigre couverture et ma rallonge.

-Iris, t'es réveillée ?

Une voix résonna derrière moi, une voix que je reconnaîtrais toujours. Damien.

-Oui.

Il s'approcha de moi presque en courant.

Il m'attrapa le visage et m'embrassa de toutes ses forces.

Il recule.

-Je suis désolé, je ne sais pas ce qui m'as pris, en plus y'a l'autre.

Je me leva, un léger vertige me prit mais je m'avança vers lui.

-C'est toi que j'ai choisis, dis-je en plaquant mes lèvres contre les siennes.

Il posa une main sur ma hanche, l'autre sur ma joue, me ramena contre lui et me rendit mon baiser.

Le temps resta figé, comme s'il s'était arrêté pour nous.

Sa main, ses lèvres, le moindre contact avec lui me provoquent des courants électriques agréables.

Ce baiser était profond, comme s'il avait enfin ce qu'il désirait depuis longtemps.

C'est à partir de ce moment-là, que j'ai enfin compris le véritable sens du mot : AMOUR.

Il s'écarta légèrement de moi et j'en profita pour m'asseoir.

-Iris ?

-Oui ?

-Tu te souviens que je te devait trois pensées ?

-Oui

-Alors :

Je t'ai toujours aimé

Je t'aime

Et je t'aimerais pour toujours.

-Je t'aime aussi Damien.

Il m'aida à entrer dans sa voiture une fois que le médecin m'a affirmé que je ne risquais plus rien.

-Dis Damien ?

-Oui.

-Qu'est-ce qui s'est passé ?

Je voyais bien qu'il s'était passé quelque chose, il est pâle et a de cernes énormes.

-On va dire que tu t'es pris pour une princesse.

-Laquelle ?

-Belle aux bois dormant.

-Combien de temps ?

-10 jours.

-Ah, mais toi ça va ?

-oui, ça va mieux maintenant que je te sais en bonne santé.

-Il s'est passé quelque chose pendant que je dormais ?

-Non rien de grave.

Je voyais qu'au fond, il n'était pas totalement honnête mais je n'insista pas, ça a dû être tellement éprouvant pour lui.

Prisonnière de son cœurWhere stories live. Discover now