Chapitre 13

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Baïa

En continuant ma route, j'arrive a la porte d'un bureau ayant deux baies vitrées de chaques côtés de celle-ci.

En entrant par cette porte, je découvre un bureau qui est entouré d'une dizaine de bibliothèques. Le bureau, en bois foncé, se trouve au milieu de la pièce. Le fauteuil en cuir noir est tourné vers la bibliothèque. J'entends la discussion d'un homme qui se trouve sur ce siège.

- On fait ce qu'on a dit hegor. On ne change pas ...

Le parquet en pin craque sous le poids de ma chaussure. Soudain, le fauteuil que j'appercevais de dos se tourne enfin. L'homme vêtu d'un costard cravate noir me fixa. Il a la chevelure ténébreuse ce qui fait ressortir ses yeux vert. Il a l'air musclé mais sans plus. Il n'a pas l'air surpris de mon arrivé.

-Bonjour michigan 5423. 

A la minute où j'ai pris la parole, celui-ci réponds à son interlocuteur derrière le téléphone.

- Je te laisse j'ai du monde. Je vous attendais. 

Que veux-t-il dire par "je vous attendais" ? Il est au courant depuis le début ? Comment c'est possible ?
Après ce questionnement, je ne baisse pas ma parole. Je reste toujours dans mon objectif.

- Vous ne pouvez plus fuir. Le batiment est encerclé par nos équipes. Par le droit de la justice, vous êtes dès à présent, mis en examen pour entrave à la justice et tentative d'attentat sur autrui. Vous avez le droit de prendre un avocat.

- Je n'en aurais pas besoin. 

- Qu'est ce que ... AHHHHHHHHHHHHHH !!!

Je viens de me prendre dans la figure une fumée acide dans mes yeux. C'est ce qu'on utilise en cas de force majeure si on se sent menacés. Ça fait un mal de chien. J'entends Faël qui essaye tant bien que mal de me parler.

- Ne frotte pas tes yeux baia.

J'écoute ce que mon binôme me dit. Je suis seule. Je ne dois pas le laisser filer. Je prends sur moi pour ouvrir tant bien que mal mes yeux. Je distingue une silhouette de mon agresseur qui prends la fuite. Je tâtonne autour de moi pour ne pas tomber.

- Il s'échappe.

- Je préviens les autres. Essaye de le poursuivre.

J'entends un petit grisillement dans mon oreille. Mais malgré ça, j'exécute ma mission. Je me dirige vers un escalier qui doit monter vers la terrasse supérieure.

J'arrive sur cette fameuse terrasse. Le soleil m'éboulit. Je commence à retrouver une bonne vision. Je vois michigan 5423 se trouvant de très près de la fin de terrasse. Il est au bord de chute.

- Ne faites pas de connerie Michigan 5423 !

- Je ne sauterai pas, si c'est ce que vous pensez, me réponds t-il calmement. Vous vous trompez juste de cible Baia Rodriguez.

Attends. Quoi ?! C'est quoi cette dinguerie. Mon identité secrète est dévoilé. Pour notre unité, nous devons rester sous anonymat. Comment se fait-il qu'il me connaisse ?

- Q-Quoi ? Comment connaissez vous mon identité ? 

- J'ai une queston. Qui vous donne les missions ? Ce n'est pas de moi qu'il faut avoir peur. Mais de elle...

C'est la question qui me hante en ce moment. Je le sais très bien qu'il y a un problème sur cette question. Nous sommes sur le dossier pour le moment le papa de Loriana et moi.
Le reste de l'équipe arrive en trombe et me sort de mes pensées.

- A TERRE ! Hurle Onélio.

- Mains derrières la tête on t'a dit ! Cris Aïleen.

- ça va tout doux.

- C'est bien bon petit toutou, tapote Aïleen le crâne du suspect.

- Baia menotte le !

Je n'arrive plus à discerner la vrai du faux. Arrête t on le véritable coupable de cette affaire ? Trois minutes se déroulent pendant ma réflexion. Je ne bouge toujours pas malgré les appels de mes cooquipiers.

- Baia !

Je sors de mes pensées. Je sors mes menottes qui sont accrocher à la boucle de mon pantalon. Je sors la pauvre phrase :

- Vous êtes en état d'arrrestation.

Je ne suis toujours pas convaincu du coupable. Je me remet en question. Pourquoi ? Comment sait-il mon identité ? Qui est la personne qui nous donne les missions ?

✞GONE ✞Where stories live. Discover now