Chapitre XXIII

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Après avoir obtenu un vélo auprès de Damien, je m'habille de façon à être à l'aise en pédalant.

J'enfile un short en jean et une chemise courte brune.

Je sors de ma chambre et vais le voir.

-Damien ?

-Oui ?

-Tu crois que tu peux me prêter dix euros pour que je puisse manger ce midi, mais promis dès que j'ai ma paie je te rembourse.

Il me donna 20 euros, alors que je lui en avais demandé que dix.

-Oui et ne t'en fais pas, tu n'as pas besoin de me rembourser, c'est cadeaux.

-Merci beaucoup.

Je n'insiste pas, mais au fond, je sais très bien que je lui rendrais ce qu'il m'a donné.

Je nota l'adresse de la maison cette fois-ci, empoigne mon casque ainsi qu'un antivol, monte sur mon vélo et lance le GPS. Il m'indique 20 minutes, pile à l'heure.

J'attache mon vélo et entre dans la boutique.

-Salut Iris.

-Bonjour monsieur.

-Tu peux me tutoyer et m'appeler Éden.

-D'accord.

-D'ailleurs, c'est moi qui vais te guider le temps que tu prennes tes repères et c'est qui estimera si tu es embauché ou pas, alors fais attention, dit-il avec un sourire amusé.

Je l'observe, ses yeux verts mettent en valeur ses cheveux bruns, il est grand et s'habille plutôt bien. C'est un gars qui pourrait être mon genre. En plus, il a l'air super sympathique.

-D'ailleurs Éden ?

-Oui.

-Je pourrais avoir ton numéro s'il te plaît, au cas où j'ai un problème ou une question.

-Oui, pas de problème, tu m'enregistreras sous le nom d'Éden Lacroix.

-D'accord.

Il me le donne.

-Avoue tu me l'as demandé juste parce que je suis beau.

Il n'a pas totalement tort.

-Jamais, dit-je avec ironie.

Il commence à me montrer tout ce que je devais faire. Je dois étiqueter les affaires dans la réserve.

En me regardant faire, il posa sa main sur mon épaule. Je sentis le rouge monter le rouge monter à mes joues, mais je fais comme si de rien n'était, en me remerciant de ne pas avoir attaché mes cheveux qui couvrent une partie de mon visage.

Je transfère chaque article étiqueté et les poses sur la pile.

On y voit des vêtements de tous les styles et de toutes les tailles et je trouve ça formidable, peut-être y trouverais-je mon bonheur ici, mais faut d'abord que je me fasse embaucher.

Là vint l'heure de la pause déjeuner, mais je ne sais pas tellement comment faire, je vais donc lui demander.

-Éden ?

-Oui ?

-C'est quand la pause déjeuner ?

-Je suis désolée, mais il n'y en a pas.

-Ah.

-Mais non je rigole, viens suis-moi.

-D'accord.

Prisonnière de son cœurWhere stories live. Discover now