4 : une amitié

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Point de vue : Mina












La lumière de jour est entrée de tuer ma vue. C'est horrible, j'ouvre alors mes yeux. Manuela est devant moi en train de tirer les rideaux. Je me suis tourné à gauche puis à droite. Je me suis redressé et je l'ai regardé.

- Il est sept heures, murmure-t-elle.

J'ai soufflé. Je suis épuisée. Mais bon, le week-end est déjà fini. On est lundi. La semaine reprend. Je me suis donc levé, j'ai jeté un coup d'œil dehors. Il fait beau, très beau . J'ai donc quitté le bord de la fenêtre. J'ai pris mon sac à main marron et j'ai mis mes affaires de cours à l'intérieur. J'ai fait mon lit parce que Manuela ne le fera jamais d'elle-même.

J'ai ouvert la porte de ma chambre. Un calme règne, Manuela n'est plus là. J'ai donc ouvert la porte de la salle de bain qui se trouve juste en face de ma chambre. J'ai laissé la porte ouverte, j'ai retiré ma culotte et ma robe de chambre.

Je me suis brossée les dents puis j'ai mis mes pieds dans la baignoire. J'ai allumé l'eau chaude, y en a, mais las énormément. On va faire avec les moyens du bord. L'eau coulait le long de mon corps, un peu d'eau chaude ça ne fait pas de mal. J'ai versé mon savon à l'amande sur m'a fleur. Je me suis savonné. Une bonne douche pour se réveiller.

J'ai versé de l'eau afin de me débarrasser de tout ce savon. Je suis sortie de la baignoire. J'ai enfilé autour de mon corps ma serviette. Une fois sortie de la salle de bain. Je suis retournée dans ma chambre. J'ai retiré ma serviette que j'ai jetée sur mon lit. J'ai enfilé une paire de sous-vêtements noire. Il fait beau et il va sûrement faire chaud. J'ai donc choisi un pantalon plutôt ample et un chemisier. J'ai enfilé mes vêtements. Je me suis maquillée comme à mon habitude. Mascara, rouge à lèvre, le bas de mes yeux soulignait d'un trait noir.

Par la suite, je me suis plaqué les cheveux d'un chignon bas avec une raie au milieu. Je me suis parfumais, j'ai enfilé une paire de tennis blanche. Il n'y a pas de marque, mais elles sont blanches, c'est le principal. J'ai pris mon parfum. Je me suis parfumée un peu partout. J'ai pris mon sac de cour. J'ai plus de téléphone, c'est vrai. Je l'aurai toujours si je n'avais pas croisé la route de ce vieux fou.

Je suis sortie de ma chambre, j'ai longé le couloir. Je me suis servi un verre de jus d'orange et j'ai pris une pomme. J'ai bu mon verre que j'ai laissé dans le levier. J'ai pris mes clés et je suis sortie. J'ai fermé la porte, le bus vient de passer devant moi. J'ai raté le bus, j'ai soupiré et j'ai descendu les escaliers. J'ai entendu un gros moteur. J'ai vu une belle Mercedes noir s'arrêtait devant moi. J'ai ouvert le portail et je me suis placé devant la voiture.

La vitre s'est alors baissée. C'est Pablo. J'arque un sourcil en signe d'incompréhension. Depuis quand il se balade dans une voiture aussi chère. Il m'a fait signe de monter.

- C'est la voiture de mon patron ! Il m'a envoyé faire quelques courses, dit-elle.

- Ton patron ? Prononçais-je en arquant un sourcil et en croisant mes bras sur ma hanche.

- Oui Mina a ce que je sache, tu es en retard non ? Me demande-t-il. Donc si j'étais toi, je monterais sans poser de questions.

J'ai soupiré. Il n'a pas tort. Il a ouvert la portière et je suis montée. J'ai attaché ma ceinture et il a démarré. J'ai posé mon sac entre mes genoux. Cette Mercedes est tellement belle, luxueuse donc forcément chère. Et je me demande pour qui ce qu'il travaille, mais bon. Les sièges en cuir noir accompagnés des ceintures rouges rajoutent un côté classent.

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