Prisonnière de son cœur

Chapitre XXIX

Point de vue de Damien

En train de faire une ordonnance à l'une de mes patientes, je regarde l'heure, 18 h 12 et toujours pas de nouvelle d'Iris. Aurait-elle oublié de me prévenir qu'elle est rentrée. Je lui envoie un message.

*Tout va bien ?*

*Bien rentrée ?*

Aucune réponse, elle doit sûrement être occupée, rien de grave.

Je remets l'ordonnance et gardant une pensée légèrement inquiète pour elle.

Je reçois un nouveau patient et il m'explique ce qu'il ne va pas.

Il m'explique qu'il à mal à la gorge, je l'ausculte et en déduit après examen, qu'il a une angine.

Après lui avoir délivré une ordonnance pour son traitement.

20 h 00. Je vérifie mon téléphone, aucun message. Je le raccompagne jusqu'à la sortie pour pouvoir chercher mon prochain patient.

Une fois partie je lève les yeux mais remarque qu'il n'y a personne. Je retourne chercher mes affaires et vérifie une dernière fois la salle d'attente, personne.

Je me dirige vers les soins intensifs là où se trouve mon responsable pour lui informer que je vais rentrer chez moi.

Une fois effectué, je regarde les alentours avant de m'en aller.

Iris.

Elle est là, allongée, presque sans vie, des tubes la reliant à une machine.

Je la rejoins au plus vite.

Je prends sa main, elle est glacée, je vérifie ses constantes, elles ne sont pas si mauvaises.

C'est pour ça qu'elle ne me répondait pas.

Je cherche le médecin qui s'occupe d'elle, il m'explique qu'elle est plongée dans un coma mais qu'il ne sait pas si elle se réveillera un jour.

Les larmes commencèrent à monter.

Iris, pas toi.

Le pouls dans son poignet est très faible. Sous l'émotion, je m'effondre au sol. Mes larmes s'écrasant au sol. Mon cœur se serra un peu plus à chaque respiration artificielle.

Je me relève en essuyant mes larmes.

La voir comme ça, me détruit. Je prends le fauteuil à côté de moi et m'assoie dessus. Gardant sa main dans la mienne.

Le bruit constant de la machine dont elle est reliée me rassure mais m'angoisse en même temps.

Sa vie tient à peu, et je suis impuissant face à cette situation. J'aimerais pouvoir faire quelque chose pour elle mais j'en suis incapable. Je n'ai plus qu'à espérer qu'un jour, elle rouvre les yeux.