Chapitre VI

34 7 0
                                    

Quand nous sortons de la chambre, il remarque mes vêtements, officiellement se sont les siens, mais tant pis. Il n'as pas l'air de spécialement de m'en vouloir, de m'être servie dans son dressing.

C'est autour du petit-déjeuner qu'on apprend à se connaître.

-Je commence, quel est ton métier ?

-Si je te le dis, tu ne me croiras pas.

-Pourquoi tu es chef d'un cartel de drogue ?

En vrai, ça pourrait être possible, vu son allure et son tatouage.

-Non, en fait je suis médecin.

-Sérieux ?

-Tu vois, je te l'avais dit.

Je confirme, j'ai dut mal à assimiler qu'il sauve des vies, en même temps il a un peu hébergé une inconnue trouvée dans la forêt à 3 h du matin.

-D'accord, à toi de me poser une question, lui dis-je en le regardant droit dans les yeux.

-Laisse-moi réfléchir...

Laissant une ambiance de suspense dans l'atmosphère. Je le défi des yeux en attendant sa réponse.

Il finit par la poser.

-C'est quoi ta pointure?

-Tu gâches une questions.

-Qui t'as dis que j'en gâche une.

-Si tu le dis.

-Je fais du 38.

-D'accord.

-A moi, comment réagirais-tu , si je te dis que tu accueilles une personne sans domicile ?

-Toi aussi, tu ruines une question ?

-A vrai dire non, je viens de me faire virer de ma maison par le propriétaire, du coup je me retrouve à la rue.

-Et tu comptes faire comment ?

-Je ne sais pas trop, retrouver un autre boulot et me retrouver une nouvelle location.

-Et pendant ce temps, j'ai hébergé une sans-abri ?

-Oui, en fait non, la dernière fois, j'avais vraiment encore un logement, mais j'ai appelé mon propriétaire pour qu'il m'ouvre, il n'a pas voulu et m'a viré parce que j'arrive pas à tenir les délais, parce que je suis au chômage.

-D'accord.

D'accord ? Il découvre qu'il y a une inconnue à la rue en face de lui et sa seule réaction c'est "d'accord". Je ne sais pas comment j'aurais réagi si j'étais dans sa situation, mais certainement pas comme ça.

-Mais je reste sur ma proposition, tu peux rester autant que tu veux ici.

Comme si j'avais le choix, mais c'est toujours bon à savoir.

On continue notre interrogatoire et on se découvre plusieurs points communs, on a tous les deux plus aucune famille, on est tous les deux né de la même année, mais lui a 20 ans, moi j'en ai encore que 19, ainsi qu'une passion a dépensé de l'argent dans des choses inutiles.

On passe le reste du temps sur nos téléphones.

J'arrête mon téléphone et commence à réfléchir : qu'est ce que représente Damien pour moi ? C'est vrai qu'il est gentil et qu'on s'entend plutôt bien, mais il y a quelque chose chez lui, qui me repousse mais qui m'attire en même temps, je verrai bien ce que ça donne. Nous.

Prisonnière de son cœurWhere stories live. Discover now