9: la paix

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Pointe de vue : Mina

















J'ai froncé les sourcils. Comment ça, idiote ? Je l'ai regardé de haut en bas. Il a gardé son regard dominant sur moi grâce à sa taille imposante. Je l'ai aussi regardé.

- Comment ça, idiote? Dis-je en fronçant les sourcils.

- Les toilettes ne sont pas ici ! Donc oui, tu es une idiote.

J'ai essayé de lire dans ses yeux, mais rien. Certaines personnes, quand on lit dans leurs regards, on peut comprendre ce qu'ils ressentent comme émotion, comme la peur, la joie, le bonheur, la cruauté, le dégoût. Mais lui, rien. Je ne vois rien. On est restés là à se regarder. Et sans mentir, son regard m'effraie car je ne vois rien. Aucune émotion.

- Les toilettes sont juste à ta gauche, prononce-t-il.

Il m'a dit ça puis il est parti. Et je l'ai regardé sans bouger. En le voyant, j'ai même oublié que c'était lui la cause de mes pleurs le week-end dernier. J'ai donc tourné à gauche et j'ai ouvert une porte.

C'étaient les toilettes, j'ai fait ce que j'avais à faire et je me suis lavé les mains. Je suis ressorti en regardant encore une fois ce tableau. Il est beau, tellement beau. Je me demande combien il doit coûter. Je suis redescendu en bas avec les autres qui étaient en train de jouer aux cartes.

Je me suis rassise à ma place. Je l'ai regardé jouer parce que je ne sais pas jouer à leur jeu. En les regardant, je me suis sentie moins seule. Parfois, il m'arrive de me sentir seul. Juste en entendant leurs rires, je me sens bien. Ça fait une semaine qu'on se connaît, mais je me sens bien avec eux. J'avais déjà Manuela et Sofia, mais avec les trois autres, ça ajoute quelque chose à ma vie. Et j'espère que leur présence m'apportera énormément de paix. Depuis qu'ils sont là, je n'ai pleuré que deux fois et la plupart du temps, je ris.

- Pourquoi tu nous regardes en souriant ? Demande Diego en arquant son sourcil.

- Pour rien, dis-je avec un sourire.

J'ai regardé l'heure sur mon téléphone, il est déjà minuit. Et demain, il y a école. Je me suis levé et j'ai pris mon sac.

- Il est déjà minuit. Je pense que je vais rentrer.

Eduardo a tourné sa tête vers moi. Je l'ai donc regardé. On s'est regardés. Il avait une cigarette derrière son oreille.

- Je te ramène, prononce-t-il.

Je n'ai rien dit, parce que je n'ai rien à dire. Il s'est levé et il a pris sa veste qu'il a par la suite enfilée. Il m'a fait signe de le suivre, donc je l'ai suivi. On est retournés à l'intérieur de la maison. Nous avons traversé le salon. Il a pris ses clés de voiture à l'entrée et il a ouvert la porte de la maison. Je suis sorti en le remerciant, j'ai entendu une voiture s'ouvrir. C'est la Mercedes. Je me suis donc dirigé vers celle-ci. J'ai ouvert la porte du véhicule. Je me suis installé et j'ai claqué la portière, j'ai attaché ma ceinture. Eduardo est monté à son tour, il a attaché sa ceinture. Quelques instants après, il a démarré. La route était plutôt calme.

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