VALDEZ

8: énigme

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Point de vue : Eduardo

Mina est finalement partie se coucher. Diego et Antonio se sont levées et ils ont dit au revoir à Manuela. Et ils sont sortis afin de m'attendre dehors. J'ai regardé Manuela qui n'osait pas me regarder dans les yeux. Elle esquivait mon regard.

- Manuela, tu vas jouer à ça encore combien de temps?

- Jouer à quoi Eduardo? Depuis que tu es arrivé, tu ne fais que m'embrouiller. Qu'est-ce qui il y a
? Me dit-elle en soupirant.

- Je vais faire comme si de rien n'était. Mais quand j'apprendrai, c'est qui s'est passé avec Peraltta, on verra.

- Mais il ne s'est rien passé putain !

Je l'ai attrapé par le bras. Elle m'a regardé. J'ai contracté ma mâchoire. Dans son regard de la peur. Et tant pis pour elle. Elle a essayé de se détacher, mais j'ai serré mon bras encore plus fort.

- Mais Eduardo, qu'est-ce qui t'arrive ? Lâche mon bras, tu me fais mal.

- Manuela. Pourquoi le nom de Peraltta te met mal à l'aise .

- Arrête de croire que ça me met mal à l'aise . Je t'ai déjà dit que je n'aimais pas entendre le nom des gens que je n'aime pas !

Elle me ment. Je le sais. Ça se voit dans ses yeux. Menteuse. Manuela est une menteuse. Et elle me ment droit dans les yeux. Je suis censée faire quoi ? Lui crier dessus ? Non parce que Mina risque de nous entendre. Lui donner une gifle ? Non, elle me verrait comme un homme violent. La laisser ? Non plus comme elle risque de continuer à me mentir.

- Tu as couché avec lui?

Elle a écarquillé ses yeux. Et je l'ai relâché. Elle m'a regardé de haut en bas. Et j'ai passé ma main sur mon visage et je l'ai à nouveau regardé.

- Je n'ai pas couché avec lui ! Eduardo, je ne sais pas ce qui t'arrive, mais rentre chez toi s'il te plaît.

Elle a essayé de me pousser vers la sortie, mais elle n'a pas réussi. Je suis plus grand et plus stock qu'elle. Donc me mettre dehors ça va être compliqué.

Je l'ai collé à moi. Mes mains se sont posés sur ses hanches. Son regard dans le mien.

- Manuela. Je perds patience, mais ce n'est pas grave. Quand j'apprendrai la vérité, il ne faudra pas venir pleurer.

Elle m'a poussé.

- Tu apprendras rien maintenant casse-toi. Tu m'énerves.

J'ai pris ma veste. Et j'ai enfilé mes chaussures. Elle m'a regardé. J'ai tourné ma tête vers elle. J'ai quand même prit le temps de poser des baisers sur sa bouche.

- Au moins, je les fais. Et tu ne pourras pas dire que je suis partie fâcher sans te faire de bisous.

Elle m'a ouvert la porte et je suis sortie. Je l'ai regardé une dernière fois. Manuela sache que je vais découvrir ce que tu caches concernant Peraltta. J'ai descendu les petites marches et j'ai rejoint les gars dans la voiture. La portière s'est ouverte et je me suis installé à la banquette arrière. J'ai refermé la portière et j'ai ouvert la fenêtre. Manuela m'a regardé et j'ai fait de même. Antonio a démarré.